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Un visiteur
4,5
Publiée le 1 avril 2013
Encore un très bon film avec ce qui se faisait de mieux à l'époque : de vrai cascadeur, de vrai course poursuite, de vrai crash.... un scénario original et surtout une course poursuite final, un hommage à Bullit avec Steve Mcqueen sorti en 1969. Une suite non-officiel à été tourné en 2000 avec Nicolas cage : 60 secondes chrono.
Grosse déception, moi qui m'attendais à film bien fun à regarder ce n'est qu'une mauvaise série Z. Halicki a autofinancé ce film et s'est servi de sa collection personnelle pour les voitures (les véhicules de police sont des vrais qu'il a acheté pour l'occasion) dommage qu'il n'est pas plutôt laissé la place à un vrai réalisateur. La moitié du film est mauvais puis enfin au bout de 45 minutes la course-poursuite commence est franchement si elle est fun à suivre par moment elle ne se distingue par particulièrement des autres courses-poursuites vus au cinéma à la même époque ; celle d'un quart-d'heure de Police Puissance 7 (super polar méconnu) est beaucoup plus intense.
Ou comment un film amateur est devenu, avec les années, un vrai petit classique du cinéma américain. On aurait, à l'époque, dit à Henry Blight Halicki que son film lui survivrait, il ne l'aurait jamais cru. Film amateur ? Oui, carrément. La première partie du film est là pour nous le dire. Un budget peu élevé, un montage à l'arrache. Cette première partie est inintéressante et mal jouée, mais on s'en fout, ce n'est pas sur ce terrain-là qu'on attend le film. Ce qu'on attend, c'est la partie action et là mes bons amis, je peux vous garantir que ça y envoie méchamment. Vous avez déjà entendu de cette course-poursuite qui s'étale sur près de 40 minutes ? Et bien, c'est là que vous allez la trouver. Près de 40 minutes, ça peut paraître long, trop long, il n'en est rien. Quand elle s'achève, on a l'impression qu'elle a démarré 10 minutes plus tôt. Sa longue durée et son réalisme (malgré deux ou trois voitures qui se foutent en l'air volontairement et une jauge d'essence bloquée à zéro) la rendent carrément hypnotique. Si Halicki n'était pas un auteur et encore moins un cinéaste, il était un cascadeur et savait comment rendre ce genre de truc attrayant et cette course-poursuite, il te l'a mise en boîte bien comme il faut. Et, à elle-seule, elle justifie mes quatre étoiles. Dans le genre rodéo mécanique, on a pas fait mieux ni avant ("Bullitt", "L'or se barre" et "Le Casse" peuvent retourner à leurs études) ni après. Et puis, l'amour de la cylindrée et la sincérité sont là.
Première réalisation pour le cascadeur H.B. Halicki qui réalise avec La Grande casse (1974), l’un des road-movie les plus mythiques qui puisse exister à ce jour (avec Bullitt - 1969, Point limite zéro - 1971 & Duel - 1971). Il fait aussi parti d’un des nombreux films qui ont inspiré Quentin Tarantino pour son excellent Boulevard de la mort (2007). Point fort de ce film, LA course-poursuite, qui atteint des sommets dans le genre, puisqu’elle dure une quarantaine de minutes non-stop (!) et a nécessité près d’une centaine de voitures (toutes plus ou moins détruites par la suite) ! Cascadeur, scénariste, acteur et maintenant réalisateur, on doit aussi à H.B. Halicki, un second opus, intitulé The Junkman, aka "La Grande casse 2" (1982) & Deadline Auto Theft (1983), trois films centré sur les courses poursuites automobiles. Le film ne brille pas par son scénario (le héros à cinq jours & 400 000 $ pour mettre la main sur 48 véhicules aux caractéristiques bien précises), mais uniquement par son impressionnante course-poursuite destructrice qui a fait sa renommée auprès des connaisseurs. Si le film n’est pas connu auprès du grand public, ce n’est (hélas) pas le cas de son (regrettable) remake : 60 Seconde Chrono (2000), avec Nicolas Cage & Angelina Jolie.
Un indescriptible navet dont le seul intérêt réside dans la très longue scène de course-poursuite finale. Un scénario quasi inexistant, des personnages à la psychologie extrêmement schématique, une technique et des cadrages à la limite de l'amateurisme, des plans totalement inutiles et d'une longueur exaspérante. A des années-lumière de "Bullitt" ou "Point limite zéro".
Un grand film traditionnel ressemblant étrangement à ses compères tels que 'Vanishing Point' (qu'on ne se lasse plus de citer), 'Bullitt' (classique parmi les classiques), 'Dirty Mary, Crazy Larry', 'White line fever' etc... A mon avis : ---LA plus longue course poursuite du cinéma--- avec quelques 45 minutes. Certes les coiffures et costumes des acteurs sont très typés 70s mais le plaisir des muscle cars est là et on est servis par tant de moteurs... Les cascades sont géniales et un grand travail sur les plans a été réalisé pour arriver à un tel enchaînement de voitures lancées à pleine vitesse, les ralentis grossiers du saut mythique de la Mustang impressionnent, les pneus crissent et les carrosseries prennent des coups (c'est la tradition dans ces road movies traditionnels). Le scénario des vols de bagnoles est évidemment un prétexte pour les montrer et surtout la Mustang Mach 1 appelée Eleanor. Encore une fois ne regardez pas "la merde avec Angelina Jolie" (dixit 'Death Proof') bien qu'elle y tienne un rôle mineur et qu'elle ne soit pas si potiche que ça. Bref, son remake est à voir par simple curiosité seulement, d'ailleurs les originaux sont toujours mieux et à voir en premier.
Eleanor est un film curieux, de facture médiocre et précipitée, mais une perle quand même. Je n'aime plus guère critiquer l'art pour le dit de chercher la petite bête, mais la première partie est vraiment lourde, voire brouillon et peu claire – et pour cause, le monteur a dû s'improviser scénariste pour faire le tri dans les rushs, car aucun script n'avait été écrit. Si je choisis de m'exprimer dessus, c'est que le film cache une des courses-poursuites les plus palpitantes que j'ai pu voir, et qui tient en fait la plus grande partie du film.
J'ai toujours préféré les années 70 et 80 en la matière, les poursuites en voiture ayant adopté, dans les décennies suivantes, un rythme de montage effréné que je trouve particulièrement illisible. Ici, on voit tout ou presque, et on est aux premières loges pour profiter de la passion de Halicki pour les cascades les plus osées. Dommage que ce classique doive souffrir de grosses tares qui nous donnent l'impression que rien n'importait sinon de démolir des voitures et de faire un film entier basé sur une course-poursuite.
Question bagnoles et courses c est du lourd ! Après un début poussif, on comprend avec les scènes d actions que ce film "amateur" soit devenu une référence au point d avoir été repris avec des stars bien plus tard ... on peut oublier également le scénario assez simpliste juste un prétexte pour introduire la seconde période active du film.
C'est un film de cascadeur: très médiocre en terme d'écriture, de dramaturgie et de mise en scène mais toujours impressionant et grisant pour ses (ou plutôt SA) poursuites automobiles. Les années 70 resteront définitivement celles de la "voiture américaine" (il faut dire qu'elles avaient une sacré gueule à cette époque).
Sympathique mais reposant surtout sur le tas de tôle accumulé durant le film. La réalisation est plutôt pauvre, rappelant ça et là les séries de la même époque, parfois même allemande (!) heureusement, dans les moments d'action (vols & courses poursuites) elle est très correct.
Film de genre, on se retrouve face à une course poursuite comme on en fait plus au cinéma. Très réaliste et très spectaculaire par la tournure qu'elle prend et la façon dont celle-ci se termine. Avant les blockbusters, il y avait ça et c'était d'autant plus divertissant qu'on avait un vrai spectacle sous les yeux. Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas bien: des acteurs qui n'en sont pas, des plans qui ont mal vieillis. Mais les cascades sont tellement réalistes que la chose est réellement impressionnante. Comme quoi, l'orgie d'effets spéciaux n'est pas toujours bonne à prendre. Une bon film divertissant !