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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 octobre 2006
Un film drôle, touchant et émouvant Du grand Stephen Frears et une Hélène Mirren qui na pas volé son prix dinterprétation à la Mostra de Venise. Sa ressemblance physique et gestuelle avec la véritable « Queen » est tellement frappante quon finit par oublier lactrice pour laisser place à une reine oscillant entre froideur et sensibilité. On découvre non seulement la vie dElisabeth II à la mort de Diana, la façon dont elle a géré cette crise en tant que monarque mais on découvre également une femme face à ses doutes, ses interrogations, ses sentiments sur son pays quelle croyait connaître et maîtriser. De reine autoritaire et conservatrice, on en vient à rencontrer la femme humaine qui ne sait comment réagir au décès de son ex-belle-fille, qui se voit recevoir les critiques de son peuple quelle aime tant avec ce flegme britannique tout en étant touchée au plus profond delle-même. Un film émouvant, un zeste dhumour britannique quon aime tant, mixé à des images darchives qui ne vous laisse plus distinguer la réalité de la fiction et vous obtenez un film dune grande qualité.
j'ai vraiment été touché par l'interprétation d'Hellen Mirren. A travers elle, j'ai vu une femme qui avait affronté avec dignité toutes les épreuves que le destin avait mis sur sa route et qui, du jour au lendemain, s'est retrouvée haïe, maudite et salie par le peuple qu'elle gouvernait depuis un demi siècle. Mais elle a su affronté cette nouvelle épreuve et a prouvé au monde entier que c'était une femme forte, dévouée à sa famille et son peuple. Tony Blair est également très bien interprété.
Si on ne s'intéresse pas au people, si la mort de la princesse Diana ne vous a pas touché, si le fonctionnement de la monarchie anglaise vous laisse indifférent, alors se film vous ennuira
Le film est très interessant et permet d'avoir une vision peut être plus juste de la manière dont la reine Elisabeth fonctionne. Comme elle le souligne à la fin, elle n'a pas été élevée pour donner l'image d'une monarchie de paillette et d'émotions clinquantes, elle est d'une époque où les sentiments étaient une chose vulgaire qu'on n'offrait en pature ni à ses intimes, encore moins aux journaux ou à la télélvision, et où on ne mélangeait pas le show biz avec les têtes couronnées. Rappelons à ce titre qu'elle avait encoyé Diana en représentante de la famille royale aux obsèques de Grace de Monaco jugeant qu'elle n'avait rien à faire à l'enterrement d'une actrice (et qu'elle n'avait d'ailleurs pas assisté à son mariage pour les même raisons)...Autre temps autres moeurs. Là où je serais en revanche plus circonspect, c'est sur l'aspect drôle du film qui m'a complètement échappé...mais le tout est suffisamment habile pour que l'on oublie certaines fois la frontière entre les photos d'archive et le film lui-même, et le travail en ce sens est tout à fait remarquable.
Ayant pour leitmotiv "officiel", le déces tragique de Ladie Diana, ce film s'avere reveler la veritable facette de la reine d'Angleterre à travers son "rapport de force" avec son nouveau premier ministre de l'époque. En effet on entre au coeur d'une conspiration des valeurs monarchiques, et humaines. Le casting reste très réussi ( mis a part le Prince Charles, peu ressemblant a mon gout) Pourtant..je n'ai pas reussie a entrer dans le film. Peut etre parceque je n'arrivais absolumment pas à croire que le film s'appuyé sur de vrais faits, ressentis et actions des protagonistes politiques. Je ne saurais dire ce que j'ai pensé de la fin d'ailleurs, je me suis endormie devant ...^^ Pourtant le film ne m'a pas deplu au point de m'endormir!
Ce film est une vraie réussite, il mélange fiction et images d'archives avec une grande élégance et de manière intelligente. Très vite, le spectateur ne fait plus la différence entre la réalité et la fiction proposée par Stephen Frears. Celui-ci ne cherche jamais à ridiculiser un personnage, il cherche plutôt à tout mettre en oeuvre pour montrer l'ambivalence de ces personnalités hors du commun. Il se dégage ainsi une grande humanité des personnages de Tony Blair et de la reine, celui-ci profite scandaleusement de la mort de Diana pour se rapprocher du peuple tout en dévoilant une certaine forme d'admiration, de compréhension et de respect à l'égard la reine; celle-ci (interprétée par l'incroyable Helen Miren) reste fidèle à elle-même et tente par tout les moyens de dissimuler ses émotions pour garder sa dignité face à cette peur grandissante de ne plus être à la hauteur. The queen est donc un film profondément humain et tout simplement magnifique.
Stephen Frears examine au microscope les quelques jours qui suivirent la mort de Diana en aout 97. Le réalisateur y prend le parti pris de la reine, qui apparaît ici comme une personne humaine et sensible, quoique coincée entre une éducation rigide et un entourage confit dans ses principes. De même, Tony Blair, qui très vite comprend ce quattendent ses concitoyens, joue a fond, en bon arriviste, la carte de sa propre popularité, mais fait tout pour sortir la monarchie de cette crise. La mise en scène est impeccable, Helen Mirren est époustouflante, et le tout est parsemé de véritables perles dhumour british (à voir absolument en VO).
Pour son nouveau film, le réalisateur anglais Stephen Frears a choisi de raconter la réaction de la famille royale à lannonce de la mort de Lady Di. Et il le fait sans condamner ni approuver lattidute dElizabeth II. Au lieu de faire un film polémique, il préfère dresser le portrait dune femme puissante lors dun moment de grand faiblesse. Cest dans les moments où elles se sent seule, incomprise et abandonnée que Stephen Frears a choisi de filmer Elizabeth, afin sans doute de nous la rendre plus humaine et plus attachante. Cependant, même si lon comprend sa douleur, le réalisateur évite de nous la présenter comme une martyre et ne nous pousse pas à nous apitoyer sur son sort. Mais le film montre aussi les réactions de divers autres personnes et leur attitude envers la souveraine. Tony Blair, tout juste nommé Premier Ministre, a donc une place importante dans The Queen. Frears fait également son portrait et nous montre un homme qui nest pas encore très à laise dans sa fonction et qui comme la reine se sent un peu seul et perdu. Grace à ce personnage, ainsi quau peuple, Stephen Frears démultiplie les points de vue sur la mort de Diana et nous laisse libre de choisir quelle réaction trouve-t-on la plus honorable. Cependant, on regrettera que lensemble, qui offre de belles prises de vue accompagnées de musiques bien choisies, manque cruellement de dynamisme : même si The Queen raconte une histoire passionnante et originale, cest quand même un film un peu mou. On regrette également que le film, manquant quelque peu de relief, sonne parfois un peu creux et ait au final moins de chose à dire quon lespérait. En fait, si le portrait dressé par Stephen Frears est réussi, cest grâce à limmense talent de son actrice principale, Helen Mirren, excellente du début à la fin. La plus grande qualité de The Queen, cest de posséder une actrice aussi brillante.
Trois étoiles pour ce docu-fiction. Les plus sont la mise en scène, la performance des acteurs (petit bémol pour le role de Blair), les décors et surtout l'immersion dans un monde coupé du "monde". Et c'est à ce moment là que vient quand même une petite nuance qui fait rater les 4 étoiles c'est le trait forcé de la monarchie, qui frise par moment le cliché. Je vous le conseille malgré tout...
J'aime énormément le cinéma anglais, notamment celui de Stephen Frears et celui de Ken Loach, et je dois dire qu'une fois encore, je n'ai pas été déçue. Il est vrai que je ne suis absolument pas une spécialiste de ce microcosme très particulier qu'est le monde fermé de la famille royale et la monarchie anglaise (je ne lis pas suffisamment Gala), mais j'ai adoré l'intelligence de ce film, qui, loin de traiter ce terrible événement (la mort de Lady Di) en une soupe de larmes et d'appitoiements, aborde la chose avec beaucoup une retenue....so british. Helen Mirren, exceptionnelle et d'une saisissante ressemblance, est littéralement investie par son personnage et nous offre le portrait d'une reine toute en nuances : au fond, derrière cette froideur et cette "inhumanité apparentes qu'on a reprochées à Elisabeth II , il faut voir une femme qui a appris à réagir en tant que reine, et non en tant qu' "être humain", une femme qui a fermé son coeur aux émotions, une femmme qui est prisonnière de l'étiquette et des protocoles, une femme qui a été formée par la monarchie et qui ne connaît rien d'autre...Ne le dit-elle pas elle-même à la fin du film, à Tony Blair? C'est cette profonde subtilité que j'ai beaucoup aimée dans le film de Frears, car il aurait (trop) facile de tirer à boulet rouge sur cette femme...On en arrive à comprendre la reine et à être touché par ce décalage entre l'esprit vieillissant de la monarchie et les torrents d'émotion d'un peuple, qui, lui, a largement dépassé le dilemne cornélien raison politique /raison du coeur.....Bravo!!
Presque un documentaire, on passe un bon moment devant ce film rempli d'émotions. Neanmoins, il n'apporte finalement rien de nouveau. Dommage car les personnages sont bien reussis.
Après le tragique accident de Diana Spencer, les calomnies les plus fétides se sont déversées sur la famille royale, et sur la Reine en particulier, accusant cette dernière de meurtre, de racisme, de manipulations juridiques. Cette boue très lucrative pour les média, a circulé dans de nombreuses bouches qui ont mis des années avant de s'épuiser. Les versions les plus angéliques sur l'ex-princesse se sont par contre multipliées, la présentant comme une souffre douleur, voire comme une sainte, à qui certains vouent encore un culte indéfectible. Avec le recul du temps, les imaginations débridées se sont apaisées et l'initiative de Stephen Frears arrive à point nommé. Elle est d'autant plus salutaire qu'elle rétablit avec dignité et sobriété, tant dans la mise en scène que dans le jeu formidable des acteurs, un certain équilibre des faits. Le moindre effort de curiosité historique concernant la reine aurait pourtant suffit à ne pas abonder dans le sens des élucubrations qu'on a entendues et lues, et à mettre en évidence le paradoxe du peuple anglais que montre parfaitement bien le film. Ce peuple qui exige de sa Reine les mêmes caractéristiques qu'il a critiquées. Des qualités qui forcent l'admiration, font la fierté des anglais, et leur raison de conserver la monarchie, mais qui ne rendent pas forcément sympathique celle sensée les incarner : capacité à refouler l'humiliation, obligation à se montrer impartiale et digne, au risque de taire sa colère ou sa douleur, absolu respect des traditions mais aussi de sa parole, sens du devoir allant jusqu'au sacrifice. Qualités qui se font d'autant plus rares qu'elles entrent plus que jamais en conflit avec notre époque marquée par l'envie frénétique de paillettes pour le paraître, et de la médiatisation grandiloquente de l'être.
On s'y croirait. Avec Helen Mirren en tête, bluffante. On est frappé d'entrée -on s'en doutait- par le décalage entre notre monde et cette famille Royale emmurée hors du temps, du coup, de pas mal de choses en fait. Exemple avec l'anecdote de la thérapie de deuil des jeunes Princes par la chasse à courre. Si peu nous est révélé des protagonistes sur le fond (Elisabeth rigide, Blair ambigu, Duc d'Edimburg vieux con, Charles poltron, etc...), on retient en revanche l'hypocrisie politico-médiatique totale de cette semaine post-Diana. Ou comment la masse "peoplisée", manipulée reproche à sa vache sacrée son aveuglement... pour mieux oublier le sien. Au final il me reste de ce film une impression de démesure et de futilité: est ce que cela justifie qu'on en reparle 9 ans après? est ce que cela justifie un film? Et si c'était justement ça le message de S. Frears?
Pas mal du tout. L'idée de se servir de l'épisode Ladie Di pour suivre et analyser avec finesse les mutations et les glissements de pouvoir de bas en haut de la société anglaise est très stimulante. De plus, le tout est centré autour d'une thématique directrice simple et forte : les relations entre la reine et Blair, avec au passage une jolie critique de Blair (ainsi que de l'Institution royale surannée). Seul ombre au tableau : le sérieux et l'empathie avec lesquels est traité l'affaire Diana. Mais ce n'est pas bien grave dans la mesure où cela permet peut être de mieux comprendre ce qui c'est passé. De toute façon, la performance de Helen Mirren justifierait à elle seule de voir le film.