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Xyrons
701 abonnés
3 360 critiques
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1,0
Publiée le 13 mai 2009
Cette adaptation du roman d’Alain Fournier n’est pas réussie. Une mise en scène de la part du réalisateur Jean-Daniel Verhaeghe qui a mon goût ne fonctionne pas bien avec un film peu dynamique qui ne met pas en valeur la richesse du scénario. Une distribution qui pourrait laisser à désirer, avec notamment Nicolas Duvauchelle et Jean-Baptiste maunier. Cependant je souligne la présence dans le film de Philippe Torreton qui est irréprochable dans son rôle. C’est donc un film que je ne conseille pas, 07 / 20.
quel ennui!..dès le début on est préssé de voir defiler le generique pour se dire: "ouf! fini! bah au moins je l'aurai vu.." jeu d'acteurs ridicule..jean-baptiste maunier me deçoit enormement!
Rarement mon avis a été en telle discordance avec celui de la moyenne des spectateurs. Pour moi ce Grand Meaulnes est un petit chef d'oeuvre, extrêmement bien interprété et réalisé. L'onirisme et les valeurs portées par le film y sont tellement palpables, sans être explicites, que cela en fait une oeuvre réellement à part. L'interprète de Meaulnes est tout en retenue et à la fontière très exacte entre l'enfance et le monde adulte, au moment précis où il découvre celui-ci. Les interprètes féminines évitent le piége de la catégorie top modèle au profit d'un charme vécu et inspiré par les épreuves douloureuses de la vie. La reconstitution historique du climat des années '10 est fabuleuse. L'arrivée de Meaulnes à la fête de mariage est vraiment sublime. J'ai a-do-ré !
Quelle piètre adaptation. C'est lamentable. Juste un film bâclé fait à la va-vite. Le scénario est écrit n'importe comment, l'histoire est hâchée, on s'ennui, les acteurs ne font que réciter leur texte comme le feraient des collégiens disciplinés, la voix off est insupportable, et Jean-Baptiste Monnier n'est pas du tout crédible en instituteur moustachu. La fin est une vraie libération. J'en connaît un qui doit se retourner dans sa tombe... 0/5
Très académique, sans rythme et desservi par une distribution indigente (Nicolas Duvauchelle et Jean-Baptise Maunier forment un improbable duo), Le Grand Meaulnes de Jean-Daniel Verhaegue, se révèle d'un platitude extrême et nous plonge rapidement dans la torpeur. Jean-Pierre Marielle (égal à lui-même)nous sauve de l'ennui sidéral au détour de quelques scènes mieux senties. Le drame se transforme même en comédie quand on affuble Maunier d'une moustache qui est censé le faire passer de 14 à 25 ans mais qui le rend plus ridicule qu'autre chose, quand les tatouages de Nicolas Duvauchelle transparaissent sous un fond de teint de mauvaise qualité et qu'un promeneur du dimanche étrène son VTT dernier cri derrière nos héros qui sont censés se trouver dans les années 10 ou encore qu'une perche apparaît au détour d'un plan. Le film se révèle donc une erreur de bout en bout.
Ce devait être impossible de retranscrire tout le charme du livre !! J'ai vécu la fin avec la mort de Meaulnes comme une trahison car dans le livre il repart vers de nouvelles aventures...... Trés mauvaise idée de confondre le destin de meaulnes et le destin d'Alain Fournier
Si d’habitude, je trouve la notation moyenne de Allociné assez proche de mon avis, pour « Le Grand Meaulnes », ce n’est nullement le cas… et je suis quand même vraiment étonné des mauvaises critiques que j’ai pu lire. Même si le livre n’est pas totalement respecté (épisode des bohémiens, zappé… Difficile de tout mettre en 1h40 !), la distribution, l’interprétation et la réalisation n’en demeurent pas moins bonnes ; j’ai retrouvé à divers moments – dont particulièrement celui de la fête - la magie et le souffle ressentis, lors de la lecture du roman.
J'ai bien aimé ce film. N'ayant pas lu le livre, je n'avais pas d'attentes particulières, je ne suis donc pas déçue comme tout le monde. L'histoire est belle et les acteurs sont bons (Jean-Baptiste Maunier, Jean-Pierre Marielle, Nicolas Duvauchelle et Clémence Poésy). Puisque la principale critique est qu'il ne serait pas aussi réussi que le livre, j'ai maintenant très envie de le lire, je suis quasiment assurée de l'aimer encore davantage.
Ah non mais là on se moque du monde... que l'univers du roman ne soit pas parfaitement retranscrit dans une adaptation c'est presque normal tant le livre de Fournier laisse imaginer au lecteur un monde tantôt rural tantôt fantasmagorique, mais prendre tant de libertés avec l'histoire ça tient du blasphème. Le jeune homme désespéré qui se tire une balle dans le livre et vit ensuite avec les bohemiens est ici transformé en as du pilotage d'avions, ajoutons à cela un acteur principal de 26 ans censé interpréter une personne de 17 donc pas crédible une seconde, le jeune Maunier fade et insipide, un scénario fouillis ou le spectateur perd le fil et se retrouve perdu dans les pérégrinations du héros, et une mise en scène soporifique. Le seul rayon de soleil est la présence de JP Marielle en patriarche vieillissant
Très belle adaptation, même si le film souffre, comme presque tous les films français, d'un déficit dommageable de la diction et de l'articulation. On ne comprends rien par moment tant certains comédiens se contentent d'annôner. ...mmage !
Qu’est-ce que c’est mauvais ! Tout au long de ce navet ennuyeux et prétentieux, on se demande quel est le propos de l’auteur (le mot est osé). Et puis, à la fin, on comprend tout : mais Bon Dieu mais c’est bien sûr : Meaulnes, c’est Alain-Fournier... Quelle révélation ! Allez relire le roman, qui, lui, est un chef d’œuvre .
Comme Vipère au poing, Le grand Meaulnes est un des livres de notre enfance que nous avons presque tous étudié à l'école. Cette adaptation est bien plus réussie que celle du film cité plus haut. Certes la mise en scène est tous aussi académique mais les sentiments exprimés par les héros sont plus convaincants et on retrouve plus facilement l'esprit du roman. L'interprétation est plutôt convaincante, mais c'est celle des anciens que l'on retiendra, avec surtout le trop rare Jean-Pierre Marielle. Une histoire romantique par excellence, agréable à suivre et qui rappelle des souvenirs d'enfance, il faut donc ne pas bouder son plaisir.
Si cette adaptation du classique d'Alain-Fournier, handicapée par une voix off trop présente, est un peu lourde et manque d'émotions, elle bénéficie du charme de ses interprètes, Clémence Poésy en tête.