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norman06
346 abonnés
1 665 critiques
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2,5
Publiée le 11 janvier 2007
Comédie agréable et assez bien écrite en dépit de quelques lourdeurs (l'épisode italien). Certaines séquences sont drôles voire émouvantes. Arditi est époustouflant.
Entre comédie loufoque et grande camaraderie ; le grand appartement est une comédie qui montre les déboires d’un groupe d’amis qui vivent dans un grand appartement. Avec Pierre Arditi et Laetitia Casta, cette comédie peut servir pour les colocataires. A noter l’utilisation intéressante des monologues fassent à la caméra.
un film vraiment vraiment sympa! complètement décalé, une ambiance géniale, ce film donne de la joie et de la bonne humeur, et cet appartement fait réver ^^ :)
Pas de véritable histoire, pas dintrigues ou si peu, juste quelques instants avec cette bande de personnages fêlés, improbables et pourtant ancrés dans une certaine réalité sociale. Il y a une grande liberté dans la mise en scène, certaines séquences paraissent improvisées tant il y a de spontanéité. Les personnages nhésitent pas à sadresser à la caméra, nous faisant complices de leur irrésistible soif de vivre. Au début, cest agaçant, car cela peut paraître fabriqué, faussement sincère. Et puis comme il ny a pas de jugement (le jugement attendu est dailleurs toujours remis), pas de leçon de morale, pas de lourdeur, on est emporté, on se sent léger, insouciant, un peu ivre. Laetitia Casta, sans fards, dent de travers et poils sous les bras (et ailleurs aussi), est vraiment lâme du film, pas tout à fait comédienne, mais très loin dune image glacée, elle a incontestablement du charme. Arditi parvient à nous surprendre, en vieux sage pas sage du tout, épicurien et amoureux dun cinéma révolu. Au bout du compte et sur le générique final, on fredonne le refrain avec toute la troupe, en les remerciant de nous avoir invité dans leur joyeux foutoir.
Le Grand Appartement nous insuffle une espèce de gaieté, d'allégresse, d'air frais, une émotion un peu indéfinissable. On est parmis tous ces personnages paumés, bohèmes, dans ce grand (immense) appartement en plein Paris qui essayent coute que coute de rester chez eux. Vraiment sympa comme film.
Suscitant pourtant un mépris assez important chez un nombre important de personnes, le film de Pascal Thomas est pour moi une incroyable réussite du cinéma francais, déja en fort bonne forme en ce moment, notamment au niveau des comédies. Mais pour moi, le grand appartement les surpasse toutes. Peut être moins sophistiqué que hors de prix, mais incontestablement plus déclaé et original, et moins conventionnel que mauvcaise foi (que j'ai par ailleurs apprécié), le grand appartement est en réalité un concentré de ce que j'aime au cinéma. L'ensemble est (très) drole, décalé, fantaisiste, intelligent, et c'est avec un plaisir incroyable que l'on suit les aventures de ces droles de locataires, incroyabelement attachants et dont la bonne humeur est communicative. C'est d'abord un hymne à la joie de vivre, à l'amitié, au cinéma que Pascal Thomas rend hommage ici, avec des dialogues parfois irrésisitbles et des mises en abyme particulièrement bien trouvé, et qui sont également un ravissement. Alors que certains cinéastes auraient fait de ce film un sombre drame social, Pascal Thomas lui préfère prendre tout cela avec bonne humeur et nous offrir l'une des meilleures comédies francaises et meilleures comédies tout courts que j'aie eue l'occasion de voir depuis longtemps. La seule toute petite fausse note vient pour moi du casting, ou Mathieu Amalric m'a un peu décu (un peu trop nonchalant). Laëtitia Casta livre elle une performance honnête dans l'ensemble, mais hélas échoue dans les long monologues, ou elle n'est pas crédible. Le meilleur est incontestabelement Pierre Arditi, irrésistible dans son role de metteur en scène décalé et ironique. Mais c'est bien le seul petit reproche à faire à cette formidable comédie francaise qui m'a enthousiasmé comme rarement au cinéma. JUBILATOIRE!!!
Aucune histoire, pas d'intrigues, et un feeling moderne concernant les relations humaines surtout proche de la bourgeoisie des années 50: le génie français subventionné en action.
Pascal Thomas est d'habitude à l'aise avec les personnages multiples, les situations un peu confuses, mais ici il semble plus ambitieux que d'habitude dans la forme, ce qui ne lui réussit pas tout à fait. Lorsque ses personnages s'adressent directement au spectateur, cela ressemble plus à une affeterie qu'à une tentative pour apporter quelque chose de concret à l'intrigue. De même, l'incursion florentine d'Amalric est peu convaincante, sorte d'insert artificiellement cousu sur l'intrigue pour mêler un pâle adultère dans cette histoire d'appartement parisien. Mais heureusement, le réalisateur retrouve ce qui fait sa force de cinéaste du groupe grâce au personnage du "parasite dont on ne peut plus se passer", l'inénarable Pierre Arditi. Celui ci, qui a un don pour les relations sociales multiples, réussit à réunir dans l'appartement, menacé d'être investi par des huissiers, une population de tous âges et de toutes confessions, pour un tournage (il est cinéaste) qui vire à la plus totale confusion. Dernier point, qui en agacera certains, que d'autres trouveront bienvenu : derrière cette aimable comédie, il y a un discours politique sur l'immobiler parisien, et sur les méfaits de la speculation.
Le personnage central du film c'est ce fameux grand appartement qui réunit une troupe de protagonistes décalés et insouciants. Hymne à la liberté artistique et morale, ce film à l'aspect brouillon et détaché de toutes contraintes narratives reste audacieux et original d'un bout à l'autre. Apartés face caméra, scénario récité comme au théâtre et situations burlesques ponctuent ce joyeux bordel aux dialogues piquants et à la bonne humeur contagieuse. Malheureusement, le rythme ne suit pas toujours et le récit s'embourbe dans des scènes moins efficaces qui ralentissent la cadence. Le côté libertaire reste sympathique mais autant les interprètes (en roue libre) que le scénario lui même se perdent dans cette cascade non maîtrisée d'audaces et de délires. Au final, le film ressemble à du vieux théâtre de boulevard et - malgré la critique ouverte envers les profits immobiliers - oublie d'insuffler à son propos un peu de modernité. Dommage.
Dieu sait si j'ai adoré CONFIDENCES POUR CONFIDENCES mais là vraiment, non. Les meilleures intentions ne font pas forcément les meilleurs oeuvres. C'est bâclé (on ne compte plus le nombre de perches dans le champ, les post-synchros ratées _un comble alors qu'un des personnages s'occupe de post-synchros!!_). L'interminable séquence du tournage de film est un supplice et le tout n'a ni queue ni tête. Ce ne serait pas trop grave si toutes les scènes étaient empreintes d'un naturel et d'une fluidité confondante. Mais elles sont rares. Pascal Thomas ressemble de plus en plus à Jean-Pierre Mocky.
Pascal Thomas orchestre un joyeux bordel, un désordre réjouissant à la morale généreuse. Cet heureux appartement est agréablement habité par Laeticia Casta, d’un naturel rafraîchissant et Pierre Arditi, toujours excellent lorsqu’il est bien dirigé ; quelques réserves en revanche pour Amalric, dont le regard a été bien souvent plus pétillant.
Un film intelligent et superbement dialogué comme souvent avec P.Thomas, admirablement interprété par tous les comédiens, cocasse, loufoque, burlesque. Dommage que par certains moments une certaine lenteur se fait sentir. Un film en forme de pièce, terriblement jouissif.
un film qui ne réunit pas l'assentiment des critiques et des spectateurs. le film bobo parfait, ou comment faire une fable dont le propos est confus, pour nous faire prendre en pité des pauvres gens qui risquent de se faire expulser d'un 320 m2 qu'ils occupent en loi de 48 dans le septième arrondissement ! ceux qui vivent à Paris comprendront à quel point il est normal que la propriétaire tienne à le récupérer, son appartement ! l'histoire est assez bête, le propos est ceux, les intermèdes niais, et la bonne humeur des comédiens pas contagieuse. c'est soporifique et sans intérêt. On n'a qu'un envie, leur piquer l'appartement !
De tels navets devraient être interdits par respect pour le public. C'est infantile, vulgaire, grivois, mal interprété. Devant une telle nullité, je n'ai tenu que 20 minutes avant de sortir de la salle, ce qui ne m'arrive quasiment jamais ! Mon conseil : à éviter soigneusement !