Votre avis sur El Lobo ?
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Je n'ai pas du tout accroché, je me suis un peu ennuyée. 1 étoile pour le charme de Eduardo Noriega.
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Patrick Bruel en leader charismatique de l'ETA est le maillon fort du film... c'est dire. IL ne suffit pas de mettre une barbe postiche pour jouer un basque. L'aspect politiques est baclé, réduit au minimum syndical, que dis-je on est en plein dans la caricature : on a d'un côté la branche douce de l'ETA qui essait d'oeuvrer sans perte humaine, de l'autre, la branche dure qui ne prône que par le colt et les bains de sang. Point barre.
Noriega est fantômatique dans le rôle titre, d'une fadeur qui confine à la transparence. Au bout de vingt minutes on se moque déjà de sa destinée, qu'il meurt ou qu'il aille au diable celà ne fera ni chaud ni froid.
Enfin la réalisation ne surpasse pas celle d'un téléfilm du genre Julie Lescault, ou PJ Simple Flic.
Navet.
3,0
Publiée le 8 mars 2012
C'est un film historique sur l'ETA qui au départ lutait contre la dictature de Franco avant d'être des indépendantistes basques. Il raconte l'histoire vraie de Mikel Lejarza Eguía, alias Lobo
4,0
Publiée le 25 août 2009
Un film coup de poing réalisé avec brio par Miguel Courtois qui retrace avec soin l'histoire vraie d'un infiltré au sein de l'ETA.
3,0
Publiée le 26 février 2012
C'est le méchant loup ou bien le loup sage ? El Lobo, un personnage qui secoua le nerf du groupe terroriste ETA. Avec ce film Espagnol, c'est le moment de découvrir son parcours. Ce loup infiltré mord et offre au gouvernement de coffrer 150 personnes de l'ETA. à présent depuis la fin de cette affaire très fragile et complexe, il est protéger et vit en dehors de son pays. Il est toujours rechercher et condamner à mort par ETA. Le casting est assez étonnant puisque il comporte Patrick Bruel tantôt prenant et tantôt peu saisissant mais ça vaut le coup, et l'actrice Mélanie Doutey dont vous n'avez plus à douter, elle est pas loin magnifique dedans. Pour finir, contrairement au film La guerre de l'ombre qui parle d'un sujet similaire sauf que lui c'est l'IRA, El Lobo est plus abouti.
4,0
Publiée le 26 juin 2020
Certes, la mise en scène, très ordinaire, de Miguel Courtois n’impressionnera pas les amateurs de techniques sophistiquées et branchouilles. Ceux, à la recherche de films mêlant intelligemment action et réflexion, servies par de solides comédiens, trouveront leur bonheur. Rendre aussi bien le contexte politique espagnol dans lequel s’embrase, puis s’estompe, le terrorisme basque, à partir de faits réels, n’était pas facile. Le résultat est bien plus qu'honorable.
2,0
Publiée le 30 juillet 2013
Cette coproduction franco-espagnole a le mérite de traiter du groupe terroriste basque de l'ETA,à travers l'infiltration d'un homme devant en apprendre les rouages pour mieux les démonter. Eduardo Noriega apporte de l'ambiguïté et du charme à ce personnage. il est étonnant de retrouver Patrick Bruel et Mélanie Doutey dans ce genre de fiction. "El Lobo"(2004) a énormément de difficultés à faire oublier sa mise en scène télévisuelle et fonctionnelle,et son rythme cahin-caha. Une belle application,mais artistiquement limité.
3,0
Publiée le 13 octobre 2012
En 1973 au pays basque espagnol, Txema, un jeune chef d'entreprise, accepte d'héberger deux militants de l'ETA chargés d'abattre un traître. Quand il est arrêté par la police, un inspecteur lui propose d'infiltrer l'organisation terroriste. Acculé par ses ennuis financiers, menacé de prison, il accepte. Patiemment, il parvient à approcher les dirigeants de la fraction la plus dure de l'ETA. Grâce à ses indications, plus de cent-cinquante d'entre eux sont arrêtés. Mais les services secrets fixent une nouvelle mission à Txema - dont le nom de code devient «El Lobo» : faire tomber Nelson, le responsable de la branche militaire de l'organisation.
Tiré d'une histoire vraie, ce film a obtenu plusieurs Goyas, les Cesars du cinéma espagnol. Il a été diffusé il y a quelques mois sur Canal +. Est-ce le fait de l'avoir vu sur petit écran, ou une certaine paresse de la réalisation qui me donne l'impression de parler d'un téléfilm ? L'histoire est intéressante, comme toutes celles portant sur l'infiltration d'une organisation terroriste, avec les dangers menaçant de toutes parts (identifié par les services secrets, "El Lobo" est inconnu de la police et manque plusieurs fois de se faire abattre par elle), et les cas de conscience agravés par la relation qu'il entretient avec une activiste de l'ETA, jouée par Mélanie Doutey.
La reconstitution est soignée, et moi qui me souviens avoir entendu 200 000 basques scander "ETA, ETA, mas metralletas" dans une manifestation antinucléaire à Bilbao à la fin des années 70, je reconnais que la sympathie dont l'organisation indépendantiste bénéficiait dans la population est bien restituée. Même réalisme dans la représentation de l'appareil policier du franquisme moribond, qui utilise des méthodes qui le placent au même niveau que ses adversaires, avec cette médiocrité petite-bourgeoise qui était la marque de fabrique de la dictature du caudillo.
Eduardo Noriega a un jeu assez sobre, ce qui correspond bien à ce personnage pris entre le marteau et l'enclume. Patrick Bruel campe un Nelson très crédible, mettant son charme au service de ce personnage de leader impitoyable mais charismatique. Malheureusement, la réalisation reste assez plate, et la volonté de suivre au plus près l'histoire réelle amène à un manque d'originalité dans le traitement narratif. Un peu longuet et manquant de relief, "El Lobo" semble en définitive mieux adapté au petit écran qu'aux salles obscures.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 2 octobre 2013
Pour sa première réalisation espagnole, Miguel Courtois (qui a déjà fait tourné Gérard Darmon dans le téléfilm "Le sang des innocents") s'essaye au film politique et s'en sort avec brio.
Le pitch, très bien amené, raconte l'histoire vraie d'un homme surnommé El lobo, infiltré dans l'ETA par des agents spéciaux dans les années 1970. Sa mission va conduire à la chute des principaux pontes de l'organisation.
Courtois, d'une patte alléchante, va aller jusqu'à instaurer un climat particulier, une tension nerveuse mais propre quitte à laisser sur place des éléments alertes de mise en scène, un peu comme Eastwood l'a fait sur "Pale rider" (il faut rappeler qu'il était alors à ses débuts de réalisateur). Miguel Courtois lâche sa substance, illicite soit-elle, pour nous embrigader dans la spirale infernale de El lobo. Spirale qui nous est présentée comme le destin peut se charger d'une personne en particulier.
Scénario au diapason donc, écrit par Antonio Onetti (il retrouvera Miguel sur son "GAL"), qui reste attractif du début à la fin du fait de l'avancement limpide ainsi que du chapitrage de l'histoire. Présence remarqué d'Onetti, grâce notamment à la réalisation tonifiante, et même parfois tonitruante de Courtois qui laisse place au réalisme d'époque. Le scénario tient la route aussi de part la prestance de l'acteur principal, à savoir Eduardo Noriega ("Ouvre les yeux", "L'échine du diable" (de Del Toro). Il a joué dans "Blackthorn" avec Sam Shepard et dans "Le dernier rempart" aux côtés de Schwarzy tout récemment), impeccable dans le rôle de la taupe. Son affrontement, avec José Coronado (acteur populaire espagnol. Il a côtoyé Jean-Pierre Cassel dans "Aqui d'el rei !"), tient du sans-faute. C'est notamment par ce duel que le film tient toutes ses promesses. De plus, Coronado, dans son rôle d'agent ripoux, se révèle être exécrable à souhait, et de cette façon montre sa suprématie charismatique face à Eduardo Lobo. Ca en devient jubilatoire, surtout dans cette séquence finale où il reçoit toutes ses médailles. Un très bon acteur, une prestance sans pareille, rappelant Hackman dans "Impitoyable" et "Mort ou vif". Super ! Avec aussi Patrick Bruel (vu chez Veber pour son "Jaguar", Lautner ("La maison assassinée"), Arcady ("K"), inintéressant au possible, et Mélanie Doutey ("La fleur du mal" (de Chabrol), "Le bal des actrices" (de Maïwenn)), assez bonne (?). Un casting dominé par le paria Coronado en somme.
"El Lobo" se distingue finalement par l'écriture, l’interprétation latine (en atteste l'expression de Noriega et le côté malsain de José Coronado), mais surtout le contexte dans lequel Courtois mène son film (indépendantistes contre ETA). Dans tout cela, le charme à l'espagnole ressort et je peux dire que Miguel Courtois ne rate pas sa rentrée en la matière. Parfait !, malgré un Patrick Bruel à minima de ses compétences. On se console par le duel au sommet (Noriega-Coronado).
Un joli coup de filet et un petit bijou dans le genre. J'en redemande encore !
Accord parentaal souhaitable.
3,0
Publiée le 11 février 2012
Film politique par excellence, "El lobo" nous plonge dans les arcanes de l'ETA juste avant la chute de Franco. Eduardo Noriega prête sa belle gueule au pauvre quidam choisi pour infiltrer l'organisation qui fait la nique depuis plusieurs années au régime franquiste. Il s'agit en réalité de l'histoire de Mikel Lejarza qui de sympathisant des thèses de la cause basque se retrouva par un horrible chantage, obligé de participer à l'entreprise de destruction de l'organisation terroriste. Le film remplit son office sans grand génie, ni suspense comme savait le faire Costa Gavras. On retiendra la prestation de Patrick Bruel très crédible dans le rôle trouble de la tête pensante de l''ETA qui semble plus soucieux de préserver sa propre sécurité que celles de ses hommes. Enfin on a le droit d'admirer un court instant la plastique très sensuelle de la débutante Mélanie Doutey.
4,0
Publiée le 19 novembre 2008
El Lobo est pour ma part mieux réalisé que GAL. Cela retrace l'histoire de notre Pays Basque, film bien rythmé je trouve, connaissant toute l'histoire de ETA et du GAL, la quasi totalité du film est la réalité...
2,5
Publiée le 6 mars 2017
Pourquoi faut-il que les films historiques aient tous cette saveur d'inaccompli, cette impression d'une machinerie presque malsaine dont les rouages grincent derrière l'écran ? Cette oeuvre-ci ne s'est en plus pas donné l'option d'une échappatoire plus créatrice, et on a du coup l'impression que les performances toutes particulières d'Eduardo Noriega et de Patrick Bruel sont noyées dans cet ensemble avec pour seule cible sa finalité historique. C'est au final tout ce qu'il en reste : l'intérêt par exemple qu'il y a à apprendre l'utilité du terrorisme pour les régions dont le peuple souffre pourtant.
4,0
Publiée le 25 juillet 2011
Une page historique méconnue de l'ETA très bien mené, rondement et très précis. Une pléiade de bons acteurs au service d'un scénario, même romancé pour être visuel, très bien maitrisé. On restitue l'histoire des années 70 en pensant que l'Espagne, sous Franco, était encore plus policée qu'aujourd'hui. On nous montre "également le souhait de survivance du terrorisme pour pouvoir faire vivre l'antiterrorisme. Ahurissant ! Un manque de rythme notable sur tout le long, plutôt tourné comme un pur polar alors qu'une mise en scène façon thriller aurait été avantageuse. 4/5 à découvrir !!!
2,0
Publiée le 11 mars 2012
Il faut croire que j'ai du mal avec Miguel Courtois. Je n'avais pas accroché avec G.A.L.,il en est de même avec El Lobo que j'ai quand même préféré à ce premier. Le film ne semble pas mauvais,mais je sait pas,j'arrive pas à accrocher. A noter un très bon Eduardo Noriega,une très jolie Mélanie Doutey,et surtout un très très grand Patrick Bruel ultra charismatique en Nelson.
2,5
Publiée le 19 juin 2021
Il y a une belle interprétation d'Eduardo Noriega dans le rôle d'un ouvrier basque du bâtiment que les services secrets voient comme un candidat idéal pour infiltrer le groupe terroriste ETA. Eduardo Noriega a dû travailler dur pendant plusieurs mois avant le début du tournage afin de parler avec le fort accent du Pays Basque requis pour son personnage. Selon une interview de Mélanie Doutey elle a été aidée par un coach de dialecte pendant un mois avant le tournage car elle ne pouvait pas parler espagnol à l'époque. Le film est acceptable mais il ne présente pas l'image d'un classique et se révèle trop long bien qu'il contienne des scènes intéressantes des moments de suspense et des moments sensibles disons que c'est un film moyen...
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