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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
La vengeance est un plat qui se mange froid. Voila une jeune fille qui na pas pardonné et qui monte une vengeance particulièrement soignée. De bons acteurs et un scénario bien travaillé. Dommage, pour moi, que la musique ne soit pas celle que japprécie : jaurais préféré que notre trio joue des morceaux de Bach qui nest montré que sous forme de statuette.
Je ne partage que très moyennement le flot de critiques 3 et 4 étoiles. Certes on se prend à cette histoire, dont néanmoins trop d'incohérences la rendent difficilement crédible. Mais que la tourneuse de pages, les tourne lentement. Cela aurait pu faire un excellent court métrage, mais ici c'est bigrement long. Je suis aussi partagé sur l'interprétation des acteurs, que je trouve pour chacun d'entre eux jouer par moment brillamment et à autres de manquer d'à propos. Bref, je ne crois pas que La tourneuse de pages, restera dans les annales du cinéma 2006. Et ce n'est pas par vengeance....
Mouais. Catherine Frot est admirable en musicienne vulnérable, traqueuse. Mais cela la rend finalement sympathique et j'ai pris fait et cause pour elle. Le scénario ne rend pas, à mon avis, le besoin de vengeance si impérieux que cela. Après tout, cette gamine s'est laissée distraire par un détail lors de son audition et elle a enterré sa vocation de pianiste un peu tôt. D'où un besoin de se venger que j'ai du mal à trouver excusable. Félicitations au duo d'acteurs qui joue avec Catherine Frot.
Denis Dercourt signe là un film exceptionnel.l'ambiance glaçante de ce film et le double jeu de Déborah François nous met mal à l'aise,les deux actrices sont formidables et l'ont sort de ce magnifique film sonné par tant de maitrise
Le film en soit est bon ! Un scénario puissant et sans prétention (peut être d'ailleur pas assez). Ce qu'on en retient, c'est le suspens inquiétant qui est mis en place tout le long du film... vengeance ? Idolation ? Le tout nous laisse perplexe jusqu'au dénouement final qui est bien pensé !
Bref, ses défauts à mon goût sont de ne pas avoir assez appronfondit la difficultée du monde musical (et c'est pourtant la dessus que démarre le film), les musiques sont aussi interrompue un peu rapidement alors qu'elle auraient pu accompagner le film dans plusieurs passages... Son scénario, un peu trop fragile à mon goût, nous laisse un peu sur notre faim, un peu comme si tout n'avait pas été dit...
Une mention spéciale au jeu des acteurs (et notamen, actrices) Catherine Frot est époustouflante, Déborah François est troublante... Les scènes de concert sont étonament bien tournées... la musique est parfaitement en phase avec les gestes des acteurs...
On aura rarement vu au cinéma psychopathe aussi jolie, inoffensive et impunie. La Tourneuse de pages est un film scolaire, épuré, qui distille une atmosphère singulière légèrement hitchcockienne.
Quand on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, on comprend mieux le sens de cette phrase en regardant ce film où la jeune actrice Débora Francois nous fait froid dans le dos de par son role si étrange et suspect.
Belle surprise de la part dun quasi-inconnu du cinéma, Denis Dercourt, qui nous offre ici, disons-le toute de suite, une uvre sapparentant fort bien au cinéma de Claude Chabrol. Personnages bourgeois au cur dune ambiance troublante, où laspect psychologique règne en permanence, la flatteuse comparaison sautorisait effectivement. Demblée, la présence de la belge Déborah François, au moins aussi silencieuse que dans son premier film, Lenfant, parvient à nous intriguer. Simmiscant progressivement dans la vie du couple incarné par la fraîche quinquagénaire Catherine Frot, une célèbre pianiste, et le trop rare Pascal Grégorry, un grand avocat, le but quelle poursuit pouvait paraître aussi clair quobscur. Cest peut-être là tout lintérêt de ce film, quil vaudrait dailleurs mieux ne pas trop dévoiler. Une mention spéciale au réalisateur, car alors que le scénario le présageait, jamais il ne sombre dans un érotisme gratuit et inutile, de plus en plus présents dans le cinéma international, français notamment. Preuve encore que le sexe nest pas indispensable à lécran. Quant à ceux, vu le titre, qui craignaient une overdose de morceaux de Bach ou de Mahler au piano, quils se rassurent : la musique nest quun thème parmi bien dautres dans ce film très réussi
L'interprétation est très bonne, la mise en scène est assez bien maitrisée. Dommage que ça ne soit que pour faire un simili-thriller. Les petites invraissemblances du scénario auraient été plus faciles à oublier si le réalisateur avait su donner une dimension dramatique, psychologique, voire sociale ou politique à son film (qu'est-ce que ce sujet aurait pu donner entre les mains de Woody Allen !), ou simplement s'il avait développé un peu plus le personnage de Mélanie, dont les motivations semblent un peu grotesques.
Très bon film, merveilleusement ficelé, sur l'histoire d'une vengeance qui se met en place tout doucement et malicieusement... Bravo à Catherine Frot que l'on savait déjà très bonne actrice, mais surtout à l'autre nouvelle actrice qui interprète à merveille une jeune fille à l'esprit incompréhensible...
décevant... avec les actrices et l'histoire qu'ils avaient, il y avait de quoi faire quelque chose de formidable mais la réalistation n'est pas à la hauteur... on tombe dans la facilité avec des musiques superpausées à celles interprétées alors que le film serait plus fort sans... des improbabilités de sénarios aussi, comme la manière dont la jeune pianiste est destabilisée... étant violoniste, je connais ce milieu et... c'est tellement irréaliste cette intrusion...
Une enfant rate un concours de piano, par la faute d'un membre du jury, une pianiste célèbre. Sa vie en est bouleversée. Des années plus tard, l'enfant devenue jeune femme se retrouve en présence de la pianiste. Va-t-elle se venger ? De quelle façon ? La pianiste va-t-elle apprendre qui est la jeune femme ? Celle-ci éprouve-t-elle de la fascination ou de la répulsion vis à vis de la musicienne ? On a le temps de se poser toutes ces questions, l'action est lente et laisse habilement s'installer une ambiance inquiétante. La fin décevra sans doute certains mais qu'importe, l'intérêt du film réside surtout dans la performance des deux actrices, Catherine Frot enfin dans un rôle purement dramatique montre qu'elle n'a pas besoin de faire rire pour imposer sa présence, énorme. Mais celle qui fascine, qui hypnotise, qui terrorise avec sa douce raideur, c'est Déborah François, dans un emploi aux antipodes de son personnage dans "l'enfant", des frères Dardenne. Dans la mise en scène de Denis Dercourt, il y a un petit quelque chose de Chabrol, avec un manque de mystère, une narration très linéaire. Un peu trop classique, le film reste donc en deçà de lambiguïté que le sujet aurait pu créer. Mais c'est à voir tout de même, pour les actrices.
Magnifique film, superbement interprété, Catherine Frot atteint là des sommets de subtilités dans un rôle tout à fait à sa mesure et Deborah François que je connaissais mal, nous offre une belle leçon de cinéma par son jeu tout en finesse et en regards. Voilà un film sobre dans sa mise en scène, mais extrèmement riche de sens. Film à voir absolument, un régal pour cette presque rentrée cinématographique de fins de vacances !
POUR : glaciale présence de l'angélique Déborah François, habile contention d'un suspense parfaitement distillé et acteurs impeccables. CONTRE : trop grande rigidité de la mise en scène, final un peu poussif. QUESTION : peut-on s'assurer contre les accidents de violoncelles ?