Avis : The Queen - Page 5

Intimité en lieu de la monarchie britannique qui fait de cette œuvre une pièce d'authenticité à part entière. Helen Mirren is THE Queen !

Un film plutôt très intéressant, intense qui nous montre les coulisses de la couronne , les coulisses de la reine et comment elle a manœuvrer avec la mort de diana ainsi que son caractère bien frapper mais également celui de sont mari qu'on sappercoi vite qu'il est parfaitement agassant et mal poli dans sont comportement, sa façon de parler aussi . Un film qui nous montre beaucoup de chose , c'est très instructif. Le casting est parfait en plus d'être à tous et toute a la hauteur . Le film passe assez rapidement trop même car quand il fini on dit déjà ? maos in se dit également sa fini comme cela ? bah cedt compte mais cet aussi positif il vaux mieux cela que un film ou l'on s'ennuie et que l'on trouve le temps extrêmement long et pénible. Un mélange de film est de passage d'archive lors de certain moment qui sont plutôt bien jncurter dans le film et bien utiliser .

résumer :
Ce film raconte les coulisses des rapports entre la reine Élisabeth II et le Premier ministre britannique Tony Blair, montrant leurs rapports de force dans les jours qui suivirent la mort de Diana, princesse de Galles, pour aboutir à un compromis politique sur la manière de traiter son décès, la famille royale britannique ne souhaitant pas que les obsèques revêtent un caractère national et officiel, tandis que Tony Blair avait la volonté de répondre à la demande du peuple britannique, qui réclamait des funérailles solennelles.

Stephen Frears évoque la semaine qui a suivi la mort de la princesse Diana, du point de vue de Tony Blair et de la famille royale, restée muette. Sur la forme, "The Queen" est indéniablement maîtrisé : les plans de la campagne anglaise sont esthétiques, les dialogues bien écrits, et Helen Mirren est impeccable dans le rôle d'Elizabeth II, face à un Michael Sheen fougueux en premier ministre. Mais le film manque un peu de fond. Il creuse certes ses personnages, et propose une réflexion sur la modernité d'institutions monarchiques très traditionnelles, mais on a l'impression qu'il n'y a pas réellement d'enjeux. En somme, un drame bien mené, pas inintéressant mais manquant d'impact.

Une reconstitution parfaitement réaliste et particulièrement bien interprétée qui nous plonge dans les atermoiements de la cour suite au drame du pont de l'Alma. Je n'arrive pas, cependant, à me passionner pour l'histoire.

Un film épatant qui retrace la crise vécue par la Grande Bretagne au moment de la mort de Lady Di. Aidé d’une mise en scène étonnement efficace (et loin de l’austérité habituelle de ce genre de production), Stephen Frears réussit à retranscrire ce moment clé de l’Histoire de la Monarchie britannique en insistant sur le décalage effarant entre les préoccupations de la Famille Royale (recluse dans sa résidence d’été où elle s’adonne à la chasse) et ses sujets (qui pleurent leur Princesse disparue) mais en mettant également en avant le flair incroyable de Tony Blair, fraîchement élu Premier Ministre. A ce titre, le réalisateur évite parfaitement le piège du manichéisme en dressant des portraits en demi-teinte de chacun des protagonistes. Ainsi, il explique la position rigide de la Reine par son éducation et son entourage (son mari irascible, le faible Prince Charles, la Reine-Mère dépassée…) et ne fait pas de mystère autour de l’intérêt politique de Tony Blair face à la situation. Même l’intouchable Lady Di n’est pas épargnée, le film rappelant que le personnage public était bien différent du personnage privé. Mais, "The Queen" est surtout l’occasion d’admirer de formidable performance d’acteurs avec une Helen Mirren époustouflante dans le rôle d’Elizabeth II et un Michael Sheen incroyable en souriant Tony Blair, entourés pour l’occasion de 2nds rôles impeccables (Alex Jennings en Prince Charles, James Cromwell en Prince Phillip, Helen McCrory en Cherry Blair, Roger Allam en conseiller royal…). Par contre, je n’ai pas trouvé le délire sur le cerf franchement indispensable. Reste un très bon film qui dépeint parfaitement la relation si particulière entre la Reine et le peuple anglais.

Au lieu de se plonger dans un film fleuve type biopic, Stephen Frears préfère s'intéresser à un évènement précis de la vie de la reine. C'est en la montrant sous différents aspects, sans chercher à la rendre forcémet sympathique, que Stephen Frears réussit son parti pris. Quand on pense à des films comme La dame de fer, il n y a vraiment rien à voir. Quant à Helen Mirren, elle excelle dans le rôle d'Elizabeth II. Dommage que Stephen Frears ne prenne parfois pas plus le temps de vraiment installer calmement son récit, mais c'est un bon film tout de même.

Un bon film, plutôt bien écrit et qui nous emmène dans un univers qui nous est inconnu. Le rythme est assez lent, les dialogues ne sont pas très marquants, la bande originale est transparente, les décors sont un peu mis de côté. Voilà pour les principaux défauts. Dommage car l'interprétation et le jeu entre la reine et le premier ministre sont intéressants!!

The Queen est-il un drame intimiste dans les arcades de la monarchie britannique ou une satire cruel sur les membres ce royaume ? Le film se situe entre les deux, le ton satirique se montrant dans certaines répliques qui font mouches, particulièrement dans les répliques de l'assistant du premier ministre britannique de l'époque Tony Blair, solidement interprété par Michael Sheen. Helen Mirren est absolument incroyable en reine d'Angleterre vieillissante et aigrie au moment ou la mort de Diana frappe le Royaume-Uni. La réalisation de Stephen Frears est réussi tant on semble dans l'intimité des personnages. On regrettera néanmoins le nombre trop important de longueurs, qui gâchent la continuité du long-métrage, et de la légèreté dont le sujet est traité, sans véritable enjeu.

Le film commence et se termine par la même scène : la visite de Tony Blair à Buckingham. La première met aux prises un chef de gouvernement intimidé et gauche et une souveraine à peine intriguée par son onzième premier ministre, et s'amusant de voir le modernisateur du pays englué dans le protocole, ne s'offusquant même pas de l'effronterie de Cherie Blair, dont les sympathies républicaines ne sont un secret pour personne.

La seconde visite quelques mois plus tard s'achève par une promenade dans les jardins du château à laquelle la reine a invité le leader travailliste et où elle avoue son désarroi devant les manifestations de rejet de ses sujets. Entre les deux visites, un cataclysme a frappé l'institution monarchique : non pas tant la mort de celle que Blair, habilement conseillé, a appelé "la princesse du peuple", mais l'incompréhension puis la colère des Britanniques devant l'absence de réaction de la famille royale.

Stephen Frears dans un montage parallèle nous montre jour après jour, presque heure après heure, les deux lieux où se joue cette tragédie : le château de Balmoral dans les Highlands écossais, et la résidence de Tony Blair (d'abord dans sa circonscription, puis au 10 Downing Street) ; entre les deux, omniprésente, la télévision qui tourne en boucle, témoignant de la montée de l'émotion. Au centre de chacun de ces lieux, la souveraine et son premier ministre, ayant à faire face aux pressions de leurs entourages.

La reine est soutenue dans sa rigidité par son mari, obtus comme un colonel de l'armée des Indes et qui n'a comme seule solution pour détourner les princes Harry et William de leur chagrin que d'organiser une chasse au cerf, et par la queen mother, qui découvre avec horreur que le cérémonial des funérailles choisi n'est autre que celui de ses propres obsèques, qui présentent l'avantage d'avoir déjà été répétées ! Le Prince Charles, ainsi que le conseiller personnel de la reine prennent plus vite la mesure de la faille qui se creuse entre la souveraine et ses sujets. De son côté, Tony Blair doit faire face aux reproches de ses conseillers et de son épouse, qui va jusquà lui suggérer que sa mansuétude pour la reine s'explique sans doute par une indentification de cette dernière à sa propre mère !

Il en est de la mort de Diana comme du 11 septembre : que peut nous apporter de nouveau le cinéma ? Comment faire des images -et du sens- sur un événement qui a déjà produit des images qui sont présentes dans la mémoire de chacun ? Stephen Frears a choisi d'utiliser ces images par le biais de la télévision, se contentant de quelques reconstitutions pour intégrer des gros plans de ses acteurs dans les plans d'ensemble d'époque, et de filmer l'intimité des protagonistes : Blair dans sa cuisine avec son maillot des magpies, ou la reine en robe de chambre...

Ce qui fait aussi la force du film et qui le rend passionnant, loin de tout manichéisme, c'est que le cinéaste des "Liaisons dangereuses" adopte le point de vue de Blair sur la reine, et lui trouve les mêmes excuses : celles de rester fidèle à son serment vieux d'un demi-siècle, et de faire passer ce qu'elle pense être les intérêts du pays avant sa propre vie. Et de fait, on voit aussi une grand-mère sincérement soucieuse de protéger "les garçons", ou une femme finalement très seule au milieu de tant de monde comme l'illustre la très belle scène où le land-rover qu'elle conduit tombe en panne au milieu d'un gué perdu dans les collines, et où enfin elle peut vider son émotion... jusqu'à ce qu'apparaisse un cerf, cousin écossais de celui que rencontrait De Niro dans "Voyage au bout de l'Enfer".

Et puis, impossible de ne pas souligner les performances des acteurs : Helen Mirren, bien sûr, justement récompensée à Venise, qui fait oublier un gabarit et des traits différents de ceux de son illustre modèle par un jeu d'une grande subtilité ; Michael Sheen, qui a déjà interprété Tony Blair dans un téléfilm de Stephen Frears, et qui a le même sourire à la fois séducteur et carnassier que le chef du New Labour. James Cromwell enfin, cantonné aux rôles de méchants dans les films américains ("Space Cowboys", 'I-robot", "L.A. Confidential") et qui incarne ici un prince Philip borné à souhait, appelant sa royale épouse "mon chou"...


http://www.critiquesclunysiennes.com/

Sorti en 2006, The queen revenait sur l’épisode de la mort tragique de Lady Di qui près de 10 ans auparavant, mis dans l’embarras la reine d’Angleterre Elisabeth II et son mari le prince Philip, qui la détestaient et lui refusèrent des obsèques officielles. Rythmé et passionnant, le film de Stephen Frears met en scène avec une grande fluidité l’opposition entre la famille royale, en décalage total sur les enjeux du moment, empêtrée dans des logiques d’un autre âge et plongeant le pays dans l’incompréhension en refusant d’écourter ses vacances d’été, et le premier ministre Tony Blair, qui comprit immédiatement la puissance de l’émotion populaire entraînée par la mort de Diana. Dans ce long-métrage drôle et facétieux, on découvre aussi une reine étonnante – formidable Helen Mirren qui fut auréolée d’un Oscar mérité – qui n’hésite pas à prendre le volant de son 4x4 pour rejoindre une partie de chasse dans son domaine de Balmoral. Tony Blair est quant à lui dépeint très favorablement tout au long du film. Une immersion passionnante dans les coulisses de la royauté et du système politique britannique.

J'ai regardé ça de loin, un peu détachée mais je dois dire que depuis ce film cette bonne vieille Élisabeth me paraîtrait presque sympathique...!

Stephen Frears filme un bras de fer glacial entre une reine dépassée, mais d'une grande force et un peuple aux abois dont la voix est portée par un Blair porté ici aux nues. Tout ça est d'une finesse et d'une drôlerie infinies, c'est intelligent, moderne et parfaitement cadré. Le cinéaste parvient à nous plonger au milieu d'un monde qui nous est habituellement fermé et on se délecte des doutes des puissants et des jeux de pouvoir et de séduction qui peuvent entrer en jeu. Helen Mirren est bluffante : sensible, froide, rongée par le doute, cette reine est plus vraie que nature.

très bonne impression de ce film. Sujet qui aurait pu vite tomber dans le racoleur et pourtant non. Mise en scène tout en finesse et interprétation au top !

Film dramatique se déroulant en 1997 l’année d’élection de Tony Blair et la mort tragique de Lady Diana, ex-princesse de Galles. Le long-métrage retranscrit très bien le fait que le silence de la famille royale durant la semaine de deuil de Diana aurait pu détruire la monarchie sans la volonté de Blair et le changement de position d’Elizabeth II. Un très bon film avec des acteurs pleinement dans leurs rôles à l’instar d’Helen Mirren et Michael Sheen

Légèrement déçu par un film que je croyais plus centré sur la vie d'Elizabeth 2 alors que celui ci traite d'avantage de la mort de Lady Di et de ses répercutions sur les Britanniques.Frears qu'on a connu plus inspiré , dépeint sans rythme et de manière très académique les relations entre la reine mère et son nouveau 1er ministre ,un certain Tony Blair décrit ici sous un angle humain et chaleureux bien loin de l'image austère qu'il reflète en public.Le contraste saisissant existant entre la monarchie incarné par une famille royale conservatrice et l'ambiance moderne et conviviale qui règne au sein de la famille Blair traduit avec justesse l’écart qui sépare la reine de son peuple.La reconstitution tant des décors que des costumes s’avère soignée ,la ressemblance physique des acteurs avec leurs personnages n'apparait pas toujours frappante (cf le prince Charles) sauf pour l'eblouissante Mirren qui livre une superbe composition en monarche découvrant les réalités de son pays.