Derniers Avis : La tourneuse de pages - Page 8

Malgré une intrigue au goût de déjà-vu, une histoire de vengeance assez commune, on se surprend à se laisser piéger par le suspense; suspense entretenu dès le début par une bande originale omniprésente. Le tout se révèle raffiné, subtil et délicat, en atteste la finesse des jeux des actrices. Catherine Frot est admirable, juste et simple, Déborah François est habitée, horrifiante et vraie. Un drame froid et facile, mais de grande qualité.

scenario tres particulier, etonnant, subtil, nous laissant nous prendre au jeu de cette vengeance se mangeant froid, nous plongeant dans le monde de la musique, la ou, contre toute attente, les memes desirs et ferveurs que partout ailleurs tirent les ficelles du drame humain .lìmperceptible distance et froideur de la tourneuse de pages - remarquable Deborah Francois - ne nous permet meme pas de deceler a quel moment elle reconnait en la maitresse de maison celle qui l`avait recale a lèxamen de piano, et retrograde au role de fille du boucher. grand frisson.

Film intéressant

je ne m'attendais pas a un tel film, la mise en scene reussit magistralement a nous faire douter des intentions de la tourneuse de page et la fin est parfaitement amenée. le theme de la vengeance n'a jamais ete aussi bien rendu

La tourneuse de pages est un film oppressant est dérangeant sur tous les points de vue. Les personnages sont magnifiquement joués, surtout C. Frot qui m'a littéralement surpris de l'aisance avec laquelle elle a sue rentrer dans le personnage de la pianiste. L'histoire est très satisfaisante, cette ambiguité constante entre une relation lesbienne ou une fascination réciproque des deux femmes est très bien menée. Pour finir, avoir choisi le monde de la musique est le meilleur des choix, de plus, celui-ci est magistralement illustré.
A voir.

Film intéressant avec peu d'action mais une tension très palpable. La musique et le jeu des acteurs nous plongent dans un univers qui presente de grandes similitudes avec les films de Claude Chabrol.

Une vive descente aux enfers en deux temps trois mouvements.

Une ambiance glaciale, des situations parfois ambiguës, un suspense discret mais bel et bien présent et des acteurs très convaincant, dont l'exceptionnelle Catherine Frot, rendent le film intéressant. Quand passion (enrayée) rime avec vengeance on assiste à la prestation d'une musicienne frustrée relayée au statut de tourneuse de pages, souvent troublante, intimement rancunière donc forcément inquiétante quand à chacune de ses paroles, ses moindres faits et gestes, réactions et surtout la plupart de ses silences. Derrière chaque apparence peut se cacher la plus cruelle, impitoyable et machiavélique des personnes aussi insoupçonnable qu’elle soit.

J'ai aimé voir ce film. Déjà car j'aime le piano et que je le pratique, mais surtout car les actrices sont talentueuses. Mélanie interprète très bien la jeune fille rongée par la rancune. Au fond, on a un peu envie qu'elle se montre plus clémente, j'ai même trouvé ces actes un peu "démesurés" au début. Mais finalement, c'est surement proportionnel à la haine qu'elle avait au fond d'elle même depuis tout ce temps. Un bon film, qui met parfois un peu mal à l'aise car l'obsession de Mélanie est presque gênante. C'est intéressant, je vous le conseille.

La mise en scène peu subtile de Denis Dercourt rend son film assez indifférent et son intérêt moindre, malgré les actrices plutôt correctes.

Belle Vengeance. La beauté énigmatique de Déborah François suffit à porter tout le film.

Le film est lent du début jusqu'à la fin . Est-ce pour autant une oeuvre cinématographique chiante ?

Et bien voilà le problème. La première partie est ennuyante, dù au peu d'actions. La réalisatrice a voulu montrer que sa petite Deborah François était troublé, seul et ne disait aucun un mot. Et elle montre cette facette du personnage pendant les 40 premières minutes du film !!!! Et je peux vous dire que vous les voyez passer les minutes !

Quant à la deuxième partie, on découvre justement un aspect trés sadique chez cette blondinette. De plus, le personnage de Catherine Frot devient fort interessant sachant qu'elle découvre de nouveaux sentiments envers Deborah françois. Le film est toujours lent, peu de dialogue mais le récit devient plus perturbateur.

Et enfin, la tourneuse de pages finit par une chute , expliquant alors le caractére de Déborah François. Mais , avions nous besoin vraiment de 40 minutes pour comprendre sa solitude ? la réponse est non ! Même si le film est court, il aurait dû être encore plus court dû à une présentation des personnages et de leur caractére répété .

On dit qu'il ne faut pas s'attarder à expliquer les films que l'on aime pas. Dans ce cas je suis d'accord et je ferai bref: Ne transporte qu'une seule émotion: l'ennui.

Dans un calme apparent,une montée en puissance d'un drame latent,on s'interroge,on se demande,on est fasciné.L'actrice principale,Déborah François,est non seulement jolie mais porte en elle toute la force du film.On est étreint par l'angoisse et ému par cette histoire terrible.

Bon drame psychologique s'appuyant sur un très bon jeu d'acteurs. Le scenario est un peu tiré par les cheveux. L'émotion est à quelques pas mais on ne parvient pas la ressentir. Il y a des lacunes dans la mise en scène. Une concertiste ne fait pas de fausses notes. Au pire, son jeu peut être plus ou moins froid et banal. Ces détails cassent les moments forts. On ne parvient pas à toucher la détresse de la pianiste.
Mais il s'agit tout de même d'un bon film plaisant à regarder.