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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 20 janvier 2013
La Ferme des animaux (1954), adapté du roman éponyme de George Orwell (écrit dans les années 40) a dû en surprendre plus d’un lors de sa sortie (c’est loin d’être une comédie familiale !) alors dominé par les productions Disney, entre contes de fées et animaux mignons tout plein. Le film de John Halas & Joy Batchelor est un classique du cinéma d’animation anglais (il fut aussi le premier film d’animation britannique à être distribué en salles !), un magnifique hymne à la liberté où l’intrigue se situe dans une exploitation agricole et met en scène la révolte des animaux, ne supportant plus d’être maltraités par leur maître (qui apparaît comme un tyran alcoolique). Ils décident de s’unir pour former une nouvelle société où tous les animaux seraient libres et égaux, où tout "deux-pattes" serait un ennemi. Le film dénonce le totalitarisme, le communisme et essentiellement le stalinisme. Renvoyant constamment aux problèmes rencontrés par les Soviétiques (de la révolution russe de 1917 à la famine ayant eu lieu en URSS en 1921). D’ailleurs, la ressemblance des animaux avec des grandes figures historiques n’est pas involontaire, à commencer par César (dans la VF) ou Napoléon (dans la VO) qui n’est autre que la représentation de Staline, Boule de Suif celle de Trotsky, Major est un croisement entre Karl Max & Lénine, sans oublier le propriétaire de la ferme, Mr Jones qui évoque le tsar Nicolas II. Pour la petite anecdote, la C.I.A a participé au financement du film, rien d’étonnant à cela vu le contexte du roman et tout en sachant qu’à cette époque, ils étaient en pleine Guerre Froide. Un film politique qu’il est nécessaire de voir et qui, s’il peut être visionné aussi bien par les petits que par les grands, il est tout de même préférable de se limiter aux plus de dix ans.
Adapté d'un roman de George Orwell, cette fable métaphorique sur l'espoir qu'à fait naître la Révolution russe et surtout sur les désespoirs qui ont suivi est remarquable d'intelligence et de pertinence. Il n'est pas difficile de reconnaître qui est qui par l'intermédiaire de chacun des personnages et certaines séquences impressionnent toujours par leur cruauté. Seule concession : la fin pessimiste de l'oeuvre d'origine est ici remplacée par une optimiste. Cette dernière est pleinement justifiée étant donné que Staline a fait l'acte le plus intelligent de sa trop longue vie pendant la production du film, celui de mourir. L'animation est de très grande qualité et le fond ne vieillira jamais pour la simple raison que la stupidité humaine vivra toujours. A voir absolument.
Moins bien que le roman anthropomorphique de George Orwell, elle en reste une fable politique mais dont certains fait sont amoindri et la fin est changer, d'ailleurs en parlant, la fin colle pile poil avec la mort de Staline la mème année. Mais pour le coté graphique, c'est aussi beau que du Disney.
On peut aisément faire l’impasse sur l’idéologie de cette histoire où les animaux prennent la place des humains et simplement se contenter de suivre de manière plutôt agréable les pérégrinations des protagonistes de cette ferme peu ordinaire. La caractérisation des différents personnages est particulièrement habile et réussie, tout autant que l’animation et l’illustration sonore de ce dessin animé, création cinématographique atypique du cinéma anglais des années cinquante.
un chef d'oeuvre . Cela fait réfléchir et nous rappelle que les dictateurs sont des êtres nuisibles à renverser ! A voir quand on est adulte, car des métaphores fines tout au long du dessin animé !
La seule et unique adaptation de l’excellent roman de George Orwell « La ferme des animaux ». Le dessin animé est plutôt long comparé au passionnant bouquin. On aurait aimé effectivement que les animaux soient plus développés et que leurs noms ne soient pas changés. L’animation est plutôt réussie pour l’époque (1954) mais n’est pas non plus exceptionnelle comparé a « Blanche Neige » de Disney (1938). Le message de fond est très fidèle au livre. Un message pour le moins passionnant et intéressant comme le livre que je conseille d'avantage que le dessin animé ! « Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que les autres. »
Un film clairement destiné aux enfants (pas trop jeunes tout de même), et pourtant assez efficace à montrer sans être trop lourd la montée d'un totalitarisme dans cette micro-société. Malgré ses longueurs, un film à voir.
Une adaptation fidèle au récit d'Orwell qui reste un gros classique de la littérature britannique du XXème. Les dessins collent parfaitement à l'histoire. Un beau dessin animé qui fait réfléchir.
55 années après sa sortie, le film n'a rien perdu de ses qualités... Splendide réalisation carismatique, il délivre un message qui restera vrai encore longtemps...
De " Boule de neige " à Malabar, on observe dans ce chef d'oeuvre méconnu d'Orwell une belle métaphore de toutes ces régimes se nourrissant de la haine & appelés à muter en dictature ; chacun sachant bien sûr que les + terribles sont les + cachées... ( Et c'est vrai que le porc est assez réussi. )
Déception. Ayant lu le remarquable livre de George Orwell et m'étant interessé à sa vie, cette adaptation animée de l'oeuvre d'Orwell m'a vraiment déçu. En effet, aucun travail de profondeur n'a été fait, les personnages ou plutot les "animaux" devrais-je dire, ne sont pratiquement pas différenciés, à peine évoqués ! Quelle déception pour livre dont le caractère de chaque animal ( Napoléon, Boule de Neige, Malabar, l'Ane...) est essentiel ! Le film présente à peu près un résumé d'un roman déja très court mais très denses en nombre d'idées...Je me permets également de signaler une bêtise dans une critique précédente : La personne fait mention que si l'on est communiste, on apprécie le message...C'est évidemment une erreur d'interprétation, car tout le génie de l'auteur est justement de montrer la confrontation entre idée communiste et monde capitaliste, et également de montrer que le communisme mène souvent à une forme de totalitarisme....Ce livre est un constat d'échec de "l'idée communiste". Mais la, je me résigne à ne donner que de vagues analyses de l'oeuvre de George Orwell, ce qui n'est pas le but...Revenons au film pour dire que je n'y ai pas retrouvé toute la fascination que le livre m'a transmis....L'animation et le dessin, bien que réussi pour l'époque, manquait cependant d'originalité et de détails. Malgré ces nombreux défauts, le film reste fidel à l'oeuvre, mais une fidélité -très- réductrice. J'attends une bien meilleure adaptation.
Adapté du roman éponyme d'Orwell, "La Ferme des Animaux " est un réquisitoire implacable contre le communisme stalinien. La révolution confisquée, les purges, le culte de la personnalité, la Nomenklatura, tout y passe. Il y a pas mal de brutalité, bien sûr. Dire que ce film est présenté dans les séances pour enfants ! Contresens atroce... Enfin, les spectateurs les plus jeunes n'y comprennent pas grand-chose et c'est bien ainsi. Les plus grands apprécieront le rythme rapide de la narration, les multiples trouvailles visuelles. Oui, c'est un grand film que la "Ferme des Animaux". Il m'a donné envie de revisiter l'"Archipel du Goulag" de Soljenitsyne.
Une excellente adaptation du chef d'oeuvre de George Orwell. Les enfants seront sous le charme par les traits disneyiens des animaux, l'influence des studios se retrouvant par ailleurs dans les quelques passages chantés. Les plus avisés prendront toute la mesure de cette fable pamphlétaire brillamment traduite en images. Une dictature en appelle une autre, et les porcs fomenteurs de la révolte des animaux, marcheront sur les traces du tyran renversé. Les grands préceptes érigés le jour de la proclamation de la République seront sacrifiés sur l'autel de la lutte des pouvoirs et des vanités. "Tous les Animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres" lira l'âne sur le fronton de la grange. Une formidable contre utopie, satire de l'idéologie soviétique qui peut s'appliquer à toutes les dictatures actuelles et à la propagande et de la manipulation des politiques en général. Un film à voir de préférence après la lecture du roman.
Film d'animation, coréalisé par John Halas et Joy Batchelor, La Ferme Des Animaux est un bon long-métrage. L'histoire nous fait suivre les animaux d'une ferme opprimés par un fermier brutal, qui vont se révolter sous l'impulsion d'un vieux cochon qui leur fait prendre conscience de leur aliénation. C'est ainsi qu'ils parviennent à chasser leur bourreau des lieux et créent une société égalitaire gouvernée par les plus malins d'entre eux, les cochons. Si dans un premier temps tout se passe pour le mieux, au fil des mois et des années, ce havre de paix va se transformer peu à peu en une dictature. Ce scenario, adapté du roman satirique du même nom publié par George Orwell en 1945, est plaisant à visionner pendant toute sa courte durée d'une heure et dix minutes. On assiste pendant tout ce temps à un récit narré par une voix off nous faisant vivre les mésaventures de ces innocents animaux maltraités. Derrière ce conte pouvant paraître enfantin se cache en réalité une histoire très politisée ou chaque animal représente un Homme historique et ou l'idéologie capitaliste et anticommuniste sont au cœur même de l'intrigue. Cette version reprend les grandes lignes de l'ouvrage qu'il respecte globalement bien en lui restant fidèle, même s'il comporte de nombreuses différences avec l'œuvre originelle et qu'il en atténue la virulence. Cependant, ces différences ne trahissent en rien le message souhaité à l'origine. Le ton se veut plutôt amusant aux premiers abords mais on glisse rapidement vers une ambiance beaucoup plus grave au fil des minutes. Une gravité qui se fait ressentir dans de nombreuses scènes cruelles ou l'on ressent beaucoup d'empathie pour ces animaux. Ces derniers sont absolument adorables et entretiennent des rapports de domination et de soumission frappants. Ces relations procurent de l'émotion, notamment de la tristesse envers les êtres asservis. Sur la forme, la réalisation du duo s'avère de bonne facture. Leur mise en scène comporte quelques idées appréciables. La direction artistique est pour sa part convaincante, aussi bien au niveau des environnements que concernant l'aspect des animaux. Ce visuel coloré est accompagné par une b.o très présente signée Mátyás Seiber. Ses compositions collent très bien aux différentes situations et se font entendre presque sans discontinuer. Pour autant, elles ne sont pas plus marquantes que cela et manquent un peu de personnalité. Cette rébellion faunique s'achève sur une fin beaucoup trop abrupte et grandement modifiée par rapport à l'épilogue du livre. En conclusion, La Ferme Des Animaux est un long-métrage méritant d'être découvert mais il est tout de même préférable de lire avant le roman qui lui est tout de même supérieur.
Ce film d'animation, réalisé par John Halas et Joy Batchelor et sorti en 1954, n'est pas mal mais sans plus. Adapté du roman homonyme de George Orwell, le film nous présente l'histoire d'animaux qui se rebellent contre leur fermier. J'ai beaucoup apprécié le roman d'Orwell, j'ai beaucoup plus accroché à la critique du communisme (et de l’hypocrisie du capitalisme) que dans le film, qui fait quant à lui tout de même très objet de propagande. Le roman également, Orwell ne porte pas les communistes dans son cœur mais néanmoins, il s'attaque également au capitalisme, notamment dans une fin, changée dans le film. De ce que j'ai pu comprendre, le film aurait été en partie financer par la CIA afin d'en faire un objet de propagande, et c'est cet aspect là qui me dérange un peu, surtout que ça saute aux yeux lorsque l'on regarde le film. Il y a notamment donc ici la fin qui change du livre, et quelques autres aspects, et qui va à fond dans cet aspect propagandiste anti-communiste, aspect qui était, à mon sens, beaucoup plus travaillé et plus subtil dans le livre. Ensuite, d'un point de vue purement cinématographique, l'histoire ne fonctionne pas trop à l'écran. C'est-à-dire que nous avons pas mal de passages à vide, du fait que les animaux ne parlent pas assez et que la voix off intervienne trop souvent en temps que narrateur. En revanche, j'ai beaucoup apprécié l'animation qui, si on sent que le film a moins de budget qu'un Disney de la même époque, passe tout de même très bien. "La Ferme des animaux" est donc une petite déception, en tout cas face au livre, qui est quant à lui très intéressant.