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Un visiteur
2,5
Publiée le 28 décembre 2006
BOF
Long et lent La comedie des temps difficile avec un vieil esprit un peu bourgeois quand même. on se demande ce que fait Pierre Lescure dans ce film alors qu'il y a tellement d'intermittents du spectacle. Un film sur une precarité bien confortable avec des leçons sur la speculation immobilière et les pbs de loyers par des acteurs notoirement kadors dont on se doute bien qu'ils n'en ont pas eux des problèmes d'immobilier.
Quelques bons moments (2-3 minutes en tout sur le film), mais globalement, c'est très mauvais.
Le film repose entièrement sur ses acteurs, surtout Arditi.
Le scénario est franchement nul. Il n'a par exemple même pas pris la peine de faire les recherches historiques minimales qui s'imposeraient. Notamment, le coeur de l'intrigue: qu'est-ce que la loi de 1948 sur les loyers ? (réponse trouvée sur le web)
La mise en scène est indigeante.
La seule chose qui semble avoir conduit certaines critiques de presse à des commentaires positifs est son côté idéologique (parti pris pour une vie d'artiste, contre les capitalistes, les francs-maçons, etc.).
Quelques rares comédies marquent la postérité. Celle-ci n'en fera probablement pas partie. Au début, on a du mal à rentrer dans le film et à croire à cette improbable cohabitation. L'ennui guette... Le film prend ensuite un peu de rythme, mais le tout est décousu. Il y a de bons moments, et d'autres, conventionnels, sans parler des leçons de morale, faciles et à la mode, qui surfent sur notre époque d'immobilier cher et de SDF frigorifiés. On sourit parfois. Bref, pas un mauvais film, et pas un film mémorable non plus. En ce qui me concerne, je l'oublierai vite.
Une comédie (sic!) pseudo-intello (ça cite à guise des grandes références cinématographiques ou littéraires et ça multiplie les grandes envolées lyriques ou philosophiques sans motif apparent ) peu inspirée et pas drôle qui se révèle surtoût vulgaire et ridicule en dépeignant les malheurs (sic!) d'une sacrée brochette de jeanfoutres tous aussi bons à rien les uns que les autres. Et pour finir, le coup de grâce : on nous assène une leçon de morale sur les bienfaits de la loi de 1948. J'ai beau être un socialiste convaincu, quand je vois ce film, je ne vois que des méfaits à cette loi qui bénéficie ici à une belle bande de parasites plus bobeaufs que bobos!