Un film bizarre, un peu cru et austère, qui creuse un style en vogue voulant que les comiques changent de registre. C'est parfois plat et ennuyeux, Gilbert Melki est sous-exploité, on rit globalement très peu, mais ça reste pourtant étonnamment intelligent, engagé, sincère et parfois très émouvant.
Un très bon film qui ne rentre pas dans les cases mais qu'il faut voir pour deux raisons majeures: le message porté par le film des désillusions de la génération post mai68 qui a rêver de changer le monde mais n'a fait que le faire tourner plus vite dans le même sens et la composition de son acteur principal : Benoit Poelvoorde formidable tour à tour exalté, aigri, comique et dramatique. Comédie humaine, drame social, chronique de la vie quotidienne le film est avant tout une thérapie à suivre pour survivre dans ce monde si moche mais ou l'on peut encore rêver sans illusions. La réalistion reste académique mais le scénario habile préserve notre intérêt jusqu'au bout avec la chute finale empreinte de poésie. A ne pas rater pour ceux qui se bercent encore d'illusions,et notamment les ados consommateurs mais aussi tous les amoureux de cinéma "social".
un film comme une coquille vide, qui ne prend position sur rien, qui n'ose rien. Les acteurs sauvent quand même ce film du naufrage grâce à leur engagement et à leur virtuosité.
Je le conseille ce film uniquement à tous les gens subtils et sensibles (pléonasme ?). Les comédiens sont excellents et les amateurs du fabuleux film DIKENEK d'Olivier van hoofstadt auront le plaisir de retrouver François Damiens alias Claudy Faucan...
Film relativement étonnant dont on ne sait pas vraiment quoi penser. Je suis sortie de la salle en étant dubitatif. Il brasse des thèmes aussi divers que variés et malgré de grands moments de bravoure (la scène finale de la chorale est réellement magistrale), on reste un peu sur notre faim en ne sachant pas trop vers où Benoît Mariage veut nous emmener. La tentative avortée d'un retour à une idéologie soixante-huitarde? La tentation de manipulation de la réalité par les médias? La volonté d'un homme à vouloir prendre sa vie en main, à vouloir construire quelque chose, et non pas subir une vie qu'il ne supporte plus? En tout cas, Poelvoorde offre une partition assez impressionnante en journaliste raté qui tente vainement, et à tout prix, de se réalisé à travers un projet ahurissant et compris par lui seul. Et c'est cela qui est sans doute le plus beau dans ce film, la quête de la réalisation de soi. La façon de l'abordé me gêne plus. Le brassage des thèmes ne parait pas forcément judicieux, et les éléments qui viennent s'y greffer ralentissent le rythme du film (certaines scènes sur la réalisation du documentaire, même si elles apportent quelques ressorts comiques, paraissent souvent superflues). Ce film est toute même très touchant et nous permet de découvrir un Poelvoorde différent, pathétique et finalement beaucoup plus proche de nous. Chacun peut se reconnaître dans les aspirations de ce Daniel Piron.
alors moi je n'ai pas trop aimé, j'aime lhumour de ce film mais ne comprend pas où lintrigue mène et je trouve que la fin se termine en jus de boudin, comme si il fallait une fin donc (tiens on fera ça pour la fin meme si c naze). j'ai préféré les 2 mondes!!!
Je vous le conseil. Ce n'estas une comédie habituelle à la Benoit Poelvoorde mais c'est un film touchant et instructif. Ce film m'a appris des choses sur l'homme en lui-même. Je ne vais pas vous en dire plus mais si vous voulez passer une agréable soirée, regardez-le!
Très bon film, quel plaisir de voir Poelvoorde changer de registre aussi facilement (des deux mondes à cowboy). Une comédie qui fait réfléchir, triste mais pas larmoyant, glacial, ça coupe le souffle, c'est assez glauque dans la psychologie du héros, dans les paysages, les gens.
En étant sincère et juste, et malgré un véritable sentiment de sympathie pour la charmante Julie Depardieu et célébre Gilbert Melki, ce film ne présente aucun intérêt, excepté celui de faire une sieste réparatrice... Un film lent, sans film conducteur et qui vous provoque (si vous tenez éveillé) une vraie migraine... un mauvais moment de cinéma!