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Redzing
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1,5
Publiée le 1 juillet 2024
Cinquième et dernier volet des OSS 117 produits par André Hunebelle, qui revient ici à la (co)réalisation. Et ce n'est pas le meilleur, très loin de là... On a le droit à un nouveau changement d'interprète, John Gavin reprenant le rôle titre. Chose amusante, c'est justifié dans le film par le fait que notre héros a fait de la chirurgie esthétique pour infiltrer une organisation criminelle. Artifice scénaristique qui était également envisagé initialement pour justifier le premier changement d'acteur dans la franchise 007, à la même époque ! John Gavin n'est pas le meilleur acteur du monde, mais physiquement il tient la route. Il n'est pas si étonnant qu'il sera embauché pour incarner James Bond dans "Diamonds are Forever"... avant de se faire voler la place par Sean Connery revenu en grandes pompes. Mais pour le film qui nous intéresse, c'est du très moyen voire mauvais. Déjà, il y a peu de scènes d'action ou de tension qui valent le coup. Voire pas du tout. Et beaucoup de problèmes ailleurs. La musique. Piero Piccioni livre une composition à l'orgue pop des 60's. C'est totalement en décalage, on se demande s'il a été engagé pour le même film. Le doublage. Dans l'introduction, les Américains parlent anglais, les Italiens parlent italiens. OK, normal. Pourquoi ensuite tout le monde parle français ? Pourquoi John Gavin a-t-il été doublé par une voix française avec un accent américain bidon ? Cerise sur le gâteau, la scène où il "imite" la voix rauque de Robert Hossein, sortie de nulle part et pas crédible pour un sou ! Les dialogues. Trop explicatifs, beaucoup trop sérieux. On a du non-sensique : "il est mort !" - "comment le sais-tu ?" - "on m'a demandé de le tuer" (oui garçon, mais quand on a pas encore fait le taff, on se tait !). Du ridicule, avec cette séquence surréaliste où les méchants utilisent des noms de code Disney (!!!) pour évoquer leur sale besogne avec le plus grand sérieux du monde. Et du répétitif, dont George Eastman qui nous fend d'un "ta gueule" toutes les deux répliques... Le scénario. Je n'ai pas compris les enjeux du film. OSS 117 est envoyé pour infiltrer une organisation criminelle. Soit. Mais à partir du moment où il a identifié son chef, son QG, ses méthodes, et sa cible au tiers du film, quel est l'intérêt de bosser pour les méchants ? On n'en saura jamais rien. C'est mou, pas grand chose ne se passe. Il n'y a même plus l'humour involontaire de prédateur sexuel, OSS 117 étant descendu de trois crans en termes de muflerie. Je sauverai quand même le fait que l'on y retrouve quelques têtes agréables. Robert Hossein (qui jouait déjà l'antagoniste dans "Banco à Bangkok pour OSS 117"), toujours sinistre. L'ex Bond-girl Luciana Paluzzi. Le futur Bond-méchant Curd Jürgens. Enfin, tout ceci reste bien mollasson.
Voilà un film d'espionnage, classique en soi, comme on en faisait dans les années 60. Genre de film que les James Bond surpassaient sans mal. Mais cela se laisse regarder. On a droit a une plongée dans le Tunis et la Tunisie des années 60. Cela a certes vieilli, mais on peut y trouver un léger charme. Les cascades sont simples et n'ont pas l'extravagance des James Bond. Ce qui en fait un film bien plus réaliste. On aimera ou pas!
A voir par les amateurs pas trop difficile de films d'espionnage ancien.
Heureusement que ça ne dure pas longtemps parce qu'une fois qu'on a rit à l'ambiance kitsch il ne reste plus grand chose pour le spectateur d'aujourd'hui , ça n'est pas un mauvais moment mais il y a peut-être de meilleurs épisodes
Aujourd'hui, c'est vieux, c'est kitch, les dialogues sont mauvais, le jeu laisse à désirer et la drague est pire que tout, aucune recherche. Idem pour la musique qu'il faut recadrer dans son époque évidemment. Le film a très mal vieilli et l'on peut difficilement le visionner aujourd'hui sans éprouver un vif ennui.
Réalisé par André Hunebelle ( realisateur de 4 films d' oss117 ) , Renzo Cerato et Jean Pierre Desagnat , le film possède du charme , sans plus . dommage .
OSS dans les choux. J'ai lu que la série prend ici une dimension plus parodique, euh ouais... Bon, ce volet OSS, le dernier de la série pour le réalisateur André Hunebelle, est bien repoussant. Il ne se passe pas grand chose, l'intrigue est très plate. Hormis les bagarres traditionnels, c'est presque intégralement statique. Au final, cette fois, l'agent américain ne mérite donc pas de roses. Remarquons la présence de l'acteur Robert Hossein qui déjà avait joué auparavant dans un opus.
Sauf erreur, cet Oss 117 est le neuvième de la série, et l’on a l’impression navrante qu’il a été tourné avant le premier. L’intrigue est banale : l’histoire de l’agent secret qui infiltre un gang en se faisant passer pour un brigand est vieille comme le cinéma ; ses développements sont très linéaires et prévisibles. Le casting est douteux. L’acteur principal, John Gavin, est un grand jeune homme qu’on verrait mieux en prof de fac qu’en membre de la CIA. L’accent américain rend très difficile de prendre au sérieux un héro de film d’action, il rend presque obligatoire de camper les personnages à la manière d’Eddie Constantine. L’héroïne fait nunuche au possible, les acteurs secondaires sont passables, seuls Robert Hossein et Curd Jürgens tirent leur épingle du jeu. Le metteur en scène ne sait trop s’il doit prendre le film au premier ou second degré, et du coup fait l’inverse de ce qu’il faut : il traite les scènes de liaison avec sérieux, et les scènes d’action avec une distance que souligne systématiquement une musique d’orgue électronique. La réalisation est pataude, lente, rien n’y est spectaculaire, et on sent le film tourné sans bande sonore et doublé à la va-vite en plusieurs langues. Surnagent de ce naufrage quelques bonnes idées : le méchant bègue, la piqure antidote, la fausse attaque de la jeune Aïcha, etc. Trop peu pour s’intéresser à cette production : à éviter.
On sent ici la mouvance de l'époque. C'est parfois psychédélique ! On s'éloigne un peu de James Bond et on se rapproche du Saint, voire du Prisonnier... Bien mais pas top !