Derniers Avis : The Queen - Page 19

Très bon film, le réalisateur réussit à montrer le fossé d'incompréhension existant entre la reine et ses sujets, tout en utilisant un humour de qualité.

“Il est agité, le sommeil de la tête qui porte la couronne » écrivait Shakespeare…près de quatre cents ans plus tard, je me demande si c’est toujours vrai…que montrerait un encéphalogramme ? Une tempête sous un crâne ou le calme plat, calme suffisant d’une vieille monarchie déconnectée du monde, ignorant qu’il y a des gens en dehors de Buckingham, puérilement accrochée à une vieille étiquette qui ne colle plus au bocal…à peu près vide, le bocal, d’ailleurs…Une monarchie qui se trompe de siècle, qui se recueille devant la dépouille d’un cerf mais pas devant celle de la princesse de Galles…A propos, un qui en prend pour son grade, (et il est élevé, le grade ! le grand consort, pensez donc !) c’est Philippe, obsédé par la chasse et la prétendue supériorité de sa royale famille…Charles, quant à lui, inspirerait presque de la sympathie…le pauvre, il faut reconnaître que ça ne doit pas être drôle tous les jours…mais il n’est pas non plus au premier rang de ma liste de personnes à plaindre…
On pourrait appeler ça : “Blair save the queen”. C’est en effet le sauvetage de la reine par Tony Blair pendant les quelques jours qui ont suivi la mort de D.Spencer, les acteurs sont formidables, notamment Helen Mirren, observation fine et mesurée, bref, le film est pétri de qualités…mais j’ai un gros problème : je n’en ai rien, mais alors vraiment rien à cirer de la reine d’Angleterre, je dirai même que ça m’emmerde prodigieusement !!!

Ah chère Reine d'Angleterre... Personnage tellement public, si décrié, si exposé et pourtant si secret et si peu connu.<br><br>
Dans <i>The Queen</i>, Stephen Frears nous présente Elizabeth II dans son intimité la plus profonde à travers les traits tellement réalistes et la performance remarquable d'Helen Mirren.<br>
Au fil du film, on finit par se découvrir de l'empathie pour cette reine si seule en définitive... Coincée entre obligations royales (et séculaires) et obligations de modernité.<br><br>
Le jeu des acteurs est en tous points parfait. Que ce soit, Helen Mirren (The Queen) justement ou Michael Sheen (Tony Blair), ils incarnent totalement leurs personnages. Ils SONT ces personnalités.<br>Par ailleurs, le film se base sur une chronologie simple à suivre, une durée d'un an regroupant la mort de la princesse de Galles et l'élection de Tony Blair.<br><br>
Les rapports Reine - Premier Ministre, oscillant sans cesse entre soumission et conseil, nous dévoile un côté très méconnu de la classe politique anglaise... En tout cas, durant cette période.
Les relances régulières et les tentatives désespérées de Tony Blair pour sauver la monarchie et sa reine face au courroux du peuple anglais lors de la mort de Diana n'ont de cesse de nous émouvoir et de nous inciter à voir Elizabeth II sous un angle plus humain.<br><br>
Au final, Stephen Frears maîtrise parfaitement son sujet et nous accroche jusqu'à la fin grâce à ce film instructif, touchant et divinement interprêté.

« The Queen » n’est ni un documentaire hagiographique ni un pamphlet révolutionnaire. C’est un film sensible et percutant que Stephen Frears et son scénariste virtuose Peter Morgan offrent à notre réflexion, près de dix ans après la mort de Diana. La Reine Elisabeth II (Helen Mirren est coutumière des rôles de souveraine et y excelle) en ressort grandie tandis que le Prince Consort fait l'effet d'un rustre auquel elle oppose un silence poli et le démenti des faits. Une Reine qui, non contente de conduire seule un véhicule tout-terrain, s’y connaît en mécanique (scène haletante en pleine forêt, ne la manquez pas !) Mais les séquences les plus fortes sont celles du dialogue muet de la souveraine avec le cerf de quatorze bois : ce cerf « impérial » symbolise-t-il la Reine ou Diana ? Le génie du scénariste est de ne pas nous imposer de solution. Similitude de destins : Diana, harcelée et poursuivie, la Reine, désavouée et menacée, le cerf, traqué et aux abois. Devant quelle dépouille la Reine s’incline-t-elle les yeux pleins de larmes ? A-t-elle pris sa décision devant le cerf ? Scène incroyable faisant le lien entre deux époques irréconciliables, celle du pouvoir absolu et de ses chasses à courre, celle de la monarchie constitutionnelle qui vacille parce qu’une Princesse n’a pas eu l’hommage que le peuple réclamait pour elle, et qu’un Premier Ministre va sauver au terme d’affrontements verbaux feutrés dont ce monde a le secret. Le protocole est respecté dans des scènes d’une drôlerie calculée. Le respect se mesure-t-il à la profondeur des révérences ? A Londres Elisabeth éprouve un choc devant les cartes d’hommage à Diana, coups de poignards pour la monarchie. Elle se reprendra et Tony Blair fera figure de sauveur, non sans auto-dérision de sa part car il est lucide. Notons l’excellence de Michael Sheen, en jeune premier ministre fringuant aux colères passionnées, tandis que le personnage du Prince Charles est insignifiant, et que les deux enfants sont invisibles.

Une réussite parfaite. Tout le contexte de l'époque est remarquablement retracé, aussi bien que tout ce que chacun peut imaginer avoir été la relation entre Diana et sa belle famille. D'une certaine façon, il y a un écho à l'excellent Palais Royal de V. Lemercier, qui montrait l'autre facette et tout ce qui se passait avant mort de la "princesse du peuple" : à savoir que chacun se met en scène comme il l'entend, en fonction du rôle qu'il s'attribue. La reine (fabuleuse Helen Mirren) comme simple gardienne de l'institution, c'est-à-dire du Royaume Uni, tout simplement, dépourvue du droit de voter, la princesse décédée, en contemptrice de cette même institution qui, seule, lui a permis de jouer le rôle de "princesse du peuple" qu'elle s'est attribuée. Avec un M. Sheen fantastique en Premier ministre qui prend de plus en plus conscience de ce que signifie et sa tâche (qui n'est pas que des coups de comm' manigangcés par A. Campbell/M. Bazeley) et celle de la reine... Deux scènes fabuleuses : la reine perdue au milieu d'une rivière et faisant face au cerf que son crétin de mari pourchasse ; et la petite fille devant les grilles de Buckhingham qui ne veut pas que la reine dépose les fleurs en souvenir de Diana, parce qu'elle veut les lui offrir à elle-même.

Film inutile et affligeant qui se contente de broder sur tout ce qui a pu se dire (et s'écrire) sur Diana. La "vérité" de l'intérieur. Mais quelle vérité ? Oui, elle n'a jamais vraiment été admise par sa majesté La Reine, et alors ?

A priori le sujet du film ne m'interessait pas plus que celà, mais traité subtilement par un grand réalisateur , et magnifiquement interprété par H Mirren qui EST vraiment " The Queen ", j'ai été captivé jusqu'au bout . L'ambition d'un jeune premier ministre , une famille royale deconnectée de la réalité vraiment , un autre monde , mais aussi ,terriblement humain.

En sortant, une grande bouffée d'oxygène. J'étais émerveillé et sous le choc. Je n'ai pas eu le temps de rester jusqu'à la fin du générique, mais c'était comme si la musique du générique me suivait dans la rue. Ce film est un film d'une très grande qualité. Le portrait de la reine et touchant, sublime, beau, sensible, d'une vérité incroyable. Helen Mirren, qui prête ses traits au personnage, n'est plus la même et on retrouve une véritable souverraine, croquante, bouleversante, incroyable. Le réalisateur sait ce qu'il fait! Il tient son sujet à fond et fait participer les acteurs autant que les spectateurs. Ce film m'a beaucoup touché, notemment grâce à la perfomance des acteurs, mais également et surtout grâce à la pertinence du réalisateur et aux trouvailles scéniques extremement nombreuses. Mon passage préféré: quand la reine est adossée à sa Rover, et qu'elle voirt le cerf, un moment extrême du cinéma, on ne peut plus beau. A voir absolument, ce film est indispensable. Avec tout le respect que je porte à ce film, à ses acteurs, à son réalisateur: BRAVO!!!

Quel ennui ... incroyablement fade, ces scènes raviront les fans de Stephane Bern. Les autres, comme moi, partiront discrètement 30 minutes avant la fin de la séance.

Je suis allée voir ce film par erreur et en plus en VO. A priori, rien pour me plaire.Et bien, je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Bien sûr, Diana est la méchante et la famille royale est gentille. C'est un peu simplet comme vision mais après tout pourquoi pas, nous ne partagions pas leur intimité. Par contre, cela a confirmé une chose, c'est que la famille royale est "engluée" dans mille ans de tradition et de protocole et qu'il n'est pas toujours aisé de s'en sortir.
Pour conclure, il m'est arrivé d'aller voir des films par envie et d'être bien plus déçue que je ne l'ai été pour celui-ci.

plus vrai que nature....the queen! vraiment très british. A voir absolument si vous aimez traverser la Manche!

Evidemment seul un britannique pouvait s’attaquer a un tel film et c’est le cas avec Stephen Frears l’un des réalisateurs anglais les plus complets de ces dernières décennies a la fois capable de proposer des films intimistes et engagés comme My Beautiful Laundrette (86) – Prick up your ears (87)-ou The Snapper (93) mais aussi de plus grosses productions et c’est donc lui qui s’attaque a ‘The Queen ‘ sur un scénario de Peter Morgan.
Le sujet de ce film se situe durant les jours suivants la mort tragique de Lady Diana a Paris , et la manière dont cet événement médiatique sans précédent est vécu par la famille royale , Tony Blair(excellent Michael Sheen)vient d’arriver au poste de premier ministre et tandis que la famille royale qui s’est détaché de la princesse depuis quelque temps déjà s’interroge sur l’attitude a adopter le peuple de la rue commence a remettre en cause l’autorité royale d’autant que la reine et ses sujets ont fuit dans leur retraite champêtre de Balmoral ne faisant pas le moindre commentaire sur la disparition de celle qui était devenue la sœur ,la fille , l’enfant ,la protégée , de tout le peuple anglais.Malgré ses convictions politiques profondes Tony Blair va tenter de rapprocher la reine du peuple. La première chose qu’il convient de dire c’est pas une seule seconde ce film n’est ennuyeux ni rébarbatif comme on pourrait le craindre ,au contraire mêlant séquences d’archives et scènes filmées nous sommes face a un film dynamique malgré sa lenteur volontaire.Helen Mirren qui interprète le rôle délicat d’Elizabeth II est époustouflante , elle habite totalement son personnage et parvient a nous faire ressentir et comprendre toutes les difficultés de régner sur un peuple et un pays dans une société en pleine évolution avec le poids des siècles de traditions.elle y est vraiment incroyable évitant le piège de la caricature et donnant a son personnage cynique stéréotypée une profondeur humaine et attachante

Excellent real-film politique sur la période de la mort de Lady-di.
Les acteurs ont été choisi en fonction de leur ressemblance avec les protagonistes de l'époque (excepté le prince Charles). L'ensemble du film donne une reconstitution de ce drame de façon assez réaliste et intelligente, avec une analyse très fine de la psychologie des différents personnages.
Stephen Frears a signé là un film très fin et très bien construit.
De tels films sur des événements politiques majeurs de notre histoire, on en redemande

J'allais voir ce film avec des pieds de plombs casi contrain d'y aller. Et pourtant, j'en suis ressorti avec un grand sourire:-)
Un trés bon film, une ressemblance scotchante entre Helen Mirren et cette "bonne vieille" reine. Des performances d'acteur qui sont à relever. Quel jouissance d'etre une petite souris dans la famille royale durant cette dure épreuve. Une réussite, de ne pas faire un portrait caricatural à la Sun. Un film utile, qui permet de voir un trone bancale et non en pleine gloire comme beaucoup de film l'ayant fait auparavant. Je conseille donc ce film pleins d'humour à l'anglaise.

Ce film est vraiment trés beau, la reine se remettant en question sur les liens qu'elles avait avec la princesse Diana, il est toujours interessant d'aprendre sur la famille royale et la politique de la Grande Bretagne une histoire a en coupé le soufle ou tous le peuple soufre sous la mort tragique de cette personne importante au yeux des anglais, le jeu d'acteur dans ce film est vraiment trés bien fait on apprend sur la facon de salué la Reine tous ces moindres details qui font de ce film un pur chef d'oeuvre. Il y a des passages trés comique qu'on aprecie on s'attache avec les personnages on voit la famille de Tony Blair qui est completement banal comme toutes les autres foyers,les décors sont beaux a voir,un film qui est trés facile à aprecier rien a dire,pour ceux qui veulent encore en savoir plus sur la tragedie de l'accident de Diana et connaitre les impacts sur la famille royale aller voir ce film car il est trés bien fait.