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    Rocky Balboa
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2019
    Sylvester Stallone était attendu au tournant pour ce "Rocky Balboa" qui a fait couler beaucoup d'encre. En effet, le voir reprendre à 60 ans le personnage qu'il a créé et qu'il l’a rendu célèbre était un pari risqué surtout que "Rocky 5" avait été quelque peu décevant. Pourtant, 30 ans plus tard, c’est avec un grand plaisir que je me suis déplacé vers mon cinéma pour découvrir ce long métrage.

    Le scénario est excellent. Bien que je sois un fan de la première heure de la saga Rocky, j'avais vraiment beaucoup d'à priori au sujet de ce film que le scénario a balayé dès les premières secondes. Rocky ne pouvait avoir un meilleur hommage et ne pouvait pas mieux clôturer la saga. A la fois émouvant, nostalgique et sincère, on sent à quel point Sylvester Stallone a donné tout l'amour qu'il a pour ce personnage dans cette histoire.

    On s'émerveille devant une telle sincérité et il est agréable de retrouver enfin le Rocky des débuts car en effet, ce sixième opus s'intéresse plus à l'homme qu'à la boxe en tant que telle. Sur ce point, ceux qui avaient aimé les longs entraînements du boxeur sous fond de musique rock ainsi que les combats de boxe successifs des derniers volets risquent d'être un peu déçu.

    Ici, l’entraînement ne dure que quelques minutes (ce fut même très rapide je trouve) et même si le combat final reste encore une fois très maîtrisé, au total, il y a très peu de scènes qui montre des combats pur et dur. Ce n’est pas plus mal d'ailleurs je pense car on découvre un Rocky très émouvant, un homme qui fait tout pour être fort malgré les années qui passent et la perte d'un être cher.

    Le film traite également de l'importance de la famille, de l'amitié et de la force qu'un être humain possède en lui afin de se surpasser et de réaliser ses rêves. D'accord, je le reconnais, "Rocky Balboa" insiste peut être un peu trop sur la nostalgie des films précédents mais j'ai vraiment trouvé le résultat efficace. De tous les Rocky, ce sixième film est celui qui se rapproche le plus du premier opus et c'est aussi celui que j'ai trouvé le plus riche en émotions.

    Sylvester Stallone (Rocky Balboa) reprend son personnage avec beaucoup de réussite. Son personnage a évolué, il a du vécu, il est moins naïf que le premier film mais on retrouve vraiment tout ce qui m'avait plu dans cette histoire grâce à l'interprétation de Sly. On peut ne pas aimer l'acteur mais réaliser ce qu'il fait devant la caméra à 60 ans, je trouve que c'est une véritable prouesse que peu d'acteur aurait été capable de faire car même si les scènes d’entraînements et de combats sont plus courtes que d'habitude, l'acteur les réalise lui-même et il ne rend jamais ridicule son personnage bien au contraire.

    On retrouve également avec beaucoup de plaisir Burt Young (Paulie) qui voit lui aussi son personnage beaucoup évolué. Il est toujours un peu maladroit mais cette fois ci on a donné à Paulie une certaine maturité qui fait plaisir à voir et qui est bien interprété par le comédien. Voir Tony Burton (Duke) dans cet ultime opus est également un régal même si on le voit très peu malheureusement. La grande absence du film vient de Talia Shire (Adrian). Une absence justifiée par le scénario (même si ça reste facile) qui en fait une histoire encore plus poignante. L'actrice reste toujours dans nos mémoires même si sa disparition dans ce récit apporte beaucoup en charge émotionnelle.

    Si le spectateur peut revoir dans ce long métrage certains passages des anciens Rocky où on aperçoit Adrian, la touche féminine du film vient de Geraldine Hughes (Marie). Le scenario aurait pu tomber dans le piège de la romance qui tombe à l'eau mais Sylvester Stallone a préféré en faire une confidente. Elle ne remplace pas Adrian qui est toujours aussi présente pour le boxeur mais elle lui apporte un soutien qui est très important. Son personnage est une bonne idée et Geraldine Hughes l'incarne de belle manière.

    Pris par d'autres projets, on peut regretter que Sage Stallone le fils de Sylvester n'ait pas repris son personnage (je n'étais pas spécialement fan de son jeu mais cela aurait pu faire une continuité sympathique) mais Milo Ventimiglia fait également un bon fils pour le boxeur même si sa prestation parait un peu plus légère comparé aux autres acteurs au même titre que Antonio Tarver (Mason Dixon) qui incarne un bon boxeur à qui il manque un peu d'ampleur. Quoiqu’il en soit, ce dernier reste nettement plus charismatique que l’adversaire de l’opus précédent. La distribution est vraiment bonne je trouve dans son ensemble en tout cas, chacun sachant rester à sa place.

    La mise en scène est très belle également. Si on avait déjà pu constater que derrière la caméra Sylvester Stallone avait su évoluer, il nous le prouve encore une fois en réalisant ce film d'une très belle manière. On n’a pas trop le temps d'apprécier l'efficacité de sa réalisation lors des scènes d’entraînement à cause de la durée mais le combat final s'avère être très bien filmé (j'ai bien apprécié le noir et blanc avec quelques touches de couleur. Je trouve que ça donne encore plus de force à la scène).

    Le film sait rester sobre mais très efficace et se termine d'une bonne façon je trouve (une autre fin aurait pu être ridicule). Les différents décors sont très bien utilisés. J'ai notamment beaucoup aimé la façon dont le film nous parle de l'évolution de la société à travers aussi l'évolution de Philadelphie. Il y a un très bon jeu dans la lumière avec une photographie très belle tandis que la bande originale, tout en retenue accompagne très bien l'ensemble sans jamais dénaturer les partitions précédentes.

    Pour résumer, "Rocky Balboa" est un vibrant hommage à la saga et revient à ses origines en mettant l'homme au premier plan plutôt que de mettre des successions de combats en avant. Bon, bien sûr, on peut le regretter car les combats et les entraînements de Rocky font toujours vibrer malgré certains clichés qui sont nécessaire (un Rocky sans son thème principal, c'est plus vraiment un Rocky). J'ai passé un très bon moment devant ce long métrage et j'ai vraiment été bluffé car je ne m'attendais pas à une telle réussite. La saga se finit comme cela aurait dû être déjà le cas en nous faisant bien oublier un épisode 5 qui devient encore plus anecdotique.

    Mr Vladdy – 24 janvier 2007.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2019
    "Je me rends bien compte que la perspective d'un nouveau Rocky n'a rien d'excitant aujourd'hui. Les gens iront à reculons ou pas du tout". C'est ce que déclarait Sylvester Stallone au moment de la sortie de Rocky Balboa. Il est vrai que l'étalon italien a beaucoup perdu de sa superbe, à force de séquelles de moins en moins inspirées, jusqu'à devenir la caricature de ce qu'il représentait. En parallèle, la carrière de son interprète prenait des chemins de plus en plus périlleux, pris dans un tourbillon de mauvais choix (refus de rôles dans Pulp Fiction ou Seven) et de films hasardeux (Driven, Compte à rebours mortel entre autres). L'exemple même d'un comédien qui a tracé un chemin si semblable au rôle de sa vie qu'on ne parvenait plus à les distinguer l'un de l'autre. Et pourtant, Dieu sait que Stallone peut offrir tellement sur grand écran (cf Copland) et qu'il serait regrettable de laisser Rocky sur un KO cinématographique. Alors, pourquoi pas un dernier round ?
    Plutôt que de vouloir renfiler les gants pour aller se colleter avec une énième Némésis, Sly décide de faire de cet épilogue un touchant constat sur le passé doublé d'une honnête perspective sur son personnage de nos jours. Avec tendresse mais lucidité, Rocky Balboa envoie dans les cordes toutes ces suites indignes de lui. Une humilité qui fend littéralement le cœur, et Stallone retrouve ce jeu flamboyant qui est si admirable à regarder. Il parcourt ce film avec une imposante stature, d'autant plus solide qu'elle repose sur un torrent d'émotions brutes que Sly parvient à transmettre avec génie. Peu importe que le déroulement du film ne présente pas de réelles "mises à jour" par rapport à ce qu'on a déjà entendu. Le film est ce qu'il est, et c'est bien là sa force : il ne cherche pas à s'ajuster aux standards actuels ni même à se ménager face aux outrages du temps. La musique de Bill Conti résonne encore dans les oreilles. Elle n'est plus uniquement cet air qui accompagne le boxeur qui fonce quelques soient les obstacles sur la route. Mais tout simplement cet hymne à la vie qui continue et ne demande qu'à exulter, encore et encore. Un come-back revigorant.
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur

    17 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Comment boucler la boucle de la plus belle des manières… Sly ne pouvait pas faire mieux que ce nouvel opus, de loin le plus émouvant de cette saga indémodable. Ici, on retrouve un Rocky humain, qui a vieilli, a perdu sa femme aimée Adrian, et vit encore dans ses souvenirs passés mais conserve toujours ses valeurs et continue de se battre pour défendre ses idées et délivrer des messages subtiles et universels. Dans ce rôle, Stallone est parfait, il ne fait qu’un avec son personnage fétiche, on pourrait croire à une autobiographie tant ce rôle lui colle à la peau et tant on peut faire un parallèle évident entre Rocky et Stallone lui-même. Les scènes face à son fils sont bouleversantes, Milo Ventimiglia est touchant dans son chemin de vie et ses doutes, Stallone lui est pertinent dans ses conseils mais également attachant dans sa défense permanente d’une époque et d’un monde révolu. A travers ce film, Rocky nous rappelle que, bien que tout change, l’important demeure notre attitude face à l’adversité, nos valeurs, nos choix aussi et cette philosophie de vie fait réfléchir. Oui Stallone est un symbole, un guide aussi, un modèle surement.

    « Je vais te dire un truc que tu sais déjà : le soleil et les arcs en ciel, c'est pas le monde. Aussi grand et fort que tu sois, la vie te mettra à genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n'importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie. C'est pas d'être un bon cogneur qui compte, l'important c'est de se faire cogner et d'aller quand même de l'avant. C'est de pouvoir encaisser sans jamais flancher. C'est comme ça qu'on gagne ».

    « Ce qui compte, c'est pas la force des coups que tu donnes, c'est le nombre de coups que tu encaisses tout en continuant d'avancer. Ce que t'arrives à endurer tout en marchant la tête haute ».

    Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
    RealPrime
    RealPrime

    84 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Centre une nouvelle fois sur la relation père/fils, je viens de le voir en ce Lundi 10 Octobre 2016 au matin. Mais cette fois-ci c’est un véritable choc des cultures entre une nouvelle génération connectée et baignée dans le luxe moderne et le monde de la finance. Des médias qui ne sont presque plus radios pour retransmettre les combats mais la télé plus que modernisé, des journalistes analysants les futures rencontres avec des simulations 3D. Des jeunes utilisant leurs propres langages de rues, provocations, insultes, thermes vulgaires. Une toute nouvelle génération quoi. Et ça fait bien bizarre lorsqu’on se dit qu’on à jusqu’à maintenant vue et entendue les années 70 et 80. spoiler: Une scène très émouvante entre Rocky et Paulie sur le terrain de l’ancienne patinoire ou ils se remémorent leurs vieux souvenirs. Mais Paulie ne supporte pas cet instant car accablé par la mort d’Adrianne. Un instant insupportable pour lui qui le fait bien savoir à Rocky.
    Le fils de Balboa est cette fois-ci un jeune ambitieux du monde de la finance, excédé par la popularité que son père provoque à chacune de ces apparitions. Ne pouvant presque plus travailler comme il faut. Rocky lui est devenue propriétaire de restaurant et accumule histoire sur ses succès passés. Enfin, un jeune noir accro aussi bien à la boxe qu’au basket. Entouré de voiture de sport de luxe, jolies fille et grosse villa vitrée. La presque grosse tête quoi. Une rencontre avec une très ancienne connaissance d’un jour changeant la vie du héros et qui va devenir sa collègue et grande amie avec en plus, son fils. Encore des provocations entre l’ancien boxeur star et vétéran d’une grande époque, une nouvelle génération écroué sous les contrats d’exclusivité, l'argent, la gloire et les managers les poussant à croire qu’ils sont les meilleurs. Sans suivi d’un entrainement avec toujours une très belle comparaison d’entre 2 monde, la simplicité et le luxe. Un combat très coloré et très strass dans un Vegas gonfler à bloque. Et un jeune boxeur noir qui frôle et voir même se fait humilier mais c’est très épatant, se fait humilier dans un grand respect par son vétéran. Une grande et belle leçon de vie sur des valeurs sportives, ne pas se faire piéger et avoir par des managers excentriques, ne pensant qu'à la gloire et au gros sous. Une avant dernière histoire avant que je puisse voir le tout dernier volet de cette saga cultisme. Partant de 2 navets, j’en pars avec 3 chefs d’œuvres grandioses de réalisme. La fin d’une grande saga cinématographique avec ses musiques et chansons cultes. Tout de même très heureux de les avoir tous enregistrer un par un de les avoir tous vu, un par un puis jugé et noté.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2018
    Un excellent film. Sylvester Stalone réalise un bon long-métrage. Une bonne réflexion sur la vieillesse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Un sly sincère et au sommet de son art..une belle balade entre la nostalgie et l'héroïsme à l'américaine. .ce mec reste une légende et c’est amplement mérité!
    L'OMBRE DU 7ème ART
    L'OMBRE DU 7ème ART

    71 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2018
    La saga du boxeur prend fin avec rocky balboa. Un film qui ne parle pas de boxe mais de la vie ( comme rocky 1 et 2 ), ce qui permet donc de fermé le cercle est de montrer que n'importe qu'elle chemin qu'on prend, c'est notre vie qui sera au centre du conflit. Dans ce véritable final on retrouve les grands thèmes qui ont fait le succès du personnage : un contexte triste par le deuil, la vieillesse, le temps qui passe. Rocky possède bien un joyeux petit restaurant nommé "Adrian's" mais le film regarde tout de même vers le passé pour faire sourire les fans mais aussi pour donner une grande profondeur au personnage et de montrer ainsi que le spectateur a vraiment vécu avec rocky balboa, la b.o est tout aussi impressionante comme à son habitude, la relation entre les personnages est poussé ici jusqu'à son paroxisme. Avec cinq films, la psychologie de Rocky n'a jamais été aussi développée. On comprends mieux ainsi ses peines et ses dernières envies. Vient ensuite la combativité : pas seulement par un entrainement et un combat de boxe mais par la démarche de passer à l'action, de réaliser ses rêves et de se relever. Pour cela: la relation avec son fils : la base stable de ce dernier combat qui donnera de la crédibilité à ce scénario ainsi que la scène dans l' abattoir avec Pauly. L'acteur a su surprendre par son jeu d'acteur afin de rendre crédible ce dernier challenge. Le film entier dépendait de cette scène. Puis vient la joie, l'extase, le temps des rêves qui se réalisent où notre champion gagne face à la vie, face aux obstacles. Je ne spoile pas, mais le fait de remonter une dernière fois sur le ring prouve au personnage qu'il n'est pas fini et qu'il peut encore se battre . De la même manière Sylvester Stallone nous prouve en faisant consciencieusement ce film son amour pour ce personnage et nous offre une fin digne de ce nom. Un véritable respect envers un public aimant tout au long de cette saga malgré des films moins glorieux que d'autres....
    Fred B.
    Fred B.

    10 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2018
    Ce film m'a un peu déçu. on a l'impression de voir une énième fois la même histoire avec un Rocky de plus en plus fatigué et usé qui remonte une dernière fois sur le ring spoiler: (et qui comme lors du 1er épisode de la saga finit vaincu mais avec les honneurs)

    Honnêtement, ce film est une petite déception, notamment avec un Rocky qui s'improvise parfois philosophe et qui glisse doucement mais surement vers la vieillesse, les dialogues sont très très moyens voire un peu ridicule parfois, avec un Paulie également sur le chemin de la sénilité
    Le rythme est assez languissant, peu d'action mais si on sent une certaine sagesse chez Rocky, la bande-son par contre est très moyenne, on a connu mieux (ahhhh Burning Heart de Rocky 4

    Je pense que c'était un peu le film de trop dans cette saga, peut-être créé pour attirer le public qui n'a pas connu les premiers opus
    Vince H
    Vince H

    12 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    un film magnifique! sly est éblouissant, les autres acteurs aussi! la musique donne toujours des frissons, un superbe rocky toujours aussi humain et touchant!
    La passion du cinéma
    La passion du cinéma

    13 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Excellent retour de Sylvester Stallone (au top de sa forme) dans le rôle de Rocky après avoir fait des films assez mitigés.
    Le film est une réussite et le goût de la nostalgie se fait sentir avec l'émotion et les souvenirs des précédents opus qui refont surface.
    William Lemaire
    William Lemaire

    9 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    Rocky Balboa est un bon film avec de la mélancolie, de bons sentiments, des dialogues profonds sur la vie. Ce n'est pas un film de bourrins contrairement à ce que peut présager la bande-annonce. Je pense qu'à compter de ce film, Sylvester Stallone aurait du arrêter de faire des suites à Rocky. Rocky Balboa aurait du être le dernier de la saga. On voit que c'est un bon père de famille qui a de l'expérience, qui pense à sa femme, qui cherche à transmettre de bonnes valeurs à son fils. C'est comme un homme assagi. Il veut reprendre les gants un peu pour se sentir exister et il discute avec son ancien ami. Ce film n'est pas stressant, il est plutôt reposant.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2017
    Si le final vaut la peine d'aller jusqu'au bout, il faut dire que le reste n'a pas grand intérêt. Entre Stallone pleurnichard à souhait faisant de la philosophie à 2 balles, un scénario peu crédible, le vilain adversaire et les gentils autour du héros, cela fait vraiment beaucoup ! Par contre effectivement les images de Las Vegas de nuit, le spectacle de lumières avant le combat et les scènes de boxe, vraiment impressionnantes, sauvent le film.
    Shelby77
    Shelby77

    163 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Critique de "Rocky Balboa". Je ne suis pas grand fan de la saga. Avant celui-là je n'avais vu que le premier film, alors je n'attendais pas grand chose de ce film. Au final j'ai bien aimé. Ça se laisse regarder. Le combat final est aussi épique. 3,5/5
    Lokdu B.
    Lokdu B.

    52 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Très bon retour de rocky après le décevant 5ème volet on retrouve ici rocky à la retraite contrain de remonter sur le ring des années plus tard très bon scénario avec une fin exceptionnel
    Nicolas V
    Nicolas V

    88 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2017
    La saga du boxeur prend fin avec rocky balboa. Un film qui ne parle pas de boxe mais de la vie ( comme rocky 1 et 2 ). Apollo creed ( le film suivant ) n'est pas la fin de la saga Rocky mais un film tiroir caisse qui se sert du personnage pour en faire naître un nouveau sans charisme.
    Dans ce véritable final on retrouve les grands thèmes qui ont fait le succès du personnage : un contexte triste par le deuil, la vieillesse, le temps qui passe. Rocky possède bien un joyeux petit restaurant mais le film regarde tout de même vers le passé pour faire sourire les fans mais aussi pour donner une grande profondeur au personnage. Avec cinq films, la psychologie de Rocky n'a jamais été aussi développée. On comprends mieux ainsi ses peines et ses dernières envies.

    Vient ensuite la combativité : pas seulement par un entrainement et un combat de boxe mais par la démarche de passer à l'action, de réaliser ses rêves et de se relever. Pour cela: la relation avec son fils : la base stable de ce dernier combat qui donnera de la crédibilité à ce scénario ainsi que la scène dans l' abattoir avec Pauly. L'acteur a su surprendre par son jeu d'acteur afin de rendre crédible ce dernier challenge. Le film entier dépendait de cette scène.

    Puis vient la joie, l'extase, le temps des rêves qui se réalisent ou notre champion gagne face à la vie, face aux obstacles. Je ne spoile pas, mais le fait de remonter une dernière fois sur le ring prouve au personnage qu'il n'est pas fini et qu'il peut encore se battre . De la même manière Sylvester Stallone nous prouve en faisant consciencieusement ce film son amour pour ce personnage et nous offre une fin digne de ce nom. Un véritable respect envers un public aimant tout au long de cette saga malgré des films moins glorieux que d'autres.

    spoiler: Et à l'image de l'acteur et du personnage ( très proche selon moi ) le fait de perdre le match montre toute l'humilité de Stallone en ne faisant pas une succès story à cent pour cent comme dans le premier rocky. Le sportif perd, mais l'homme gagne en ayant prouvé qu'il sait se relever. C'est là toute la difficulté ( pour un film de studio de nos jours ) et la beauté de ce film : rendre un sportif gagnant d'un match qu'il vient de perdre. Stallone fait confiance à son public pour comprendre que gagner ce n'est pas la victoire, mais plutôt de se relever.

    La scène de fin et le regard de l'acteur témoigne d'ailleurs de cette émotion, de cette relation avec le public. On ne voit pas le salut d'un boxeur, mais celui d'un acteur disant "adieu". Une scène poignante de sincérité. Une fin tellement réussie qu'on espere qu'il n'y aura pas de suite ( paradoxale, je sais ).

    Rocky balboa termine cette grande aventure avec autant de sincérité qu'à ses débuts ; très rare de nos jours.
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