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Un visiteur
1,0
Publiée le 23 octobre 2006
J'ai trouvé ce film pas très intéréssant.Plein de passage télévisifs et une scénario un peu démotivant.Par contre j'ai bien aimé la scène où la reine voit le cerf et lui parle de quitter l'endroit où le barbare vont le tuer,peut-être c'est vrai et ne reste pas dans la fisction...Deux etoiles.
L'envie de se pincer est grande devant cette fiction qui met en scène deux personnages encore au pouvoir, avec leurs véritables noms et prénoms ! Acrobatie pour le moins périlleuse, dont personne ne sort trop éborgné ou magnifié ! Je me souviens de l'émotion qui a régné dans le monde entier lors de la brutale disparition de Diana, cette jeune femme incroyablement lumineuse de naturel et qui ne se prenait pas pour une sainte lors d'interviews ! Que l'histoire se déroule justement autour de cet événement permet de montrer la famille royale tantôt rigide à cause du protocole, tantôt paumée, ou bien réellement triste aussi, un aspect plus trivial affleure quelquefois... Stephen Frears traite son délicat sujet avec diplomatie, une audace calculée (on est loin du côté timoré de Mme Henderson). La reine et Tony Blair plus vrais que nature, entre autres personnages... Rappel des larmes versées pour ce deuil, suspicions diverses, humour british à souhait... Courez voir ce film délicieux en v.o. surtout, et après avoir pris un peu de repos, car chaque minute se déguste comme un bon thé anglais bien fort, accompagné de tartines à la marmelade d'orange pour les moments les plus amers, la reine regardant Diana à la télé par exemple, ou bien le discours, ce fameux discours...
Très beau film à la distribution parfaite (exception faite du prince Charles, un peu mono expressif), à la photo superbe. Mis à part l'épisode du cerf, un peu superfétatoire, un film très réussi, et une évocation intimiste et réaliste de la monarchie anglaise.
Août 1997: Diana meurt dun accident de la route à Paris. Commence alors une semaine cruciale pour lAngleterre, la monarchie et le peuple britannique. Stephen Frears pénètre dans lintimité de la famille royale pour relater, de manière fictionnelle et hypothétique (oui mais pourtant !), la réaction de la reine et des membres de sa famille. Plein de pudeur et de respect, le réalisateur signe un film émouvant et superbement mis en scène. Lalternance entre les images darchives et la fiction est un choix judicieux qui confère une ambiance particulière au film. Rythmé, sobre, parfois amusant, toujours en retenu, The Queen évoque les contradictions dune reine une femme avant tout- emmurée dans ses valeurs, loin dun peuple quelle a toujours servi et quelle ne comprend plus. Frears scrute les émotions de la souveraine, piégée dans ses propres paradoxes. Toujours subtilement, il marque lopposition entre la réaction du peuple, disproportionnée, hystérique et démonstrative à celle de la famille royale, dépassée, incomprise et entraînée dans la tourmente. Le réalisateur ne juge personne : il se contente de montrer les faits. A chacun den tirer ses conclusions. De plus, la musique, justement dosée, est parfaitement placée dans le film. Mais le plus épatant dans cette reconstitution imaginaire du deuil de la famille royale, cest linterprétation incroyable de lactrice Helen Mirren, parfaite, crédible et touchante. A limage du film, elle reste mesurée, simple, mais puissante.
Ayant la carte Pathé illimitée, j'ai été martelé par la bande annonce, le film étant le coup de coeur de Pathé (normal, ce dernier fait parti des producteurs...). L'interprétation me paraissant de bonne facture, je me rendis donc dans ma salle obscure favorite. Pas d'erreur, les acteurs sont brillants. Cependant, le film se traine et parfois l'on s'ennuie. A noter malgré tout l'émotion retranscrite notamment à la fin du film. En conclusion un film à voir, mais pas à tout prix.
un film réussi, bien pensé et bien réalisé qui pose le problème de l'actualité de la royauté dans l'occident du 21ème siècle. Néanmoins, ce film donne à mon avis une vision bien trop idyllique de la vie politique anglaise. Lorsque the queen se lève le matin, on le sait, ce n est pas pour se demander comment elle fera le bien de ses sujets mais pour regarder les cours de la bourse et affuter par achats et ventes son immense fortune. On peut dire que la royauté anglaise est aujourd'hui une entreprise familiale prospère mais elle fait rêver avec ses princes et ses princesses comme les contes de fées du temps jadis. Voilà la seule réalité tangible qui sauve la reine et sauvera la royauté anglaise pendant très très longtemps.
Bien que loin de nos préoccupations franco-républicaines, l'angle choisi par Stephen Frears (la "gestion" de la disparition de Diana par la famille royale britannique) est intéressant. Il critique sans ménagement une monarchie hors du temps et loin de ses sujets. Les personnages sont tranchés, mais avec une certaine richesse, et on évite les clichés (bien que Tony Blair soit "le gentil" de l'histoire).
The Queen revient sur les sept jours qui ont suivi la mort brutale de Lady Diana et tente d´expliquer le silence de la reine. La reine ancrée dans la tradition royale est incapable de comprendre le chagrin du peuple mais va évoluer grâce à Tony Blair quon découvre dans le film, à la fois simple et moderne. Sans être une biographie, le portrait intime et humain de la reine Elisabeth II est réussi grâce au réalisme du film et la perfomance dHélen Mirren qui interprète avec perfection la reine. A noter aussi que la B.O.F. est très belle.
Je ne suis pas un adepte des familles couronnées et la vie de Diana ne m'a jamais passionné mais j'ai beaucoup aimé ce film qui montre bien je pense les dessous ou les coulisses des pouvoirs en Grande Bretagne lors de sa disparition en 1997. C'est très bien filmé et réalisé par Stephen Frears qui ne semble pas se censurer dans sa manière de croquer les personnages principaux et j'ai trouvé que l'interprétation des comédiens est excellente. Un bon film à voir et que je conseille en V.O.
Voici un film que je suis allé voir en raison du pédigré de son réalisateur, sans en connaitre le sujet. je pensais au moins avoir droit à un portrait "vitriolé" de la monarchie britannique ! et bien pas du tout ! Voici un gentil petit navet bien comme il faut, bien pensant, monarchiquement très "clean", and so british, avec un ministre travailliste, gaucho-caviardos, qui aime bien sa quiquine. Le sujet ? La mort de l'idole d'une certaine presse, et les affres de la reine mère : j'y vais ? j'y vais pas ? Complètement sans intérêt. Rassurez vous, même des pesudo-engagés comme Frears ne touchent pas à certaines choses. Effroyablement nul. M'étonne pas qu'on ait aimé çà à Cannes : c'est la même race.
Excellent ! Je vivais à Londres au moment des faits relatés, l'atmosphère y est parfaitement rendue ! J'ai été trés étonné de la part de Stephen Frears, de montrer sa souveraine, désemparée, perdue, remettant en cause son éducation rigide avec une certaine compassion, ce n'est pas vraiment son genre de film, à part peut être pour les liaisons dangereuses. Mais je comprends trés bien, son attachement comme une majorité de Britanniques à leur souveraine, même Tony Blair est bluffé par cette femme digne, qui inspire simplement le respect. Tous les acteurs sont parfaits, criants de vérité, même s'ils ne ressemblent pas parfaitement aux personnages, ils ont réussis magistralement à adopter leurs mimiques. Une mention spéciale pour Helen Mirren, déjà une trés grande actrice en Grande-Bretagne, elle colle parfaitement au personnage, pleine de nuances, elle est la reine ! Bravo à Stephen Frears, le sujet n'était pas facile à traiter, lui aussi nous bluffe !
"Tres bon film , la monarchie britannique est décrite avec simplicité et objectivité , personne n'est épargné , ni meme la princesse Diana. La reine est touchante ,Helen Mirren est tout simplement fantastique en Elizabeth II. A voir!!"
Surtout dégagez-vous de tout a priori. Et vous verrez une réalisation unique, intelligente, bouleversante et dérangeante. Les héroines authentiques ne sont pas au final ce que les medias décident pour les foules irréfléchies et férues de contes. Des acteurs stupéfiants de talent. Une oeuvre qui nous empeche de juger qui que ce soit, seulement de nous amener à reconsidérer la place de chaque personnage.
Un très bon moment de cinéma que cette reine découverte sous un jour nouveau et inattendu grâce à Stephen Frears, réalisateur qui dépeint la classe politique britannique sans égal et non sans humour. Bravo à Helen Mirren et Michael Sheen (Tony Blair) pour leur métamorphose stupéfiante !