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Julien B.
5 abonnés
257 critiques
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3,0
Publiée le 13 juin 2012
Il faut aimer les films dit "historiques" pour apprécier ce film, d'autant plus que l'histoire est contemporaine. J'ai plus été bluffé par le 1er ministre et charles que la reine, et l'époux de la reine est d'une froiduer pire que la reine... Si l'histoire est proche de la réalité, ca fait quand meme froid dans le dos...
Très bon film vu hier soir sur Arte. Je conseille de le regarder en version originale, le jeu des acteurs en est plus appréciable! L'incrustation de vidéos de l'époque est un merveilleux choix de réalisation. La ressemblance frappante avec les membres de la famille royale fait que nous regardons avec minutie les séquences pour détecter les véritables images.
Film dramatique se déroulant en 1997 l’année d’élection de Tony Blair et la mort tragique de Lady Diana, ex-princesse de Galles. Le long-métrage retranscrit très bien le fait que le silence de la famille royale durant la semaine de deuil de Diana aurait pu détruire la monarchie sans la volonté de Blair et le changement de position d’Elizabeth II. Un très bon film avec des acteurs pleinement dans leurs rôles à l’instar d’Helen Mirren et Michael Sheen
Stephen Frears évoque la semaine qui a suivi la mort de la princesse Diana, du point de vue de Tony Blair et de la famille royale, restée muette. Sur la forme, "The Queen" est indéniablement maîtrisé : les plans de la campagne anglaise sont esthétiques, les dialogues bien écrits, et Helen Mirren est impeccable dans le rôle d'Elizabeth II, face à un Michael Sheen fougueux en premier ministre. Mais le film manque un peu de fond. Il creuse certes ses personnages, et propose une réflexion sur la modernité d'institutions monarchiques très traditionnelles, mais on a l'impression qu'il n'y a pas réellement d'enjeux. En somme, un drame bien mené, pas inintéressant mais manquant d'impact.
Une bonne reconstitution, qui ne brille pas d'originalité, mais assez ingénieuse. Elle peut surtout compter sur la performance de Helen Mirren, brillante de froideur en Elisabeth II. Elle s’appuie d'archives pour étayer son propos et ne jamais trop tomber dans l'exagération. Ca a donc l'air assez proche de la réalité mais du coup un peu plat par moments. C'est plutôt bien, mais reste assez froid.
On pouvait logiquement s'attendre à un film austère et souffrant de quelques longueurs... mais pas du tout ! The Queen est une très belle interprétation d'une semaine cruciale dans l'Histoire de la famille royale. Tout autant axé sur l'émoi suscité par la disparition de Lady Diani que sur le mutisme de la Reine, ce film qui ressemble fort à un biopic "documentarisé" est joué à la perfection par une brochette d'acteurs tous très fidèles à leurs personnages. Helen Mirren est sublime ! A voir au moins une fois, pour tous ceux qui rêvent d'entrer dans l'intimité de Sa Majesté.
En évoquant le choc frontal entre la vieille famille royale anglaise et le décès de Lady Di, la princesse des people et non la princesse du peuple chère à Tony Blair, "The Queen" réfléchit sur trois choses imbriquées les unes dans les autres : sur la reine Élisabeth II d'abord, femme à l'ancienne comme on n'en fait plus aujourd'hui dont le film brosse le portrait avec finesse (il prend clairement parti pour elle dans la guéguerre qui l'oppose à la jet setteuse décervelée) ; sur la monarchie anglaise, ensuite, vieille mécanique rouillée qui aurait besoin d'un sérieux dépoussiérage dans son protocole d'un autre temps (ce qui se produira certainement un jour si est sacré un roi ou une reine de moins de quarante ans) ; sur la monarchie tout court, enfin, dont le film montre bien qu'il est un système lui aussi archaïque ne correspondant plus du tout au fonctionnement du monde aujourd'hui, à sa mue libertaire et égalitaire, à son individualisme et son narcissisme éndémiques, au diktat de l'émotion qui le caractérise si bien, à l'explosion des moyens de communication et à la transparence communicationnelle que celle-ci engendre.
Au lieu de se plonger dans un film fleuve type biopic, Stephen Frears préfère s'intéresser à un évènement précis de la vie de la reine. C'est en la montrant sous différents aspects, sans chercher à la rendre forcémet sympathique, que Stephen Frears réussit son parti pris. Quand on pense à des films comme La dame de fer, il n y a vraiment rien à voir. Quant à Helen Mirren, elle excelle dans le rôle d'Elizabeth II. Dommage que Stephen Frears ne prenne parfois pas plus le temps de vraiment installer calmement son récit, mais c'est un bon film tout de même.
Bon film, très intéressant à voir, car on apprend plein de choses sur la souveraine et sur l'histoire de Lady Diana. Et excellente prestation de Helen Mirren, toujours remarquable.
Récit d’un incendie politique sans précédent sur l’ile de la perfide Albion : quand en 1997, Lady Di succombe à un accident de voiture avec son amant Dodi Al-Fayed, la famille royale, très à cheval sur les conventions, refuse les hommages à cette princesse à problèmes qui a lâché l’héritier vieillissant pour mener une vie de strass et d’humanitaire médiatique. Devant l’incompréhension du peuple, le jeune loup Tony Blair, à peine nommé, va tenter par tous les moyens d’infléchir les positions strictes campées par la Reine, mamy-gâteau un brin vieux-jeu qui prend à cœur son rôle de mère de la nation du haut de son palace surprotégé. Une mère qui n’a pas su voir ses enfants grandir, ou en tout cas changer. Difficile de qualifier la pertinence du portrait (je les fréquente assez peu), mais quatre secondes suffisent pour s’imbiber des personnages. Stephen Frears mène une enquête sérieuse, appliquée, calque sa lenteur sur la retenue britannique, s’efforce de comprendre plutôt que de juger. Au générique, on décide de compléter la leçon par un documentaire, une étude, un article plus objectif. Et alors on réalise : God, I’m stuck.
le film n'est pas mal en lui meme, mais il vaut vraiment le coup d'oeil pour helen mirren bluffante et captivante, dans son role d'elizabeth II, on suit sinon les rapports de la reine avec le premier ministre anglais " tony blair", dans les jours qui suivirent la mort de lady diana!!! un film avec un interet ni plus,ni moins, qui vaut le coup d'oeil comme je l'ai dit surtout pour helen mirren magistrale dans son role!!!
J’ai toujours aimé les films politiques, les fresques narrant les coulisses du pouvoir, que ce soit aux USA ou en France. Les Anglais sont réputés pour être bons à cet exercice.
Malgré la présence à la réalisation de l’excellent Stephen Frears et devant la caméra d’un duo magique, Helen Mirren- Michael Sheen, The Queen ne décolle que trop tardivement et donne l’impression d’un film un peu trop court, qui ne rentre pas assez dans les détails et qui perd un peu les spectateurs qui n’ont pas vécu cette semaine terrible pour le régime monarchique au Royaume-Uni. La musique d’Alexandre Desplat est très décevante, sorte de musique légère pour un sujet qui aurait nécessité d’un peu plus de gravité. En effet, Stephen Frears commence à tourner en ridicule les rites monarchiques avec grand plaisir, mais tombe dans le drame le plus commun au bout d’une demi-heure.
Trop long, sans rythme, pas forcément pénible mais ennuyeux, The Queen est un film formellement propre, mais pas vraiment intéressant.