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gandalf001
18 abonnés
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3,0
Publiée le 8 mars 2012
C'est un film historique sur l'ETA qui au départ lutait contre la dictature de Franco avant d'être des indépendantistes basques. Il raconte l'histoire vraie de Mikel Lejarza Eguía, alias Lobo
C'est le méchant loup ou bien le loup sage ? El Lobo, un personnage qui secoua le nerf du groupe terroriste ETA. Avec ce film Espagnol, c'est le moment de découvrir son parcours. Ce loup infiltré mord et offre au gouvernement de coffrer 150 personnes de l'ETA. à présent depuis la fin de cette affaire très fragile et complexe, il est protéger et vit en dehors de son pays. Il est toujours rechercher et condamner à mort par ETA. Le casting est assez étonnant puisque il comporte Patrick Bruel tantôt prenant et tantôt peu saisissant mais ça vaut le coup, et l'actrice Mélanie Doutey dont vous n'avez plus à douter, elle est pas loin magnifique dedans. Pour finir, contrairement au film La guerre de l'ombre qui parle d'un sujet similaire sauf que lui c'est l'IRA, El Lobo est plus abouti.
En 1973 au pays basque espagnol, Txema, un jeune chef d'entreprise, accepte d'héberger deux militants de l'ETA chargés d'abattre un traître. Quand il est arrêté par la police, un inspecteur lui propose d'infiltrer l'organisation terroriste. Acculé par ses ennuis financiers, menacé de prison, il accepte. Patiemment, il parvient à approcher les dirigeants de la fraction la plus dure de l'ETA. Grâce à ses indications, plus de cent-cinquante d'entre eux sont arrêtés. Mais les services secrets fixent une nouvelle mission à Txema - dont le nom de code devient «El Lobo» : faire tomber Nelson, le responsable de la branche militaire de l'organisation. Tiré d'une histoire vraie, ce film a obtenu plusieurs Goyas, les Cesars du cinéma espagnol. Il a été diffusé il y a quelques mois sur Canal +. Est-ce le fait de l'avoir vu sur petit écran, ou une certaine paresse de la réalisation qui me donne l'impression de parler d'un téléfilm ? L'histoire est intéressante, comme toutes celles portant sur l'infiltration d'une organisation terroriste, avec les dangers menaçant de toutes parts (identifié par les services secrets, "El Lobo" est inconnu de la police et manque plusieurs fois de se faire abattre par elle), et les cas de conscience agravés par la relation qu'il entretient avec une activiste de l'ETA, jouée par Mélanie Doutey. La reconstitution est soignée, et moi qui me souviens avoir entendu 200 000 basques scander "ETA, ETA, mas metralletas" dans une manifestation antinucléaire à Bilbao à la fin des années 70, je reconnais que la sympathie dont l'organisation indépendantiste bénéficiait dans la population est bien restituée. Même réalisme dans la représentation de l'appareil policier du franquisme moribond, qui utilise des méthodes qui le placent au même niveau que ses adversaires, avec cette médiocrité petite-bourgeoise qui était la marque de fabrique de la dictature du caudillo. Eduardo Noriega a un jeu assez sobre, ce qui correspond bien à ce personnage pris entre le marteau et l'enclume. Patrick Bruel campe un Nelson très crédible, mettant son charme au service de ce personnage de leader impitoyable mais charismatique. Malheureusement, la réalisation reste assez plate, et la volonté de suivre au plus près l'histoire réelle amène à un manque d'originalité dans le traitement narratif. Un peu longuet et manquant de relief, "El Lobo" semble en définitive mieux adapté au petit écran qu'aux salles obscures. http://www.critiquesclunysiennes.com/
Film politique par excellence, "El lobo" nous plonge dans les arcanes de l'ETA juste avant la chute de Franco. Eduardo Noriega prête sa belle gueule au pauvre quidam choisi pour infiltrer l'organisation qui fait la nique depuis plusieurs années au régime franquiste. Il s'agit en réalité de l'histoire de Mikel Lejarza qui de sympathisant des thèses de la cause basque se retrouva par un horrible chantage, obligé de participer à l'entreprise de destruction de l'organisation terroriste. Le film remplit son office sans grand génie, ni suspense comme savait le faire Costa Gavras. On retiendra la prestation de Patrick Bruel très crédible dans le rôle trouble de la tête pensante de l''ETA qui semble plus soucieux de préserver sa propre sécurité que celles de ses hommes. Enfin on a le droit d'admirer un court instant la plastique très sensuelle de la débutante Mélanie Doutey.
Inspiré d'une histoire vrai, ce film raconte la vie de Mikel Lejarza, engagé par le gouvernement espagnole pour arrêter les terroristes de l'ETA. Le film est haletant du début à la fin. Mais les dialogues manque d'originalité, ils sont banals. Même si le scénario est surprenant et très intéressant, il s'enchaîne trop rapidement sans faire de pause pour respirer.