Mon compte
    Rocky Balboa
    Note moyenne
    3,7
    22981 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rocky Balboa ?

    1 419 critiques spectateurs

    5
    616 critiques
    4
    393 critiques
    3
    95 critiques
    2
    169 critiques
    1
    87 critiques
    0
    59 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2016
    On retrouve dans cet opus le souflle des deux premiers Opus. Rocky est viellissant , son épouse vient de décéder, il n'a pas le moral. Mais on lui propose un combat avec le nouveau champion du monde. Cela va le motiver, et on repart pour une séance d'entrainement d'enfer, et un combat épique au final. Tout y est :de l'action , du fighting spirit et un combat magnifiquement filmé. Un bon moment de cinéma émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Je sais que ce sixième opus marquant la résurrection de Rocky Balboa est considéré par les fans comme le meilleur épisode depuis le premier, malgré tout je ne pouvais m'empêcher de partir sceptique quand à ce "Rocky Balboa"; je veux bien croire que le cinquième épisode mal-aimé n'offrait à Rocky le chant du cygne qu'il méritait aux yeux des fans mais moi j'adore cet opus envers et contre tous et sa retraite, Rocky l'a prise dans le V. Ce dernier combat de rue n'avait déjà pas lieu d'être alors il me paraissait hautement incohérent que Rocky remonte un jour sur un ring, surtout qu'avec un tel postulat on oublie volontiers tout ce qui concernait le traumatisme crânien à l'origine de la retraite de Rocky ce qui me fait toujours tiquer. Mais bon, relativisons, la saga était déjà censée s'arrêter au premier et chaque suite est comme greffée par-dessus son prédesseceur. Et puis après l'avoir vu ce sixième opus je l'avoue, le film est si beau et amène ce postulat d'une si belle manière que quels qu'aient été mes à-prioris je ne peux qu'applaudir. Stallone est à jamais Rocky Balboa, il a mûri en même temps que le personnage et ça se sent. Si les premières minutes jouent trop, je trouve, la carte du pathos nostalgico-dépressif avec une certaine tendance à sortir les violons, le film retrouve assez vite ce ton si simple et plein de bonne volonté à l'image du personnage qui faisait l’identité de la saga, renoue même avec sa puissance d’antan dès le montage alterné de l’entraînement qui a su titiller la fibre nostalgique (enfin j’ai découvert la saga il y a deux semaines mais je me comprend) et qui m’a laissé avec le même sourire ahuri qu’avait su faire le second, pour culminer dans son dernier acte sur une confrontation digne des plus grands matchs de la saga, débouchant sur une fin si belle, illustrant si parfaitement le message du film comme l’humilité de Rocky, qu’elle me donne envie de lui accorder à elle seule un 5/5. Enfin, il est rare que j'aille jusqu'à louer le générique de fin d'un film mais celui-ci capte à la perfection ce qui fait de la saga "Rocky" une œuvre à ce point universelle et intemporelle, et une telle source d'inspiration, et ça c'est beau. Finalement il se pourrait que ce sixième opus soit bien la retraite que méritait le champion.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 février 2016
    J'ecris cette critique en faisant reference aux films precedents. Rock Balboa etait sense avoir a peu pres la meme ambiance que le premier sans Adrian et en mettant le personnage principal comme chef de restaurant. Mais dans l'ensemble c'est rate. Du deja vu certes sinon des idees debiles. Excusez moi Stallone, je vous aime bien mais en tant qu'acteur. Tu as pris le risque d'apporter du nouveau c'est tres bien mais ca ne passe pas. Sur le coup j'ai quand meme apprecie de voir un Rocky mais cela se voit qu'il y a un manque de bonnes idees. Dommage. Mais curieusement le nouveau film centre sur le fils d'Appolo Creed a l'air de bien marcher. J'irais le voir un jour.
    Wolverine1992
    Wolverine1992

    115 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Un sixième épisode digne de cette très belle saga. On y retrouve un Sylvester dans une forme étincelante, qui en impressionnera plus d'un avec ses 60 ans. Film a voir pour les fans mais aussi pour ceux qui ne connaissent pas cette saga car c'est un un beau film.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    En 2006, cela fait dix ans que Sylvester Stallone enchaine échecs sur échecs malgré le succès critique du magnifique Copland (où il offre une performance exceptionnelle) et le succès de quelques films où il n'a qu'un rôle secondaire (Fourmiz, Taxi 3, Spy kids 3 : Mission 3D). Il passe donc aux yeux de tous pour un acteur fini. Cependant, il désire montrer qu'il peut encore tenir le coup et décide de faire revenir une ultime fois Rocky Balboa.
    Il utilise à nouveau le personnage comme miroir de sa carrière actuelle et offre le plus beau film de la saga avec le premier. Il y retrouve l'émotion du film original en montrant un personnage, rongé par les épreuves de la vie spoiler: (il vit dans le souvenir d'Adrian, morte trois auparavant, et est plus ou moins mis à distance par son propre fils, agacé de devoir vivre dans l'ombre de son père)
    et qui décide de remonter sur le ring malgré son âge pour montrer qu'il n'est pas complètement fini. Comme dans le premier film, le résultat du match lui importe peu : ce qui compte c'est de montrer qu'il peut garder la tête haute spoiler: (la fin choisie est d'ailleurs plus logique et meilleure que la fin alternative visible en DVD car elle conserve jusqu'au bout cette optique)
    .
    Le scénario, brillant, est une belle réflexion nostalgique sur la vie et la vieillesse et arrive l'exploit incroyable de rendre crédible son combat contre le champion du monde, qui pour une fois n'est pas montré comme un véritable méchant (même si cela était discutable concernant Apollo Creed) mais comme un champion souffrant du manque de reconnaissance dont il est l'objet malgré tous ses succès. De plus, la relation entre Rocky et son fils et celle pleine de pudeur et allant à l'encontre de l'habituelle love story qu'il entretient avec "la petite" Marie, ressurgie du premier épisode (elle devait revenir dans Rocky V, interprétée par l'actrice d'origine, mais la séquence avait été coupée), sont très crédibles. Outre le fait que l'on regrette que l'épisode ne soit pas plus long, le seul petit reproche que l'on puisse faire à ce script est une incohérence non pas à l'intérieur même du film mais au sein de la saga. En effet, dans le second épisode, il était signalé que la boxe risquait de rendre le personnage aveugle et, dans le cinquième, que Rocky était victime d'une lésion cérébrale irréversible l'interdisant de toute possibilité d'avoir une licence de boxe : ici, ces problèmes de santé très sérieux ne sont jamais évoqués spoiler: (Rocky réussit même brillamment les tests de la commission)
    et seuls les risques liés à l'âge sont mentionnés.
    L'interprétation de l'ensemble du casting est exceptionnelle mais celle qui se situe au dessus du lot est celle de Sylvester Stallone. On retrouve le jeu brillant qu'il produisait dans le premier Rocky ou dans Copland et il est dur de ne pas être ému en voyant son personnage au bord des larmes quand il évoque le vide de actuel de sa vie. On se prend une nouvelle fois à regretter qu'un acteur ayant aussi magnifiquement débuté (outre Rocky, des films comme F.I.S.T., La Taverne de l'enfer, Les Faucons de la nuit ou le premier Rambo ne doivent pas être oubliés) se soit pas perdu dans la simplification et la recherche du succès commercial à tout prix.
    Pour ce qui est de la réalisation, Stallone semble également s'être complètement réinventé. Ses choix visuels sont très éloignés de ceux de ses précédentes mises en scènes : les effets de lumière et de surexposition sont extrêmement audacieux et apportent une impression que les personnages sont petit à petit détruits par la vie. Le combat pour sa part est filmé de manière très moderne et très osée (caméra portée, jeu avec le noir et blanc, et références régulières aux effets télévisuels) totalement inédite dans la saga. Ce film marque un réel changement de patte visuelle de la part du cinéaste que l'on retrouvera également dans le très réussi John Rambo et le moins intéressant Expendables : Unité spéciale.
    Enfin, il est presque inutile de signaler que la musique une fois encore signée Bill Conti possède toujours une forte part dans l'émotion ressentie par le spectateur.
    À travers cet improbable come-back du boxeur, Stallone réussit a prouver qu'il est capable à 60 ans de surprendre le gens, qu'il arrive toujours à renaitre de ses cendres et signe, avec Rocky Balboa, à la fois un de ses plus beaux films en tant qu'acteur (retrouvant la grâce du premier Rocky) et tant que réalisateur. Magnifique.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    284 abonnés 3 113 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Les légendes ne meurent jamais !!!
    Rocky Balboa ne fait pas exception !! Quel bonheur de retrouver notre boxeur préféré, vieillissant mais tellement touchant !! 1h30 de pur bonheur avec un Sylvester Stallone au sommet de son art, toujours en forme et impressionnant sur le ring !! La boucle est bouclée (avec une petite boule au ventre) et on ne s'en lassera jamais !! Merci Sylvester de nous avoir fait tant rêvé !!!
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    Rocky s’ennui… Il a arrêté la boxe depuis bien longtemps, il s’occupe aujourd’hui de son restaurant baptisé « Adrian’s » en hommage à sa femme qui n’est plus de ce monde et ses relations avec son fils, qui en a marre de vivre dans son ombre, sont quasiment inexistantes.. Pour contrer cette vie morne et se redonner un but, il décide de remonter sur le ring.

    Seize ans après le cinquième opus qui voyait Rocky passer le témoin, Stallone revient devant et derrière la caméra dans ce qui pourrait être une sorte de relecture du premier opus où l’on suivait un jeune prolo des bas quartiers affronter presque par hasard le champion du monde, mais cette fois-ci c’est un senior. À l'image du premier Rocky, Stallone s’attache énormément à la psychologie de son personnage, ici vieux, seul, ne sachant pas oublier sa femme et toujours au grand cœur et on retrouve aussi Pauli, qui l’aura suivi tout le long de ces aventures passés, mais qui n'a pas vraiment changé, toujours là pour râler.

    Il s'attarde beaucoup sur l'aspect mélancolique de ce personnage, la façon dont il a mené sa vie et le bilan qu'il en fait, et ça marche, il évite toute lourdeur et c'est un plaisir de le retrouver. Le plaisir marche surtout grâce à la continuité et la façon dont, depuis plusieurs années et cinq films, Sly s'est construit ce personnage fortement attachant et sur lequel il jette un regard tendre. Ça lui permet de bien prendre son temps pour mettre en place son atmosphère puis les péripéties, de bien retranscrire la profondeur, les doutes, la solitude et la fragilité de Rocky.

    Le montage participe amplement à cet aspect nostalgique, notamment par la façon dont il insère des images d'anciens films ou quelques symboles tel l'entrainement. Si Stallone commet quelques maladresses à l'image de la gestion de l'émotion (l'excès n'est parfois pas bien loin), ce n'est en rien préjudiciable tant on ressent toute sa sincérité et l'attachement à son personnage. D'ailleurs ce rôle lui va toujours à merveille et l'adieu à ce personnage, tout comme le dernier combat, ne manque pas d'émotion (ni d'énergie !).

    Un retour gagnant pour Sly qui remonte une dernière fois sur le ring et c’est avec un réel plaisir, et même quelques petites touches d'émotion que l’on retrouve Rocky pour un dernier tour de piste.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    62 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2015
    Après un lourd passage à vide en ce début de millénaire où il n'a fait qu'essuyer les échecs commerciaux, à l'instar de son éternel rival Schwarzy, Sylvester Stallone décide de boucler la boucle et de proposer à tous les fans ce qu'ils attendaient avec la plus grande impatience : un adieu digne de ce nom après le faiblard "Rocky V". Seize ans après le dernier opus, force est de constater que Sly n'a pas perdu une miette de son talent et livre avec "Rocky Balboa", un immense hommage au premier volet et qui plus est, un magnifique adieu qui ressuscite le boxeur légendaire qui a fait sa renommée dans les années 70. Rocky Balboa a depuis longtemps quitté le ring et mène désormais une vie paisible à Philadelphie. Marqué par la mort de sa femme, il décide de redonner un but à sa vie en se remettant à boxer. Face à l'intérêt qu'il suscite, les managers décident de lui organiser un ultime combat contre le champion du monde. Trente ans après sa première interprétation du héros éponyme, Stallone, qui vient d'accuser un lourd passage à vide, redore du blason avec ce film magnifique qui reprend la structure narrative de l'original. Au lieu de nous servir une multitude de combats de boxe inutiles, le film joue la carte de l'émotion en mettant en scène un héros qui peine à joindre les deux bouts. Le spectateur ne peut que s'attacher au boxeur, déchiré entre sa vie calme et la rage de vaincre à nouveau. La nostalgie est au coeur de cette aventure déchirante, les références se multiplient par le biais de flashbacks bien intégrés. Le final est juste magnifique, l'ultime combat est parfaitement filmé et chorégraphié, on regrettera juste son adversaire décevant, Tommy Gunn, sûr de lui et bien gonflant. Quant à Sylvester Stallone, il est excellent, comme il l'a toujours été dans cette saga, à l'instar de son ami campé par un Burt Young plus râleur que jamais. Ainsi, "Rocky Balboa" est un comeback réussi, un film poignant émotionnellement qui propose une nouvelle vision du dépassement de soi.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    59 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2015
    Une quinzaine d'année après le pentalogie d'origine, Rocky refait surface dans un épisode retour aux sources sobrement intitulé Rocky Balboa. Assez sympathique, cet opus souffre malheureusement du même manque de cachet que son prédécesseur, avec pas mal de tares comme la mort d'Adrian qui est annoncée comme ça sans raison intéressante, de nouveaux personnages qui manquent de charisme et de manière générale une trop grande repompe sur le premier Rocky, avec cela dit de très bon remix des musiques cultes. Son fils a bien grandi mais manque de caractère et est joué par un autre acteur, on retrouve Marie du premier film qui se défend pas trop mal, mais son fils à elle ne sert pas à grand chose alors qu'il aurait fait un bon boxeur. Rocky, alors bien plus âgé, se retrouve donc une nouvelle fois sur le ring face au jeune champion Dixon, qui le bat de justesse aux points comme c'est le cas dans le premier film, mais c'est bel et bien Rocky qui est applaudi par son public. Un retour honorable, mais qui aurait mérité davantage de soin et d'originalité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    Un certain retour au source pour notre amis rocky , qui ne sera pas sans laisser d’émotion . Le chef d’œuvre d'un aboutissement d'un saga culte de plus de 30 ans . peut être le meilleur des film !
    Anthony Stark
    Anthony Stark

    63 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2015
    Dernier volet de cette fabuleuse saga qui est celle de Rocky. Sly a pris un coup de vieux mais il reste crédible dans son rôle et même pendant les combat. Dans ce dernier volet, on voit ce qu'est devenu la vie de Balboa qui vit tout seul depuis la mort de sa femme. De plus, son fils ne vient jamais le voir. Cependant, dans cette période de deuil l'ancien champion n'a jamais perdu la flamme du combat, et décide de reprendre l'entraînement pour préparer son retour sur le ring. Finalement, il va se battre contre le champion actuel qui est accusé de faire des combats sans cœur. Pendant, la préparation à ce combat, son fils se rapproche de lui, et la vie de Rocky reprend couleur. Au passage, je n'aime pas trop le combat qui trop ressemble à un combat filmé d'eurosport. Cela dit, ce Rocky est assez triste et nous rend nostalgique aux premiers opus notamment à cause des Flashbacks. Bref, un très bon Roky qui conclut plus que bien cette grande saga qui a eu ses hauts( épisodes 1,2,5 et 6) et ses bas( épisodes 3 et 4).
    MissCinéphile
    MissCinéphile

    27 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2015
    A l'instar de "John Rambo", "Rocky Balboa" conclut une franchise à succès de façon magistrale.
    L'intrigue est très intelligemment construite (même si le déroulement est tout ce qu'il y a de plus "classique") et les différents personnages sont bien écrits (ils servent tous à quelque chose, ne serait-ce qu'à inciter Rocky à remonter sur le ring).
    L'une des choses qui m'a le plus frappé, en regardant ce film, est la nostalgie qui s'en dégage, l'émotion liée au personnage d'Adrian et à un passé révolu. Certainses scènes sont à ce titre très émouvantes. Rocky, au début du film tout du moins, vit dans le passé, dans le souvenir, et le fait de remettre les gants va lui permettre de constater qu'il est loin d'être une star déchue et par là-même l'inciter à aller de l'avant. Le film est passionnant de bout en bout, aucune scène n'est inutile. Avec ce dernier volet, Rocky boucle la boucle en beauté. Le combat final est à ce titre stupéfiant, on est pris au jeu, on stresse, on est dans l'action au même titre que les personnages.
    En résumé, "Rocky Balboa" est un très grand film, une très belle histoire à la hauteur de son héros.
    📞 Appelez-moi Jo
    📞 Appelez-moi Jo

    29 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Dépassant ses limites, affrontant des adversaires de plus en plus redoutables, boxant comme personne n'avait jamais boxé, Rocky est un héros fait de muscle et de volonté. Son histoire est le plus formidable des portraits de l'Amérique des trois décennies.
    Au-delà de la violence des combats, Rocky est surtout le parcours poignant et enthousiasmant d'un homme assailli par les doutes et l'inquiétude, qui lutte pour la victoire et qui est sauvé par l'amour.
    Des bas fonds de Philadelphie au sommet du monde.
    Du petit boxeur inconnu au symbole de l'Amérique triomphante.
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2015
    Avec, en 2006, une carrière en berne depuis longtemps (dans son dernier grand film, Copland, dix ans plus tôt, il apparaissait déjà comme affaibli), Sylvester Stallone joue sa dernière carte en déterrant le héros qui l’a fait connaitre et en donnant un sixième opus à une franchise que l’on pensait tous close depuis longtemps. Mais, rendre crédible le retour d’un boxeur devenu grabataire semblait inconcevable et le refus de Talia Shire de reprendre le rôle d’Adriana n’aidait pas non plus à alimenter le mythe de Rocky. Et pourtant, en jouant sur la mélancolie d’un personnage endeuillé, vivant dans le souvenir de sa gloire et n’arrivant pas à retrouver l’affection de son fils (bizarrement renommé Robert Jr au lien de Rocky Jr !), Stallone réussit à prouver que Rocky est un être fragile, terriblement attachant, loin des rôles de brutes bodybuildés dans lesquels l’avait, à ses dépens, enfermé le cinéma américain depuis plus de vingt ans. De plus le scénario prend soin à ne pas essayer naïvement de faire de lui un surhomme encore capable, à 60 ans, de battre à plat de coutures de jeunes boxeurs ni de créer un opposant détestable (si Antonio Tarver n’est pas très convaincant en boxeur peu sûr de lui, ses enjeux restent bien écrits), mais continue, comme dans les premiers films, à dénoncer l’influence négative des agents commerciaux sur la boxe et à glorifier le dépassement de soi. La conclusion est, comme le veut la tradition, un match habilement filmé puisqu’il débute vu depuis une caméra lointaine pour nous mettre, au fur et à mesure que Rocky se prend des coups, dans sa tête. Avant d’en revenir à ses rôles brutaux avec Rambo et les Expendables, Stallone a donc bien prouvé qu’il restait un grand cinéaste en signant de retour en force remarquable.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Stallone ne pouvait pas raccrocher les gants de Rocky sans offrir à son double une sortie à la hauteur de la légende qu'il incarne dans le cinéma américain. Aussi, cet ultime volet, délivrant au passage une forte leçon de vie, est-il l'occasion d'un exercice de nostalgie habilement maîtrisé, passant en revue tout ce qui a fait le mythe Rocky, depuis les quartiers pauvres de Philadelphie jusqu'au clinquant et le strass de Las Vegas. A ce jeu, Stallone démontre qu'il a acquis un vrai fond et nous offre une de ses plus belles partitions, dans un récit plein d'émotion et de souvenirs. La boxe en devient très secondaire (l'opposant n'est là que pour la forme), d'ailleurs le combat final n'est sans doute pas à la hauteur de ce qui nous a été offert jusque-là mais, sur le plan dramatique, le contrat est plus que rempli. Un point final en forme de point d'orgue, avec des seconds rôles savoureux, des clins d’œil à foison et une réalisation sobre et qui colle au terrain.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top