Avis : Cowboy - Page 5

Un bon Poelvoorde, meme si le film n'est pas excellent...

Je ne comprends pas pourquoi ce film existe. C'est l'histoire d'un mec nul, qui a une femme stupide, qui veut faire un documentaire sur une prise d'otage survenu 25 ans auparavant. On se dit: ça commence pas trop mal, il va peut être se sortir de sa vie de merde ou bien devenir cinglé et faire lui-même une prise d'otages...Et ben non, il ne se passe rien, tout le monde s'en fout, le film n'est jamais terminé parce que les "acteurs" n'en ont rien à fiche. C'est un film qui montre des gens qui s'ennuient, alors devinez quoi: on s'ennuie aussi!!Une énorme déception.

c'est l'histoire d'un mec qui se reveille un jour et qui s'apperçoit qu'il a raté sa vie, mais au lieu de tout foutre en l'air et allez enfin defendre ses ideaux, il continue, voire pire, il devient un escroc, un tricheur.
On s'attend à ce qu'il se batte intelligement et honnetement contre les elements, son patron, les difficultés à convaincre les autre, etc dans le respect des vraies valeurs, mais que néni, il se trompe de voie tout le long du film. on ne s'attache pas à ce personnage qui magouille, qui trompe et qui ne respecte pas les autres, il n'y a qu'à la toute fin, quand il chante qu'on découvre sa vraie passion, mais là encore, il a plutot abandoné et nous aussi.

Je me suis ennuyé, n'y ai trouvé aucun sens et n'y rien trouvé de drôle, j'ai même voulu quitter la salle à un moment, mais bon ça ne se fait pas. Vraiment très déçu et pourtant j'aime beaucoup Poolvorde. Dommmage.

On peut dire que la comédie réussit plus à Benoit Poelvoorde... "Cowboy" n'est, malgré sa critique envers le monde moderne, un film qui restera pas dans ma mémoire. J'aime beaucoup benoit poelvoorde et françois damien, mais la...
On s'ennuit quand même beaucoup malgré deux trois vannes amusantes.

Au début, on doute vraiment de la bonne volonté du film. Soit l’humour belge bien présent (même si la production est franco-belge) est difficilement compréhensible, soit il l’est pour le spectateur mais tout l’ensemble ne fonctionne pas. Toujours est-il que malgré des efforts identifiables comme le style du film documentaire dans le film (‘C’est arrivé près de chez vous’), le résultat est mauvais. On s’ennuie à mourir, Benoît Poelvoorde n’en fait pas trop mais reste dans le même registre que le film cité précédemment et Gilbert Melki ne convint pas car plus guignol lavé de ses tords que repenti travaillé par le remord. Le problème est que tous les acteurs et actrices se retiennent terriblement de telle sorte que même les seconds rôles sont ennuyeux comme Julie Depardieu ou François Damiens (pourtant, ce n’est pas le genre). Bref, on s’étale sur la distribution mais celle-ci n’est en rien le moteur du film. L’intérêt, c’est que tout repose sur un fait divers emprunté aux années 80. L’histoire pourrait donc semblée intéressante : la reconstitution de la prise d’otages d’un bus scolaire rempli d’ados par un révolutionnaire, étant donné que Poelvoorde y met un peu de sa verve et de son enthousiasme pour motiver les troupes. Après, est-ce qu’il faut y voir qu’un des aspects principaux est la politique pure et dure, à vous de juger…

Un beau navet ! Quel ennui ! B. Poelvoerde joue son personnage caricaturalement, Julie Depardieu et Gilbert Melki s'ennuient ferme et se demandent pourquoi ils jouent dans ce film. L'histoire est plate, le scénario affligeant, les dialogues creux, bref de l'ennui à foison !

Un film grave où Poelvorde à vraiment sa place. C'est un road movie de la vie avec ses problèmes. Un vraie atmosphère règne tout au long du film qui finit par etre pesante puis on se libère avec la chanson de fin, tout ceci grâce à un montage et une mise en scène excellents.

que suis je allé faire dans cette galere, et surtout qu est allé faire monsieur poolvorde dans ce film. il faut reconnaitre malgré tout qu il sauve un peu les meubles mais le resultat est là. c est plat et on s ennuie ferme. pourtant le sujet est interessant. le gars qui veut faire un film sur un gars condamné,le journaliste poolvorde veut le réunir lui et ses victimes, interessant. mais le film est plat et finalement, il ne se passe rien sur l ecran. il n y a que dans la salle de ciné qu il se passe quelquechose...en effet, la salle ronfle, et ca fait du bien! j accorde quand meme une etoile pour la chorale en fin de film. dommage.

Un film doux-amer avec un personnage principal (Benoît Poelvoorde) drôle mais pathétique, qui voit son projet professionnel s'effriter, son couple se perdre en silence, et ses désillusions poindre. Avec le succulent Gilbert Melki et la très touchante Julie Depardieu.

"Strip-Tease" à la winchester !
Près d'une décennie plus tard, Benoît Mariage retrouve son comparse du "Signaleur" et des "Convoyeurs attendent". Dans cette mise en abyme, Benoît Poelvoorde incarne un journaliste sans scrupules friand de sensationnalisme. Tout l'opposé de Mariage, du temps où il mettait en boîte des reportages cocasses pour Strip-Tease, l'émission à l'esprit décalé du petit écran. Daniel Piron (un Poelvoorde cabotin) est lassé de tourner dans des spots de la sécurité routière. Tombant sur des images d'archives de la prise d'otage de Vielsam, il entreprend la mise en chantier d'un documentaire sur l'évènement qui avait frayé la chronique vingt-cinq années auparavant. Il ne lui reste plus qu'à convaincre les protagonistes de ce drame de témoigner à coeur ouvert devant la caméra et de revivre ce jour de 1980 qui a changé le cours de leur vie à tout jamais. Mais son mépris envers les "acteurs" complique la concrétisation de ce projet pour la télévision... Dans un rôle pathétique comme il les affectionne tant, Benoît Poelvoorde est touchant dans la peau de cet écorché vif en pleine crise de la quarantaine (situation qu'il vit en ce moment). Fervent défenseur de la belgitude, Benoît Mariage filme avec cynisme et compassion ses compatriotes. Le hic, même si les fous rires sont de la partie, est qu'on assiste à un rabâchage des "Convoyeurs attendent". Si bien que rapidement, le film tourne en rond et chaque nouvelle apparition de François "l'Embrouille" Damiens finit par nous casser les couilles ! Nonobstant (!) la déception, on passe malgré tout un bon moment.

Un journaliste placardisé dans une émission de télévision sur la sécurité routière tente de se refaire une image vis à vis de lui même et du public en partant
sur les traces des protagonistes d'une prise d'otages qui défraya la chronique dans les années 80. Les perégrinations pitoyables de Daniel Piron inspirent
plus de pitié et de tristesse que d'amusement, car chacun sait qu'il court au naufrage. Benoît Mariage en profite pour dénoncer la prolifération sur nos écrans
de télévision de 'sujets de société', portés par des journalistes qui, au prétexte de faire réflechir leurs contemporains sur leurs problèmes, rivalisent de
voyeurisme et, avec un cynisme plus ou moins assumé, manipulent plus qu'ils n'observent. Assez ambitieux mais un peu ennuyeux, heureusement les
performances de Poelvoorde et Melki maintiennent le film à flot.

Un Benoît Poelvoorde une nouvelle fois magistral qui interprète ici un personnage pathétique qui cherche la reconnaissance à tous prix, en reconstituant une tragédie humaine pour en faire le film qui le rendra célèbre. Il va alors se montrer égoïste et manipulateur, avant que la situation ne lui échappe et se retourne contre lui. Malheureusement, à ce moment précis, le film part en sucette et se termine d'une manière évasive.

L'idée de départ est originale, Benoit est impeccable comme d'habitude, François Damiens est une bonne surprise... mais pour tout le reste : c'est NUL !

Ce film s'inscrit superbement dans les longs métrages sur la dépression (last days,control)et la cruelle désillusion des utopistes (gone baby gone,into the wild).
Le héros se heurte violemment à l'individualisme de la société libérale d'aujourd'hui où l'espoir de changer les choses est révolu.
Benoît Poelvorde offre sa meilleure prestation après "Podium",le film montre à merveille les limites silencieuses de notre système avec un humour belge décalé de grande qualité.
Un des 5 grands films de l'année 2007