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DarkgothBTZ
52 abonnés
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4,0
Publiée le 19 novembre 2008
El Lobo est pour ma part mieux réalisé que GAL. Cela retrace l'histoire de notre Pays Basque, film bien rythmé je trouve, connaissant toute l'histoire de ETA et du GAL, la quasi totalité du film est la réalité...
Et pour ceux qui ont aimé El lobo,il faut voir impérativement voir GAL du même réalisateur pour mieux comprendre le problème basque,toujours d'actualité.
S'appuyant sur une histoire réelle, et un thème relativement peu porté à l'écran, je m'attendais à mieux pour un film qui finalement n'est pas aidé par une réalisation sans surprise et un scénario pas toujours bien maîtrisé. Les personnages, dont ceux d'Amaia et del Lobo, sont trop peu fouillés. Néanmoins, le film reste intéressant car il entre en détail dans l'organisation de l'ETA en pleine transition démographique en Espagne. Intéressant donc.
Cette co-production Européenne est une franche réussite, on assite à un trés bon spectacle entre le thriller et le film d'espionnage. On peut reprocher parfois une réalisation qui manque, parfois, de dynamisme mais la démarche reste toujours forte et engagée. Les acteurs sont excellent de Eduardo Noriega ( parfait en homme infiltré malgré lui, coincé entre le franquisme et l'ETA ) à un surprenant Patrick Bruel( vraiment crédible et imposant en chef de l'ETA ).
d'après une histoire vraie, l'histoire d'un jeune basque qui infiltre l'ETA pendant le franquisme et qui est pris entre 2 feux: l'appartenance au peuple basque qui lutte contre le franquisme et ses services d'indic' qui font de lui un complice du franquisme qu'il combat avec l'ETA...vous me suivez là? Un bon film tourné entre St Jean de Luz, Hendaye et le pays basque espagnol avec des décors somptueux, un Patriiiiiiiiiick Bruel vraiment bon ds le rôle du chef des commandos de l'ETA (qui préfère éliminer les intellectuels pour mener à bien sa mission), un Eduardo Noriega au top et une Mélanie Doutey trop trop belle! Un film qui risque de faire un carton ds le pays basque pour son côté historique.
Un bon scénario sur une page difficile de l'histoire de l'Espagne mais il n'est pas évident de montrer réellement la portée de ETA. Cependant les acteurs sont performants et Noriega est encore une fois très bon.
Quand lE.T.A. sort de sa tanière et soffre à nous sur grand écran avec sa meute de ténébreux idéalistes terroristes .ça le fait .. Le premier dentres eux, le jeune mâle qui sinfiltre est la star montante du cinéma ibérique, le très juste Eduardo Norriega. Il prend très facilement la peau de ce loup pris au piège par la police de létat franquiste ..confondant Le second, chef de meute, limplacable Nelson qui dirige la branche armée de lorganisation est sobrement campé par Patrick Bruel .parfait acteur comme souvent .. En tout cas, jai trouvé ce duo explosif .il sert au mieux cette histoire vraie ..on en frissonne ..Mélanie Doutey, quant à elle, devra prendre quelques cours despagnol pour tenter dapprocher le jeu des deux autres ..Nest pas louve qui veut .Romulus . !!!!
Voila enfin un film utile et réussi sur un sujet délicat: le terrorisme au Pays Basque et l'évolution d'ETA. L'histoire montre bien les différents points de vue face à ces problèmes et les acteurs arrivent à rendre crédible le tout. Bref une réussite puisque l'aspect "thriller" nous tient en haleine et que les faits historiques semblent respectés.
Du très bon ciné, à la fois intelligent, divertissant et bien interprété, abordant un thème peu traité et pour cause, c'est un sujet très sensible au Pays basque et en Espagne. Très peu médiatisé et mal comris en France, c'est une excellente occasion d'aborder la génèse du conflit. Seul bémol: le contexte de l'époque et la répression franquiste sont peu abordés. Enfin Mélanie Doutey, quel charme!
Patrick Bruel en leader charismatique de l'ETA est le maillon fort du film... c'est dire. IL ne suffit pas de mettre une barbe postiche pour jouer un basque. L'aspect politiques est baclé, réduit au minimum syndical, que dis-je on est en plein dans la caricature : on a d'un côté la branche douce de l'ETA qui essait d'oeuvrer sans perte humaine, de l'autre, la branche dure qui ne prône que par le colt et les bains de sang. Point barre. Noriega est fantômatique dans le rôle titre, d'une fadeur qui confine à la transparence. Au bout de vingt minutes on se moque déjà de sa destinée, qu'il meurt ou qu'il aille au diable celà ne fera ni chaud ni froid. Enfin la réalisation ne surpasse pas celle d'un téléfilm du genre Julie Lescault, ou PJ Simple Flic. Navet.