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Un visiteur
4,0
Publiée le 31 octobre 2006
Superbe film de stephen frears, qui nous avait déjà gratifié du trés surprenant "Mrs Henderson présente" ou encore "the dirty pretty things". Il revient ici sur les relations houleuses entre la famille royale et celle qui restera à jamais, Lady Di, la princesse Diana. Sans prendre position de façon ouverte (mais pas loin...) cette reine nous est présentée comme quelqu'un de plus humain qu'il n'y parait. Les rapports complexes entre une princesse (mais aussi un 1° ministre)jeune et moderne, et la rigueur, la tradition d'une reine qui n'a pas choisi sa vie, sont ici décortiqués. Que dire de ce casting parfait, sur lequel trone Helen Mirren, fabuleusement rigide et sincère.
En 2006, le réalisateur Stephen Frears revient sur un épisode historique qui a secoué la famille royale britannique. Il s’agit des jours qui suivirent le décès accidentel de la princesse Diana, avec en point d’orgue la relation diplomatique entre la reine Elizabeth II (Helen Mirren, lauréate de l’Oscar de la meilleure actrice) et le tout jeune Premier ministre Tony Blair (Michael Sheen). D’un côté le conservatisme et le mutisme liés à l’exercice des fonctions royales, de l’autre l’enthousiasme populaire d’un homme fraichement élu. La mise en scène très académique, avec de nombreuses images d’archive, permet de bien saisir les enjeux culturels et politiques de l’époque. Bref, un film intéressant qui, en étalant au grand jour le fonctionnement de Buckingham Palace, préfigure la série « The crown ».
Stephen Frears est à son meilleur niveau avec cette admirable "reconstitution" de l'intimité de la famille royale britannique, la Reine en tête.
Le scénario est construit dans un premier temps autour de l'élection du premier ministre Tony Blair puis il se centre sur la semaine qui a suivi la disparition de Lady Diana en août 1997. Ce film, loin d'être un film politique, un "Gala" animé ou le docu-fiction pesant que je craignais, offre beaucoup de moments de drôlerie irrésistible (surtout lors des parallèles entre les attitudes de la famille royale et celle du premier ministre) et d'émotion sans jamais tomber dans la sensiblerie qu'aurait pû suggérer la "présence" permanente de Lady Diana disparue. L'une des plus belles scènes nous montre la Reine faire une rencontre impromptue avec... un cerf majestueux (dont le sens métaphorique sera lumineux pour ceux qui iront voir le film).
Helen Mirren, extraordinaire en Elisabeth II, confirme sont talent de comédienne exceptionnelle par une interprétation toute en finesse et une gestuelle mimétique de grande classe. Il faut la voir s'asseoir, tendre la main avec rigidité ou marcher en chaussures de jardinage pour apprécier la palette de sa composition. Michael Sheen est tout aussi crédible en Tony Blair maladroit et ignorant du protocole royale (ses rencontres avec la Reine sont irrésistibles).
Chaudement recommandé, ce film s'adresse à tous ceux qui aime le vrai cinéma et surtout à ceux qui (tout comme moi) sont allergiques aux Tabloïds et autres papiers people. En effet, Frears a eu le bon goût de ne pas flatter l'avidité du peuple en ne nous positionnant pas en voyeur mais bien en complice de coeur et d'esprit de cette Reine mythique. Un must.
Je m'attendais à un film sur la reine d'Angleterre Elizabeth 2, et c'est ce que j'ai eu mais j'ai surtout eu en sus beaucoup de T. Blair de Lady Diana, car ce film se concentre uniquement sur la gestion de la crise politique qu'avait entrainé le décès de lady Diana en 1997. Cela n'empêche pas d'en apprendre un peu sur la reine, et les usages de Buckingham entre autres et cela permet de refixer certains souvenirs de cette époque et du décès tragique de la princesse. Ce n'est ni un mauvais, ni inintéressant mais cela reste assez plat.
Un film intelligent que je dirais même engagé au fond. En effet, le film s'attaque tout de même à la famille royale et plus précisemment à la reine, ce qui demande un certain courage mine de rien. Ce qui fonctionne le mieux dans ce film est bien évidemment le scénario, qui est d'une efficacité redoutable. Le coup de génie est d'avoir réussi à mettre en avant les intrigues familiales ainsi que les intrigues politiques, sans jamais nous perdre. Il est vrai que le scénario est écrit bien précisemment, ce qui nous permet de suivre et de comprendre la complexité de la situation. Ces deux intrigues permettent au film de trouver un rythme soutenu, cela étant aidé par des acteurs au rendez-vous et tenant la barque. Ce soucis de bien faire est aussi ressenti dans la réalisation, les plans ainsi que dans le montage. Un petit bémol au niveau de la musique, qui ne m'a pas beaucoup marqué et sur le fait que parfois on en sait pas assez sur beaucoup de personnage. Bref, un bon film historique.
La seule chose que je déplore fortement avec ce film, c'est qu'il donne l'impression d'être un peu consensuel. D'être pratiquement dépourvu, sans forcément que la figure de la Reine en soit forcément antipathique, d'un aspect véritablement satirique que l'on pouvait attendre d'un tel sujet. D'où une cruelle absence de véritable fond qui se fait ressentir. D'un autre côté, Stephen Frears joue à fond sur la forte fascination que l'on peut éprouver en pénétrant dans les hautes sphères du pouvoir. Et là, il faut reconnaître que "The Queen" est parfaitement réussi. L'interprétation est un sans-faute. Michael Sheen notamment est un Tony Blair totalement crédible. Helen Mirren personnifie de manière très impressionnante la souveraine britannique et mérite totalement son Oscar. Malgré quelques réserves, le film se laisse regarder sans le moindre ennui et déplaisir.
La « prestation » dHelen Mirren étouffe le film, déjà apathique et indifférent, dont il faut tout de même souligner linutilité du sujet. Réservé aux lecteurs de Paris Match.
Voici donc une bon film, il m'a surpris, je m'attendais à y voir une femme impassible, et finalement cette reine se révèle très humaine. Le film se déroule durant la semaine qui à suivit l'accident mortel de Lady Diana, relatant donc l’inaction de la famille royale, et bien entendu la reine Elizabeth II. Mais une question m'est venu pendant le film, comment le téléspectateur peu t'il se mettre à la place de cette femme, et comment peu t-on la juger? Et bien je trouve que le film répond très bien à ces questions, car Helen Mirren incarne Elizabeth II avec justesse, nous montrant ainsi les responsabilités qui incombent à une reine. Quoi que l'on dise, cette femme est avant tout humaine, elle pensait au bien de ses petits fils, avant de penser à l'avis publique, mais franchement quoi de plus naturel? Bref le film retranscrit très bien la période qu'il aborde. Michael Sheen est également très bon en Tony Blair, la photographie est soignée, et la réalisation l'est également. J'ai parcontre trouvé la musique un peu plate parfois, mais mis appart ça le film est très bon, pas de quoi crier au chef-d'oeuvre, mais c'est déjà un très grand film.
Pour son nouveau film, le réalisateur anglais Stephen Frears a choisi de raconter la réaction de la famille royale à lannonce de la mort de Lady Di. Et il le fait sans condamner ni approuver lattidute dElizabeth II. Au lieu de faire un film polémique, il préfère dresser le portrait dune femme puissante lors dun moment de grand faiblesse. Cest dans les moments où elles se sent seule, incomprise et abandonnée que Stephen Frears a choisi de filmer Elizabeth, afin sans doute de nous la rendre plus humaine et plus attachante. Cependant, même si lon comprend sa douleur, le réalisateur évite de nous la présenter comme une martyre et ne nous pousse pas à nous apitoyer sur son sort. Mais le film montre aussi les réactions de divers autres personnes et leur attitude envers la souveraine. Tony Blair, tout juste nommé Premier Ministre, a donc une place importante dans The Queen. Frears fait également son portrait et nous montre un homme qui nest pas encore très à laise dans sa fonction et qui comme la reine se sent un peu seul et perdu. Grace à ce personnage, ainsi quau peuple, Stephen Frears démultiplie les points de vue sur la mort de Diana et nous laisse libre de choisir quelle réaction trouve-t-on la plus honorable. Cependant, on regrettera que lensemble, qui offre de belles prises de vue accompagnées de musiques bien choisies, manque cruellement de dynamisme : même si The Queen raconte une histoire passionnante et originale, cest quand même un film un peu mou. On regrette également que le film, manquant quelque peu de relief, sonne parfois un peu creux et ait au final moins de chose à dire quon lespérait. En fait, si le portrait dressé par Stephen Frears est réussi, cest grâce à limmense talent de son actrice principale, Helen Mirren, excellente du début à la fin. La plus grande qualité de The Queen, cest de posséder une actrice aussi brillante.
La semaine qui fit trembler la couronne britannique. Stephen Frears nous entraîne dans les coulisses du pouvoir, pour une intéressante réflexion sur son exercice, et les difficultés qui vont avec.
Avec Helen Mirren et Michael Sheen étonnants de mimétisme avec la reine et Tony Blair, les arcanes du pouvoir sont démontées, montrant comment on peut tenter de manipuler l'opinion pour rester en place.
Stephen Frears aidé de son scénariste se servent d'un fait divers terrible qui toucha l'Angleterre pour montrer le quotidien de la cour royale, magnifiquement interprété on a ainsi le droit de voir les coulisses. Le réalisateur s'applique tel un documentaire à être le plus sincère possible. On regrette juste que certains personnages ne soient pas plus travaillés.... critique sur: cthiboy.blogs.allocine.fr
Un film portant sur la Reine d'Angleterre est une affiche alléchante, et on aurait put s'attendre à plus consistant surtout que son règne actuel sur le Royaume-Uni est en passe de dépasser en temps celui de son ancêtre la reine Victoria et a été riche en rebondissements durant ces 59 ans. Le scénario se centre sur la gestion de la part de la Reine du décès tragique de Lady Diana, décédée dans un accident de la route sous le pont de l'Alma à Paris en 1997. Seulement l'évocation de cette tragédie est encore douloureuse pour la famille royale et le peuple anglais ( voir plus), que le réalisateur a opté pour l'intégration de documents vidéos originaux concernant la princesse de Galles au sein de son film. Ces intégrations sont surtout présentes au début et à la fin, mais dès le début, on sent que le portrait de la Reine Elizabeth II ne va pas être tendre. Ainsi, le spectateur est envahit dès le début d'un sentiment de scepticisme, et la peur de visionner un film piloté par une ambiance anti monarchique. Heureusement, le réalisateur, aidé par l'interprétation complexe et impressionnante de Helen Miren, réussit à contre-balancer cette désagréable impression. En effet le portrait fait de la reine Elizabeth II dans ce film est aussi complexe que celui fait par un peintre. C'est ainsi qu'au travers du film le spectateur est envahit de différentes émotions concernant la Reine : au début on est attendris, puis vient la haine, la colère, le dégoût, la pitié, la réconciliation, etc.. On finit par remarque l'utilisation de la métaphore du genre du portrait en peinture pour la réalisation complète du film. Ainsi le réalisateur pose cette métaphore dès le début, mais d'une façon tellement évidente, que l'on sait que l'originalité ne va pas transparaître au profit d'un classicisme ambiant presque lourd. Ceci se rajoute aux intégrations des vidéos docs, qui alourdissent le tout. Ainsi le réalisateur pilote le spectateur sans lui laisser une seule part de critique, ce qui peut provoquer un grand sentiment de frustration. Heureusement, la prestation de Helen Miren tellement complexe, ouverte, respectueuse, subtile et honnête rattrape cette réalisation lourde et peu fine. Au final, l'intérêt de ce film réside dans la prestation magistrale de Helen Miren, rien que pour cela il mérite d'être visionner.