Jolie surprise. Un scénario et des dialogues très intéressants, un ton décalé piquant réussi. Cowboy montre un Poelvoorde enfin bon dans un rôle! Je ne m'y attendais plus, ce film m'a au final (agréablement) surpris.
Cette comédie grinçante avec humour ??? belge ??? et une sensibilité difficile à cerner. Ce film n'est pas drole est plutot une satire sur les choses ratées. Benoît Poelvoorde peut être captivant et même bouleversant mais dans ce film... J'ai mis une étoile pour la chanson finale qui donne un espoir. Allons faites nous rêver SVP !!!
J'ai vu un film.. qui parle à hauteur d'homme de rêve de grandeur et de petites mesquineries pour que ce personnage de journaliste puisse espérer exister... B. Poelvoorde est comme à son habitude un anti-héros attachant, faible, pleutre, mais capable d'un certain courage pour porter son projet de documentaire. Il est bien sûr pathétique, mais néanmoins tellement humain avec sa mauvaise foi coutumière...On est séduit par la description grinçante de la société belge, qui est présentée avec une grande sensibilité. Mention également à Gilbert Melki et François Damiens qui donnent la réplique à B. Poelvoorde. C'est un film qui sonne juste, qui fait vrai et qui donne tellement de plaisir à ceux qui le reçoive... Alors certes, on peut évoquer qq longueurs, qq scènes qui ne fonctionnement pas toujours, mais dans l'ensemble on prend beaucoup de plaisir.
Une nouvelle chronique dans la vie de personnages à la recherche de leur vie dans la Belgique moderne. L'humour doux-amer faisait le charme du très réussi "Les convoyeurs attendent. Une atmosphère identique pour un résultat moins convaincant avec ce "Cowboy". Certes Benoît Poelvoorde brosse un portrait brut mais délicat d'un homme en quête de lui-même. Ses répliques font souvent mouches dans un esprit triste mais joyeux. Mais l'histoire ne mène nulle-part et s'enlise dans la reconstitution d'un fait divers. C'est dommage car on aime l'univers de Benoît Mariage qui convient parfaitement à celui de Benoît Poelvoorde.
Benoit Poelvoorde joue un journaliste engagé et enragé qui se lance à la recherche de son reportage parfait. Belle prestation de cet acteur que j'apprécie beaucoup, mais un bel ennui également car il ne se passe pas grand chose.
"Bouli Lanners, Gilbert Melki et Benoit Poelvoorde dans un film, c'est un film à voir", tel pourrait être le dicton de ce jour. N'importe qui connaissant assez bien ces acteurs peut avoir une idée du genre de film qui l'attend, ce sont des acteurs qui flirtent souvent entre le drame et la comédie dans leur filmographie voire dans un même film. Lanners avec "Eldorado" ou " J'ai toujours rêvé d'être un gangster", Melki avec la trilogie Belvaux ou "Angel-A" et Poelvoorde avec "C'est arrivé près de chez vous" et "Podium". On a bien droit ici a un film voguant entre la comédie et le drame, un personnage déçu de ce qu'il est devenu va tenter de retrouver son passé perdu, ses idéaux et peut être aussi retrouver l'essence de sa (la?) vie. Le portrait du personnage est d'ailleurs très réussi, complexe et juste, on le sent constamment se battre contre la personne qu'il est et chercher à retrouver son innocence. Le côté road movie du film représente le chemin rédempteur du personnage à la fin duquel il découvrira qui il sera jusqu'a la fin de ses jours. Un des thèmes du film pourrait être le décalage, dans cette oeuvre l'humour est créé grâce à un écart entre la volonté du personnage principal et le résultat (son équipe technique, le personnage de Melki) mais ce décalage existe aussi dans le cadre du travail journalistique de Daniel. En effet, la "vérité" de l'image n'est pas forcément la vérité du terrain (l'histoire des oignons) et c'est d'ailleurs ce qui rend Daniel touchant mais aussi pathétique car il est prêt à mentir pour pouvoir se raccrocher à ses souvenirs. La beauté du film repose sur cette quête impossible et vaine tentée par Daniel, son jusq'au boutisme qui l'enfoncera au fur et a mesure, cette déchéance à la fois drôle, émouvante et tragique. Ce film est comme une leçon de vie, une leçon sur l'age adulte, sur notre société et finit sur une scène magnifique et révélatrice. Finalement non, non rien n'a changé...
Une autre chronique sociale belge avec l'inégalable Benoît Poelvoorde qui possède toujours cette verve à montrer son pays et ses habitants dans leur tristesse et leur misère sociale. Il joue un rôle de journaliste alternant mensonge, trahison, compassion, rires et larmes. C'est un film avec du vrai Poelvoorde dedans quoi! Ne vous attendez pas à être plié en deux par le rire, sachez plutôt lire le second degré, décryptez le message puis laissez vous porter. Mais attention, si vous n'êtes pas des afficionados du genre vous allez probablement détester!
Cowboy : un tès bon film à l'esprit Belge, scénarisé, mis en scène et joué (en partie) par des Belges ; une comédie a la fois sociale, "pas bête" et émouvante" du réalisateur Benoît Mariage. Il nous offre des séquences fortes en émotion, de bonnes répliques ou réflexions, des moments forts drôles (Gilbert Melki épluche des oignons sur la musique qui fait pleurer)... La réalisation nous propose de jolis seconds rôles pour François Damiens en caméraman, ou Julie Depardieu (la femme pas enceinte de Daniel). En tète d'affiche, un excellent Gilbert Melki (Tony Sacchi) et un Benoît Poelvoorde comme toujours très bon, même dans un rôle sérieux de "sublimeur " de réalité. Le pitch : Daniel Piron, journaliste, entame un voyage catharcique. Il veut réaliser un film, retrouver Tony Sacchi, son héros d'il y a 25 ans qui a braqué un bus d'enfants pour aller à la TV et dénoncer les injustices.
L’idée de départ était plutôt alléchante. Daniel Piron, journaliste déclassé et désabusé veut redonner un souffle sur ses ambitions professionnelles mais aussi personnelles en retrouvant autour d’un documentaire les protagonistes d’une prise d’otage 20 ans après. Rien ne se passe réellement comme il l’avait prévu et l’on assiste à sa descente en abîme au rythme des désillusions. Caustique et méchant, ce film aurait pu l’être. Mais Benoît Mariage semble avoir hésité sur le traitement global et signe un film hybride. Il signe là une espèce de satire sociale tiraillée entre caricature boursouflée et pamphlet réfréné. De temps en temps il nous gratifie de belles scènes intelligemment construites (la rencontre avec Sacchi, le final) mais la plupart du temps il comble des instantanés confus donnant une impression d’amateurisme. Reste Benoît Poelvoorde dont on a rarement aussi bien utilisé l’intensité dramatique. Sa composition vient sauver le film de l’ennui, c’est déjà pas mal quoique un peu juste.
On peut, il faut reprocher à B.Mariage son manque de rigueur, le script pourtant bien parti étant déroulé sans intelligence. Il n'empêche que cette petite production belge, sublimée par B.Poelvoorde, témoigne d'une humanité précieuse, sincère.
Une fois de plus, Benoît Poelvoorde est excellent dans le rôle de ce journaliste blasé en quête de lui-même. Pourtant, ça n'a pas suffit à me séduire. Cow Boy contient plusieurs bons moments mais ils m'ont paru noyés dans un cheminement lent et indécis. Entre humour et étude sociale, Benoît Mariage semble hésiter et en conséquence, son film m'a paru vain, n'exprimant pas clairement ses intentions. Néanmoins, ce morne quotidien d'un journaliste échouant lamentablement dans sa tentative de coup d'éclat reste agréable, mais doit beaucoup à Poelvoorde.
Les images sont ternes comme les décors, vêtements et aussi le ciel belge. Poelvoorde est très touchant lorsqu'il est au bord de la dépression. Casting d'habitués (Lanners, Damiens, ...) de ce genre de film belge. Le scénario est pas mauvais il y a plusieurs scènes assez réussies et des belles répliques drôles et émouvantes. Mais dans l'ensemble c'est plutôt moyen.
Un film intelligent porté par un trés bon Poelvoorde qui se rattrape du mauvais les deux mondes. Benoit Mariage le réalisateur nous avait déja etonné avec son film poétique les convoyeurs attendent avec ce meme Poelvoorde . Réalisateur de certains documentaires de strip tease sur france 3 il applique la ca touche bien a lui , de filmer des gens de la vie de tous les jours et de les mettre "en valeurs". Pour ceux qu'il veulent ce bidonner ce n'est pas le but du film meme si beaucoup de scénes prete a sourire , le film dans sa globalité veut plus touché le spectateur avec ce personnage principal ainsi que son théme . On notera quelques second rôles alléchant comme celui de Gilbert Mekki parfait dans le rôle du preneur d'otages ou le rôle des 2 assistans belges . Ce film souffre de quelques scénes un peu longuette mais rien de bien méchant . Conclusion , un bon cru a aller voir malgré la trés maigre distribution du film une centaine pour une sortie national ...