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Votre avis sur Le Sauveur ?
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AMCHI
C'est la 1ère réalisation du romancier Michel Mardore et il s'en tire très bien. Le Sauveur se déroulant durant la 2nde GM est l'histoire d'un pilote anglais (du moins il se fait passé pour tel) blessé recueilli par une fille d'une famille de paysan, elle va le cacher dans la grange et on tombe amoureux. Horst Buchholz incarne parfaitement cet étrange manipulateur, Muriel Catala est remarquable dans le rôle de la jeune fille naïve et touchante mais aussi sensuelle. La fin est dramatique, c'est un film particulier qui plaira aux amoureux du cinéma.
Le titre du film fait référence à la fameuse chanson à la gloire du maréchal, le parcours de Nanette peu d'ailleurs se voir comme une métaphore de la France sous l’occupation, celle de Vichy, « Tu as trahi un héros et aimé un traître, ça te hantera toute ta vie » lui lâche froidement Horst Bucholz, l’acteur compose une figure du mal aussi fascinante qu’effrayante, en face de lui Muriel Catala incarne avec beaucoup d’aplomb une jeune fille naïve, touchante de naturel.
La mise en scène de Michel Mardore est à l’image de cette
héroïne, elle laissait en tout cas apparaître une vraie personnalité
et un réel talent, qui ne se confirmera pas par la suite hélas.
La mise en scène de Michel Mardore est à l’image de cette
héroïne, elle laissait en tout cas apparaître une vraie personnalité
et un réel talent, qui ne se confirmera pas par la suite hélas.
Bon 2 etoile pour les 2 acteurs principaux et pi c'est tout parce que franchement c'est trop lent et mou pour maintenir un veritable interet.Deja on est censé etre en 1943 ,donc sous l'occupation allemande sauf que tout le film se deroule pratiquement entre le grenier et les champs autour de la ferme ,l'on n'a jamais le sentiment (sauf lorsque l'espion se devoile) d'etre sous la coupe des mechants nazis mais plutot dans uns sorte de bulle paradisiaque avec adam et eve.La relation tres ambigue voir libertine qu'entretiennent les 2 personnages nous place dans la peau d'un voyeur que les trop (?) nombreuses scenes deshabillés renforcent.Ok la petite Catala est mignonne et joue correctement l'ingenue face a un Bucholz cachant bien son jeu mais ce "remake" du petit chaperon rouge manque de peche pour convaincre sans parler de la fin ridicule et inutile
spoiler:
qui voit 10 ans apres, la gamine devenu femme abattre son "amant" revenu pour acheter la ferme
.Film peu connu et qui devrait le rester !!!!
.Film peu connu et qui devrait le rester !!!!
TTNOUGAT
Un film quasi exclusivement pour cinéphiles donnant la priorité à l’art cinématographique après la priorité à la mise en scène. C’est d’une grande complexité intellectuelle mélangeant habilement le naturel et la folie. Aucune explication ne sera donné sur le mal propre aux humains mais montrer de cette manière son indiscutable présence est une performance en soi. Mardore doit en être remercié. Muriel Catala est exceptionnelle mais Horst Buchholz m’a beaucoup gêné, ce qui m’empêche de considérer ce film comme un chef d’œuvre. Je trouve qu’il joue et parle constamment faux. De nombreux acteurs auraient fait mieux et sans doute Jean-Pierre Mocky qui a raté là le rôle de sa vie. Heureusement, l’essentiel de ce film est ailleurs, il est porté par Nanette et tout ce qui lui manque pour réagir autrement qu’elle le fait. D’ailleurs dans un tel contexte toutes les jeunes filles de la campagne étaient des Nanette. Impossible à conseiller au risque de se tromper lourdement sur les gouts de nos amis, ce film est pourtant extraordinaire tant il dérange notre confort intellectuel.
Ladolescente Nanette cache dans un grenier de la ferme familiale un résistant anglais (?) blessé. Entre la jeune fille et le bel inconnu se noue une complicité clandestine, tendre et chaste, à travers laquelle Nanette s'exerce à la séduction. Longtemps, loin des contingences de l'Occupation, la relation entre les deux personnages se résume à des conversations sur la vie ou à des parties de campagne sensuelles, suivant la beauté d'Horst Buchholz et de Muriel Catala.
Disons-le, cette longue et improductive partie du film indiffère, tant les deux protagonistes (et leurs interprètes) sont lisses. Plus âgée que le rôle, Muriel Catala ne fait pas longtemps illusion sous les traits d'une ado de 14 ans dont le réalisateur débutant Michel Mardore voudrait faire l'incarnation de la candeur et de la pureté. Malheureusement, ses dialogues sonnent faux et ne sont pas ceux d'une gamine. De même, la composition charmeuse mais factice de la comédienne n'exprime pas grand'chose de cette poésie de l'enfance à laquelle on aurait pu éventuellement s'attacher. Enfin, la mise en scène, tellement terne, achève de nous ennuyer.
La dernière partie du film spoiler: révèle la véritable identité de l'étranger
(qu'on subodorait); elle propose un changement d'orientation aussi brutal qu'étrange, et éclaire le dessein du réalisateur. Aux confins de l'irrationnel, Buchholz revêt spoiler: l'uniforme SS, personnalise le Mal, le diable
, dans une métaphore philosophique tout à la fois saisissante et pesante.
Car, si le dénouement est insolite, il stigmatise un film qui n'aura jamais cessé d'être un tête-à-tête bavard et théorique entre deux personnages, dépourvus de charisme pour l'un, de grace et de spontanéité pour l'autre.
Disons-le, cette longue et improductive partie du film indiffère, tant les deux protagonistes (et leurs interprètes) sont lisses. Plus âgée que le rôle, Muriel Catala ne fait pas longtemps illusion sous les traits d'une ado de 14 ans dont le réalisateur débutant Michel Mardore voudrait faire l'incarnation de la candeur et de la pureté. Malheureusement, ses dialogues sonnent faux et ne sont pas ceux d'une gamine. De même, la composition charmeuse mais factice de la comédienne n'exprime pas grand'chose de cette poésie de l'enfance à laquelle on aurait pu éventuellement s'attacher. Enfin, la mise en scène, tellement terne, achève de nous ennuyer.
La dernière partie du film spoiler: révèle la véritable identité de l'étranger
(qu'on subodorait); elle propose un changement d'orientation aussi brutal qu'étrange, et éclaire le dessein du réalisateur. Aux confins de l'irrationnel, Buchholz revêt spoiler: l'uniforme SS, personnalise le Mal, le diable
, dans une métaphore philosophique tout à la fois saisissante et pesante.
Car, si le dénouement est insolite, il stigmatise un film qui n'aura jamais cessé d'être un tête-à-tête bavard et théorique entre deux personnages, dépourvus de charisme pour l'un, de grace et de spontanéité pour l'autre.
Un film qui passe brutalement de l'histoire d'amour entre une adolescente et un homme énigmatique à l'histoire d'une faute et de la culpabilité qui en résulte, inaliénable.
Premier film de Muriel Catala, actrice météore des années 70, qui après des débuts prometteurs (premiers rôles du "Sauveur" puis de "Faustine et le bel été") disparut rapidement des écrans. Je l'avais rencontrée au festival du court métrage de Divonne les Bains en 1985, alors qu'elle tentait de relancer sa carrière. Malheureusement, ce fut en vain.
Premier film de Muriel Catala, actrice météore des années 70, qui après des débuts prometteurs (premiers rôles du "Sauveur" puis de "Faustine et le bel été") disparut rapidement des écrans. Je l'avais rencontrée au festival du court métrage de Divonne les Bains en 1985, alors qu'elle tentait de relancer sa carrière. Malheureusement, ce fut en vain.
L'idée était bonne, Muriel Catala est formidable, mais globalement ce n'est pas vraiment crédible. Déjà, historiquement, la Charlemagne était une division Waffen SS (donc en gris), pas SS (en noir). Elle n'a d'ailleurs pas été engagée en France. Le massacre devant l'église, ce n'est pas non plus crédible, c'est bâclé (Oradour, c'était tout autre chose). Pour exploiter vraiment l'idée, il aurait fallu partir de la fin, elle tue en effet cet homme devant son mari horrifié, et ensuite elle lui explique, elle lui raconte.
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