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Pascal
159 abonnés
1 651 critiques
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3,0
Publiée le 19 juillet 2023
Considéré par certains historiens du cinéma et notamment par Jean Tulard comme un des plus grandes réussites de Robert Wise à ses débuts, c'est un western qui présente comme principal intérêt la présence et la prestation ( vraiment formidable) de Robert Mitchum.
Beaucoup de scènes tournées en studio sont trop pataudes, les scènes de panique de troupeaux ne sont pas réussies, le scénario comporte des marques d'incohérences dommageables, mais cette histoire d'amour qui rend hommage à la vertu se laisse voir sans ennui et parfois même avec un certain plaisir.
Robert Wise est un réalisateur mythique dont l'une des particularités est d'avoir une filmographie éclectique avec des chefs d'œuvre comme « West Side Story », « La Mélodie du bonheur »... et des curiosités comme ce « Blood on the Moon » traduit en « Ciel rouge ». Vu la diversité de ses thèmes, pas étonnant qu'il s'attaque au genre Western (avec « Les Rebelles de Fort Thorn » ou « La Loi de la prairie »). « Ciel rouge » est un film mineur, plutôt inégal, avec une intrigue assez classique et beaucoup de temps faibles. J'ai eu du mal à me passionner pour cette histoire qui manque de souffle épique. Mention spéciale à Robert MITCHUM qui s'installe dans le genre après le très bon « La Vallée de la peur » de Raoul Walsh (1947). Le combat final où Mitchum abat deux de ses adversaires en les surprenant par derrière n'a pas trop l'esprit western, mais pourquoi pas. Beaucoup de plaisir à retrouver l'immense second rôle qu'est Walter Brennan. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Western signé Robert Wise, futur réalisateur de West Side Story et de la Mélodie du Bonheur. Le cinéaste cherche ici à échapper à l'atmosphère westernienne traditionnelle en développant la psychologie des personnages. La mise en scène est réaliste et la photographie est très soigné avec d'excellents effets de lumières. Robert Mitchum est très bon dans la peau du héros et sa bagarre avec Robert Preston demeure encore assez impressionnante. On note aussi de très beaux paysages neigeux. Cependant, le scénario est un peu alambiqué. Sans être un chef-d'oeuvre, Ciel Rouge est un western intéressant et que, en tant que grand fan du genre, j'ai bien apprécié.
Des westerns bien meilleurs, il y en a des paquets, pourtant ça se regarde volontiers, le scénario est un peu primaire, mais Wise se permet quelques libertés réjouissantes avec les codes, notamment cette bagarre de saloon où Mitchum ressort groggy et ensanglanté, ou le combat final où Mitchum abat deux de ses adversaires en les surprenant par derrière.
Un western classique mais efficace avec un scénario relativement plus travaillé que la moyenne il y a malheureusement quelques moments de flottements dans la réalisation qui ne permet au film d'atteindre des sommets.
Un petit western fort sympathique, qui ne se la joue finalement pas tant que ça dans le genre "western psychologique" (et heureusement car ce genre est facilement insupportable), et qui s'en tire à bon compte sans bien sûr révolutionner le genre. C'est en gros encore l'histoire de deux clans qui se chamaillent pour des terres, sauf que c'est en fait un troisième homme qui s'amuse à manipuler son monde histoire de se remplir les poches. L'ami Mitchum s'amène là-dedans s'en trop y croire (il vient de tourner une dizaine de films noirs et s'apprête à en tourner une autre dizaine...), mais reste tout de même suffisamment lucide pour ne pas virer du mauvais côté ("écoute mon pote, si je décide de changer de camp, c'est parce-que t'es un bel enfoiré en fait"). Il s'aguiche d'une sauvageonne fille à papa absolument craquante avec son fusil (qui m'a d'ailleurs de suite fait penser à la wilde blondie d'El Dorado), avant de finalement s'en aller truffer un old chap de plomb. Walter Brennan (moins vieux que d'habitude) nous apporte même la gnôle à la fin pour fêter ça (pas rancunier le gars, quand on sait qu'il a perdu son fils une demi-heure plus tôt). Bref pas le chef-d'oeuvre de Robert Wise (en même temps c'est l'un de ses premiers films), pas le meilleur rôle de Mitch (ce serait dommage de supplanter comme ça Out of the Past), ni en avance ni en retard sur son temps (western film noir = années 40), mais un western qui fait tout de même honneur au genre, d'autant qu'il s'avère en outre plutôt bien écrit ("Pourquoi tient-elle à rester ? - pour la même raison que je veux qu'elle parte j'imagine" - difficile à replacer sans ironie dans une conversation soit). Les fans du Mitch sauront apprécier.
13 726 abonnés
12 426 critiques
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3,5
Publiée le 12 décembre 2012
Très bon western mèsestimè montrant deux cowboys se disputant le coeur et les biens de la propriètaire d'un grand ranch, d'une Barbara Bel Geddes sauvageonne portant bien la carabine! C'est un film où l'on ne sait jamais ce qu'on va trouver en chemin et au terme du chemin pluvieux, ensoleillè et enneigè, un vrai western fertile en dangers et en surprises! La carrière westernienne de Robert Wise n'est pas très importante et on peut amèrement le regretter car le sujet de "Blood on the Moon" est d'une belle intensitè, tout comme l'ètait "Tribute to a Bad Man" avec James Cagney, même si nous ètions plus dans le western psychologique! Robert Mitchum et Robert Preston ont en commun d'être des marginaux vivant en dehors de la sociètè mais les deux hommes vont vite comprendre que leur amitiè en a pris un coup! Mitchum incarne avec talent un de ces personnages virils et nonchalants dont il avait le secret! La mise en scène sait utiliser à merveille les divers èlèments du paysage comme les pièces d'une stratègie, les bases d'un affrontement impitoyable entre adversaires bien dècidès à en dècoudre avec des bagarres et des èchanges de coups de feu! A noter l'èmouvante prestation de Walter Brennan qui n'a pas besoin de forcer son talent pour retranscrire le chagrin de son personnage comme la perte d'un fils! Mais l'èmotion fait rapidement place à l'humour où le père Brennan a conservè une bouteille de Cognac pour une grande occasion (il pourra la dèboucher car le film se termine bien). "Blood on the Moon" est à coup sûr un western de belle qualitè dont on aurait bien tort de se priver...
Une perte de temps que de regarder ce western pourtant signé par le futur réalisateur d’œuvres remarquables comme "Le Jour où la Terre s'arrêta" ou encore "Marqué par la haine". Les paysages sont filmés platement (on est loin de l’œil d'un John Ford !!!), le scénario en plus d'être totalement dénué d'originalité est alambiqué, le rythme est mou, Walter Brennan pourtant d'habitude excellent n'a jamais paru aussi transparent, et Robert Preston n'est pas crédible dans le rôle du méchant. Robert Mitchum, dans celui du type qui se découvre une nature de justicier, tout en faisant le minimum syndical parvient un peu parfois à donner du relief à ce film qui en manque très sérieusement.
Une déception quand il s'agit de Robert Wise. Visiblement ce film ne l'a pas inspiré, Mitchum est à ses débuts, Robert Preston n'est guère crédible, les deux femmes sont peu enthousiasmantes et le scénario confus. Reste la mise en scène,mais c'est vraiment le minimum syndical de la part de l'auteur de ''je veux vivre'' qui y a prouvé ses capacités dramatiques. Ici, tout est plan plan,même le combat final dans la nuit est bâclé. D'ailleurs, quelle idée de faire un western noir et blanc sans lumière. Chacun sait depuis le muet que ce sont de puissants éclairages qui ''sublimisent'' ce choix pelliculaire. Alors, les extérieurs sans soleil et aucune beauté ne surgissant des photographies prises en intérieur: que retenir ? Rien, la séquence la plus stupide restant celle ou Jim et Amy se canardent, cette dernière reculant jusqu'à la taille dans la rivière. Wise n'aura fait qu'un seul très beau western avec James Cagney et Irene Papas dans un rôle oedipien: mieux vaut donc revoir ''la loi de la prairie''.
Robert Wise livre un western singulier pour le style cinématographique avec des scènes plutôt sombres, de nuit, avec un temps glacial, pluvieux et hivernal. Il pourrait être intégré dans la catégorie des films noirs américains, tant l'atmosphère semble ténébreux. Le réalisateur joue sur le contraste du noir et blanc avec une grande maîtrise, ce qui accentue la dureté des visages et renforce le côté dramatique du scénario. Robert Mitchum est magistral dans son rôle de mercenaire vagabond. Ce film a ses détracteurs. Pour ma part, j'ai bien aimé malgré quelques petits défauts.
Robert Mitchum excelle dans ce western, cowboy qui se fait embaucher dont le contrat est de faire déguerpir un propriétaire de ses biens. Mais voilà Mitchum va se rendre compte que dans tout ça est pas catholique. Au bout du compte je dirais que c'est un ciel noir qui se faufile. A voir pour sa prestation et une ambiance des plus western qui soit.
Voici un bon petit western de Robert Wise. Robert Mitchum est vraiment très à l'aise dans son rôle. Ce n'est certes pas le meilleur film du metteur en scène mais cela reste néanmoins un film sympathique. A noter la présence de Barbara Bel Geddes que l'on pourra voir par la suite dans Sueurs Froides d'Hitchcock et qui jouera aussi le rôle de la femme de Richard Widmark dans Panique dans la rue. Il y a aussi dans ce film la présence de Walter Brennan, que l'on aura pût voir également dans Rio Bravo, Je suis un aventurier, La Poursuite Infernale ou encore dans Le Port De L'angoisse. Voici donc un western plutôt symathique et qui possède de très bon interprètes. Le metteur en scène doit gratifiera par la suite de très grand film comme Le récuperateur de cadavres, Le Jour Ou La Terre S'arreta, Star Trek mais aussi et surtout de deux chef d'oeuvres que sont La Malédiction Des Hommes Chats et de La Maison Du Diable qui reste le plus grand film de maisons hantées de l'histoire du cinéma.