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Fabrice G
117 abonnés
389 critiques
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4,0
Publiée le 30 octobre 2006
"The Queen" est un film remarquable, alors qu'on pourrait être rebuté par un sujet qui semble sentir le formol, on se retrouve devant une histoire (dont tout le monde se souvient) vraiment passionnante... la réaction de la Reine semble si incompréhensible face au drame que traverse le peuple anglais que seul un excellent réalisateur, anglais de surcroît, comme Stephen Frears pouvait nous dresser le portrait d'une femme finalement très complexe... et qui va se résoudre à suivre les conseils d'un Tony Blair au sommet de sa gloire à cette époque.
Un excellent drame politique mais surtout humain sur la personnalité de la reine d'Angleterre , un regard critique et touchant sur tout un pan de la royauté . Choisissant avec beaucoup d'intelligence la période du deuil de Lady Diana et des évènements qui suivirent , le scénario raconte avant tout le contraste des époques sous la forme d'une satire politique mais impose surtout un regard observateur et poétique sur le vrai visage de la reine , qui surprend et trouble de douceur et de vie . Actrice d'exception , Helen Mirren apporte a son personnage une élégance et une froideur parfaite et qui offre un contraste saisissant avec les scènes d'émotions , les vraies moments de la reine souvent coupés par le côté admirateur et observateur de Michael Sheen ou encore la patience d'un ancien comme James Cromwell . Plein de poésie et de tendresse , Stephen Frears filme sa reine comme une personne enfermé par un destin et une fonction tracé , mais qui s'envole sur certaines scènes aussi brillante et magique que celle du cerf . Un excellent biopic , très touchant , surprenant et porté par Helen Mirren exceptionnel !
The Queen de Stephen Frears est un excellent film, une réalisation simple et discrète mais très élégante, totalement au service de son sujet, des acteurs parfait et un scénario très solide qui raconte les évènement qui suivirent la mort de lady Di. Le film se révèle être une excellente satire de la vie politique anglaise que cela soit au niveau du gouvernement, ou au niveau de la famille royale (le prince Charles qui craignant des attaques contre sa mère s'empresse de prendre ses distances avec elle, et le prince consort complétement taré), le film est souvent drôle, parfois cruel. Mais au final le portrait qui est fait de la reine est celui touchant d'une femme prisonnière de son éducation traditionaliste, qui toute sa vie s'est entiérement donné a sa charge et qui tout d'un coup se heurte a l'incompréhension de son peuple et de son entourage. The Queen c'est, comme le dit Tonny Blair dans le film, une leçon de survie, la reine décide de s'adapter a son époque, a son peuple allant a contre courant de tous ses principes rigide. Très bon film.
Ce qui est bien dans ce film, c'est qu'on y croit à fond. On se voit fréquenter et vivre avec la reine et son entourage. Hellen Mirren quant à elle, est géniale! Mais ça ne capte pas vraiment. Ca n'apprend pas gran chose sur les coulisses de la cour. J'en suis sortie mitigée, mais amoureuse de Mirren.
Un épisode particulier de la vie de la reine d'Angleterre : la période de la mort de son ex-belle-fille, Lady Diana. La satire est très objective et ne manque pas de mordant (la monarchie d'un côté, et Lady Diana et le peuple de l'autre, en prennent chacun pour leur grade...). On reconnaît bien-là la patte de Stephen Frears. Pour autant, le film n'est jamais vraiment passionnant, même s'il est vraiment intéressant. Helen Mirren est très bien dans le rôle titre, mais c'est Michael Sheen, dans le rôle d'un Tony Blair plus vrai que nature, qui est le plus impressionnant. Plaisant et... so british !
J’avais adoré Dirty pretty things de Stephen Frears, The Queen qu’il a réalisé ne m’a pas déçu. Il pose sa caméra dans l’intimité de la monarchie anglaise, et notamment la méconnue Elizabeth II. Tout cela se passe dans un contexte très particulier, la mort de la princesse de Galles Diana. On y découvre la gestion de la crise de confiance qui en a suivi et qui a ébranlé la monarchie. Avec une Helen Mirren plus vraie que nature dans son rôle en tête d’un très bon casting. Le scénario est prenant et la mise en scène efficace. C’est propre !
Ce film qu décrit la gestion de la crise "mort de Diana" entre Tony Blair et Buckingam Palace n'est pas dénué d'intérèt....est il fidèle à la réalité ? les personnages royaux sont ils réellement ainsi : un Duc Philip qui ne comprend rien, un princ e Charles plutôt sympathique, une Reine Mère un tant soit peu méchante, une Reine à la fois humaine, décalée par rappor tà son peuple et au final femme d'Etat ? Après avoir vu le film, j em'interroge et je ne sais et donc je ne sais pas pourquoi quelqu'un a trouvé utile de raconter cette histoire maintenant....sauf pour que je me pose ces questions peut être.
Pas facile à assumer, la réalisation d'un biopic sur la Reine! Toutes les autorisations à obtenir, la réputation des personnages à respecter (presque tous sont encore en vie); bref, pas le droit à la moindre erreur. Même chose pour les acteurs! Et tous repectent brillamment leur engagement! Helen Mirren est éblouissante de justesse (Oscar mérité), la photo est sublime (les différentes parties de chasse ou les promenades dans les vallées anglaises, le cerf,..) et le scandale qui a entaché la famille royale la semaine qui a suivi la mort de Diana est bien rendu à l'écran. C'est d'ailleurs la période idéale pour un film, car les sentiments de la Reine, d'habitude très discrète à ce niveau, sont mis à nu. Réussi à tous les niveaux, ce film est dans les meilleurs biopics que j'ai vus; ni trop long, ni trop court et aucune perte de rythme.
Apparemment la vie d'une reine n'est pas toujours facile, surtout quand son ex-belle fille décède dans un accident de voiture avec son nouveau compagnon. Stephen Frears nous fait revivre la semaine tumultueuse qu'a vécu Elizabeth II après la mort de Diana dans un film digne et vraiment intéressant, même s'il ne nous apprend pas grand-chose étant plutôt tourné sur la psychologie de la reine et la façon dont elle a vécu le drame avec sa réaction, très mal comprise à l'époque par ses sujets. Hélène Mirren incarne parfaitement la reine dans une interprétation royale qui rend honneur à Elizabeth II.
On a l'impression de regarder les Feux de l'amour en version artistiquement superbe et avec de nouveaux personnages. L'histoire est inintéressante au possible, mais elle est bien racontée. A voir avec Mamie.
« The Queen » nest ni un documentaire hagiographique ni un pamphlet révolutionnaire. Cest un film sensible et percutant que Stephen Frears et son scénariste virtuose Peter Morgan offrent à notre réflexion, près de dix ans après la mort de Diana. La Reine Elisabeth II (Helen Mirren est coutumière des rôles de souveraine et y excelle) en ressort grandie tandis que le Prince Consort fait l'effet d'un rustre auquel elle oppose un silence poli et le démenti des faits. Une Reine qui, non contente de conduire seule un véhicule tout-terrain, sy connaît en mécanique (scène haletante en pleine forêt, ne la manquez pas !) Mais les séquences les plus fortes sont celles du dialogue muet de la souveraine avec le cerf de quatorze bois : ce cerf « impérial » symbolise-t-il la Reine ou Diana ? Le génie du scénariste est de ne pas nous imposer de solution. Similitude de destins : Diana, harcelée et poursuivie, la Reine, désavouée et menacée, le cerf, traqué et aux abois. Devant quelle dépouille la Reine sincline-t-elle les yeux pleins de larmes ? A-t-elle pris sa décision devant le cerf ? Scène incroyable faisant le lien entre deux époques irréconciliables, celle du pouvoir absolu et de ses chasses à courre, celle de la monarchie constitutionnelle qui vacille parce quune Princesse na pas eu lhommage que le peuple réclamait pour elle, et quun Premier Ministre va sauver au terme daffrontements verbaux feutrés dont ce monde a le secret. Le protocole est respecté dans des scènes dune drôlerie calculée. Le respect se mesure-t-il à la profondeur des révérences ? A Londres Elisabeth éprouve un choc devant les cartes dhommage à Diana, coups de poignards pour la monarchie. Elle se reprendra et Tony Blair fera figure de sauveur, non sans auto-dérision de sa part car il est lucide. Notons lexcellence de Michael Sheen, en jeune premier ministre fringuant aux colères passionnées, tandis que le personnage du Prince Charles est insignifiant, et que les deux enfants sont invisibles.
Film intelligent sur une institution anachronique dans notre société. Au travers de la mort de Diana, qui sert de prétexte à la description du rôle de la royauté qui fut terni par son protocole millénaire, Stephen Frears nous narre les arcanes d'une verrue aussi coûteuse qu'inutile que la famille royale. Ils sont tous aussi débiles les uns que les autres. Le prince consort, sorti tout droit d'un asile. La reine mère, qui a plus sa dans un mouroir. La reine elle-même, magistralement interprété par Helen Mirren plus vraie que nature, coupée de la réalité, vivant comme au 16ème, et enfin, notre Tony Blair qui se révèle être véritablement une sous merde. Seule sa femme a le caractère énergique et sensé à l'ambition démesurée. Le prince Charles s'en sort finalement avec les honneurs, paraissant le plus humain de tous, même si l'acteur est loin d'être aussi laid que l'original.
The Queen traite d'un sujet d'actualité encore très présent dans les consciences britanniques. Le film au lieu de critiquer, tend à humaniser un personnage. Une femme totalement dépassé à la fois par les événements mais aussi par les siens. On arrive même à en rajouter une pointe d'humour. Mais maleureusement The Queen cumule aussi les défauts. En effet le fait que tout se déroule entre Buckingham et le 10, Downing street n'efface pas les poussières d'un bon téléfilm. De plus Stephen Frears accumule les paradoxes comme la scène du cerf (dont je ne vois pas l'interêt) ansi que la dualité de Tony Blair... Mais l'ensemble est assez passionnant et Helen Mirren y est impériale. A voir.
Film bien fait, qui mèle fiction et réalité de fort belle manière et permet de comprendre un peu la position de la reine d'Angleterre au moment de la mort de Diana. A noter le caractère surréaliste d'une reine en pleine nature seule et habillée en chasseur, ce qui lui donne une nature plus humaine...