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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Entre la forme burlesque empruntée au manga pour otakus et le fond se voulant sérieux (voire moralisateur dans un japon dont la jeunesse se perd effectivement dans la mode de la marque et du paraître), le film convainc finalement par deux actrices généreuses et inspirées et pléthore de seconds rôles tous plus drôles et touchants les uns que les autres. On rit de bon coeur et on se prend même à faire fonctionner ses neurones quelques secondes. Une réussite de divertissement.
Ce film est vraiment super. Un des meilleurs qu'il m'est ete donnés de voir ces derniere années. L'humour est dejanté et le film est truffés d'allusions aux mangas...Veritablement genial.
Un vrai plaisir... pour toute personne ayant une culture japonaise un peu poussée. Ce film a parfaitement atteint sa cible, à savoir faire rire. Ce film montre deux jeunes filles, en marge de la société japonaise, à la recherche de leur identité. Cependant, le ton est donné d'entrée, ce sera de la dérision, du délire, bref on ne se prend pas au sérieux. Malheureusement, pour un non-japanisant, il est probable que la majeure partie de l'humour lui échappe complètement (entre les expressions typiquement shôjo et les manquements à la tradition des héroïnes). A voir pour les fans de shôjo manga, les (gothic)-lolitas ainsi que tous ceux qui sont un peu ouverts sur la culture japonaise. Car le Japon c'est aussi un peu ça...
Joyeux patchwork japonais vendu comme un film de délinquantes (amateurs de Pinky Violence de la belle époque, ne vous emballez pas, Kamikaze girls n'a rien d'un film d'exploitation), le film est plutôt une comédie délirante démarrant sur les chapeaux de roues avant de s'essouffler au bout d'un tiers de métrage. Momoko est une jeune femme excentrique vivant dans son monde de dentelles et broderies. C'est étonnant, mais autant la description du monde rose-bonbon de notre Candy niponne est bluffante de drôlerie, autant l'intrusion de sa camarade loubarde dans l'histoire, porteuse d'éléments plus rentre-dedans, affaiblit considérablement la force du propos. En clair, on rigole beaucoup moins et on bâille un peu, le personnage de la bikeuse étant complètement raté, et les scènes potentiellement divertissantes non exploitées (les frittages dans le terrain vague). Néanmoins, ça nous change des comédies pré-digérées qui accaparent les salles françaises, alors, pourquoi ne pas tenter le coup ?
Le cinéma pour "blondes" débarque sur nos écrans avec ce film volontairement kitsch et totalement inutile. Plongeant dans la psychologie déglinguée d'une adolescente totalement superficielle, le cinéaste réussit plus d'une fois à nous faire rire grâce à des excès de mauvais goût parfaitement assumés. Sa caméra est tout simplement hystérique et filme des décors kitsch et des situations connes avec un savoir-faire technique confondant. Pourtant, si l'affaire tourne rond au début, on finit par se lasser de cette absence totale de scénario et par les préoccupations totalement anodines de ces ados têtes à claque. Sympa pour les amateurs de films complètement décalés et barges.
Ce film est franchement délirant, débile pour certains, c'est un OVNI dans tout les sens du terme, mélange de manga et de sous culture nippone Pop, c'est frais et acidulé. Il accumule tous les clichés du Japon avec humour. Bien évidemment, certains effets peuvent agacé, mais c'est du mauvais goût assumé. Le film ne propose pas d'explication sur la culture pop japonaise exporté chez nous, mais c'est vrai que parfois j'ai l'impression d'y voir une ironie sur la jeunesse en quête de repère et de nouvelles identités, ou encore une critique sur le « clonage » actuel que suscite la mode ou une envie profonde d'appartenir à un groupe. Pour les fans d'Otakus et d'histoire kitsch complètement barge, vous allez apprécier. Au final, "Kamikaze Girls" à pour thème la recherche d'identité et de destiné, un manque dont souffre la plupart des gens, pas besoin d'être japonais pour cela.