Avis sur Captain Apache

Vous ne trouvez pas qu'un Lee Van Cleef sans moustache c'est comme des moules sans frites, et ben c'est le cas ici mais si ce n'était que ça le problème. Car Captain Apache est un western médiocre au scènario incohérent et ça saute d'une scène à l'autre sans lien. Confus, nul et mal réalisé.

Pour l'anecdote, c'est le seul film où Lee Van Cleef a rasé sa moustache. D'ailleurs, c'est à peu près la seule chose à voir dans ce western médiocre au scénario incohérent avec des scènes qui se suivent sans lien réel. Film confus à voir une fois pour mémoire ou à fuir selon goût personnel.

Un western de série B sans intérêt, dans la même veine que les innombrables navets tournés par Térence Hill et Bud Spencer, l'humour en moins. Qu'est-ce que Lee Van Cleef, Carroll Baker et Stuart Whitman sont venus faire dans cette galère ?

Le film est à réserver aux inconditionnels de Lee Van Cleef (dont je fais partie) qui joue ici un cow-boy avec du sang indien dans les veines mais aussi sa célèbre moustache. Il n'y a que ça à voir dans ce western au scénario passablement confus réalisé n'importe comment avec pas mal de scènes tout simplement illisibles bien aidé par une photographie assez moches. Vous l'aurez compris, vous poussez largement vous en passer.

Question métaphysique : Lee Van Cleef sans sa moustache est-il vraiment Lee Van Cleef ? « Captain apache » est un western anglo-espagnol qui mélange « savamment » les styles US et spaghetti. Nous sommes en 1971, en pleines années psychédéliques musicalement parlant (écoutez la BO de Dolores Claman), et je suppose le réalisateur d’avoir voulu réaliser un film « sous acide ». Tout part dans tous les sens dans ce film : c’est foutraque, incohérent, téléphoné… , avec quelques femmes pulpeuses pour pimenter le tout et même une scène montrant Lee Van Cleef quasi nu. Captain apache (Lee Van Cleef) est un super-héros imperturbable qui enquête sur le meurtre d’un commissaire aux affaires indiennes. Stuart Whitman, un bon acteur de westerns « série B », est maquillé en vieux beau. Carroll Baker, la sublime « Baby Doll » d’Elia Kazan, est cantonnée à un rôle de potiche. J’ai même aperçu Jess Hahn, l’américain de service des films français des années 60, dans un rôle éphémère de Père. Ma théorie est que « Captain apache » est une parodie de western psychédélique (il y a au cœur du film une scène « hallucinante » qui illustre mes propos) et, partant de ce postulat, j’ai trouvé le film assez original.
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