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🎬 RENGER 📼
Kamikaze girls (2004) est adapté du célèbre roman "Shimotsuma Monogatari" ("Contes de Shimotsuma") de Novala Takemoto, célèbre romancier japonais, adulé par la jeunesse nippone. Ce film est donc destiné aux adolescents et plus particulièrement à ceux atteint de la fièvre (ou maladie, à vous de voir) communément appelée "Gothic Lolitas" (une mode vestimentaire japonaise qui n’a rien à voir avec le "cosplay"). Ici, le film narre la rencontre de deux adolescentes, la première est fanatique de la période Rococo (des robes à froufrous et d'ombrelle fantaisie), tandis que la seconde est à l’extrême opposé, chef d’un gang de filles en scooters (ne riez pas), elle est dure et grossière. Vous l’aurez compris, il faut être sacrément barré pour adhérer pleinement au film, être un amateur de ce style vestimentaire est un plus car si vous êtes totalement étranger à cette mode, vous allez vite déchanter, vu la maigreur du scénario et la mise en scène tape à l’œil qui use de notre patience.
On a droit à une sorte de série Z japonaise, comme une mauvaise adaptation de manga sous forme de drama.
Un film drôle au 59ème degré, si bien entendu, vous ne vouez pas un culte pour le pays du Soleil Levant...
Les acteurs jouent tous comme les pires m**** possibles et imaginables, même les plus mauvais figurants français jouent mille fois mieux (c'est dire la qualité du jeu d'acteur nippon). Comme quoi, j'aurais pu être acteur au Japon, si j'avais su!
Bien entendu, ce navet n'aurait pas atteint un tel niveau de déchéance artistique si ce n'était pas son premier film, le type ayant semble t'il découvert les fondus durant le tournage, il s'amuse donc à en utiliser pour chaque changement de scène... J'aurais donc pu devenir réalisateur au Japon!
Que dire du scénario, une sorte de déchet, où l'on nous refourgue tous les caricatures imaginables des adolescents.
Bien sûr, il n'y a pas d'intrigue à proprement parler (puisque le scénario tient sur 1/2 ticket de métro),
Seulement une histoire capillo-tractée d'amitié "impossible" entre une ado fan de costume à frou-frou et la version Barbie d'un gang de motards à la Hell's Angel... Eh oui, j'aurais aussi pu devenir scénariste au Japon!
Moralité de l'histoire : c'est fou le nombre de boulot que j'aurais pu faire au Japon, sans le moindre talent de pré-requis!
Un film drôle au 59ème degré, si bien entendu, vous ne vouez pas un culte pour le pays du Soleil Levant...
Les acteurs jouent tous comme les pires m**** possibles et imaginables, même les plus mauvais figurants français jouent mille fois mieux (c'est dire la qualité du jeu d'acteur nippon). Comme quoi, j'aurais pu être acteur au Japon, si j'avais su!
Bien entendu, ce navet n'aurait pas atteint un tel niveau de déchéance artistique si ce n'était pas son premier film, le type ayant semble t'il découvert les fondus durant le tournage, il s'amuse donc à en utiliser pour chaque changement de scène... J'aurais donc pu devenir réalisateur au Japon!
Que dire du scénario, une sorte de déchet, où l'on nous refourgue tous les caricatures imaginables des adolescents.
Bien sûr, il n'y a pas d'intrigue à proprement parler (puisque le scénario tient sur 1/2 ticket de métro),
Seulement une histoire capillo-tractée d'amitié "impossible" entre une ado fan de costume à frou-frou et la version Barbie d'un gang de motards à la Hell's Angel... Eh oui, j'aurais aussi pu devenir scénariste au Japon!
Moralité de l'histoire : c'est fou le nombre de boulot que j'aurais pu faire au Japon, sans le moindre talent de pré-requis!
Excellent film japonais, bon humour aussi, c'est rare de voir des films japonais avec autant d'humour et c'est vraiment pour cette raison, pour cette rareté que je note aussi bien ce film. Peut etre que s'il y en avait plus... En tout cas, je trouve les personnages bien travaillés, la grand mère est excellente et franchement tout le film est super. Le film est très coloré, à l'instar de l'héroine et les actrices sont très belles. Je vous le recommande.
Le cinéma pour "blondes" débarque sur nos écrans avec ce film volontairement kitsch et totalement inutile. Plongeant dans la psychologie déglinguée d'une adolescente totalement superficielle, le cinéaste réussit plus d'une fois à nous faire rire grâce à des excès de mauvais goût parfaitement assumés. Sa caméra est tout simplement hystérique et filme des décors kitsch et des situations connes avec un savoir-faire technique confondant. Pourtant, si l'affaire tourne rond au début, on finit par se lasser de cette absence totale de scénario et par les préoccupations totalement anodines de ces ados têtes à claque. Sympa pour les amateurs de films complètement décalés et barges.
Kamikaze, n. m. : avion-suicide, piloté par un volontaire de grande témérité, au Japon.
Beaucoup de dentelles et d'uniformes d'écolières.
Beaucoup de dentelles et d'uniformes d'écolières.
Kamikaze Girls, un film qui va à cent à l'heure. En partant de l'opposition directe des personnalités des deux personnages principaux, Tetsuya Nakashima crée un fort lien d'amitié qui s'installe petit à petit dans son oeuvre. Cette opposition fera presque tout l'humour du film, où sont confrontées ces futures amies que sont la lolita rocococo Momoko et la rebelle Ichigo : des façons de parler, de bouger, de vivre totalement différentes qui réservent beaucoup de surprise à un public non-averti. Par ailleurs, la construction du récit est efficace, bien qu'exécutée de façon extravagante : ici, aucune lenteur, aucune erreur des acteurs vis-à-vis de la qualité des personnages, aucune fausse note quoi ; c'est grâce à cela que le film est à la fois totalement kitsch et convaincant. On aimera autant voir Kyoko Fukada porter ses dentelles, froufrous roses et blancs, l'ombrelle en complément, qu'admirer la peinture des problèmes sociaux japonais que sont le formatage excessif, et par conséquence des modes totalement loufoques où les jeunes se cherchent. La société nipponne aura toujours été ainsi, mais qu'importe : le pays du soleil levant reste très soucieux du détail en ce qui concerne ses créations artistiques et ses importations, et peut ainsi donner une très bonne image de lui-même. En résumé, Kamikaze Girls est cinématographiquement parlant à l'image de nombre d'autres films japonais, à savoir qu'il bénéficie d'une image, d'une bande sonore, d'un jeu d'acteur et d'une narration très soignés, mais prend une forme différente, forme déjantée qui fera prendre son pied à tout cinéphile digne de ce nom. On en redemande, des films qui parviennent à détendre tout en étant engagés.
Le cinéma est aussi une ouverture sur le monde. Depuis six mois que je tiens ce blog, j'ai parlé de films coréens, algériens, marocains, argentins, canadiens ou taïwanais. Là, on est loin de Ozu, Mizoguchi, Kurosawa ou même de Kitano, et pourtant, plus japonais que cet ovni, ce n'est pas possible. Mélangeant dessin animé manga, faux documentaire, film historique (la description du style français rococo est hilarante), film de yakuza ou comédie à l'humour potache (on pense parfois à "Shaolin Soccer"), "Kamikaze Girls" a comme principe unifiant un mauvais goût revendiqué avec une jubilation contagieuse.
Construit sur un schéma narratif proche d'"Amélie Poulain", le film présente une architecture maline, faite de voix off, de flash backs, d'adresses directes de l'héroïne au spectateur ou de comique de répétition. Cette folie terriblement manga représente le principal intérêt du film, mais aussi sa limite. En effet, il est difficile de tenir la distance d'un long métrage avec cette seule originalité stylistique, et surtout en l'absence d'une histoire qui intéresse d'un bout à l'autre.
Et malheureusement, l'intrigue n'est visiblement qu'un prétexte : l'enjeu de savoir si Ichigo trouvera le brodeur mythique qui écrira sur sa tenue de kamikaze le compliment qu'elle veut rendre à sa chef ne nous passionne pas. Pire, la "morale" sous-jacente est bien neuneu, et en décalage avec l'audace formelle et la rebellion affirmée des personnages : l'amitié finit par triompher, et chacun doit vivre son propre destin...
Alors, il reste quand même un sentiment puissant d'exotisme, la description d'une société où l'anti-conformisme est pratiqué avec la même tenacité qui sert de moteur au modèle rejeté, et puis surtout la force du personnage de Momoko, incarnée avec une gravité débarassée de la pesanteur par Kyoko Fukada, aperçue dans "Ring 2" et "Dolls". Film adolescent réalisé par un quadra, "Kamikaze Girls" est a voir comme on visite le palais du facteur Cheval ou comme on s'attarde devant un tableau du douanier Rousseau, plus charmé par l'hétérogénéité des éléments qui le composent que par l'ensemble obtenu.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
Construit sur un schéma narratif proche d'"Amélie Poulain", le film présente une architecture maline, faite de voix off, de flash backs, d'adresses directes de l'héroïne au spectateur ou de comique de répétition. Cette folie terriblement manga représente le principal intérêt du film, mais aussi sa limite. En effet, il est difficile de tenir la distance d'un long métrage avec cette seule originalité stylistique, et surtout en l'absence d'une histoire qui intéresse d'un bout à l'autre.
Et malheureusement, l'intrigue n'est visiblement qu'un prétexte : l'enjeu de savoir si Ichigo trouvera le brodeur mythique qui écrira sur sa tenue de kamikaze le compliment qu'elle veut rendre à sa chef ne nous passionne pas. Pire, la "morale" sous-jacente est bien neuneu, et en décalage avec l'audace formelle et la rebellion affirmée des personnages : l'amitié finit par triompher, et chacun doit vivre son propre destin...
Alors, il reste quand même un sentiment puissant d'exotisme, la description d'une société où l'anti-conformisme est pratiqué avec la même tenacité qui sert de moteur au modèle rejeté, et puis surtout la force du personnage de Momoko, incarnée avec une gravité débarassée de la pesanteur par Kyoko Fukada, aperçue dans "Ring 2" et "Dolls". Film adolescent réalisé par un quadra, "Kamikaze Girls" est a voir comme on visite le palais du facteur Cheval ou comme on s'attarde devant un tableau du douanier Rousseau, plus charmé par l'hétérogénéité des éléments qui le composent que par l'ensemble obtenu.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
La rencontre entre une Lolita "au pays de Candy" au look rose-bonbon et une ado punko-biker délurée... Entre BD, manga et série TV avec une happy end prévisible et moralisatrice... Bof! On s'attendait à mieux.
Yetcha
Décalé et fou fou, ce film nous fait partager deux univers opposé mais tout aussi régit de dress codes et autres règles. Une rencontre improbable qui nous fait rire et halluciner!!! En plus ce film a relancer la carrière de Kyoko Fukada, on ne s'en plaindra pas!!!
Bon moi les cultures Lolita et Yankees j'y connais vraiment rien.. Alors ce film ne m'a fait ni chaud ni froid, même s'il faut reconnaître un bon casting, quelques bonnes blagues et un film sympathique mais si vous n'êtes pas fan de robes et froufrou en tout genres évitez le!
Un film assez hilarant et décalé. Le style est très coloré et caricatural de la société japonaise, mais les personnages n'en sont pas moins attachant et intéressant. Le film a une très bonne dynamique, même si certaines scènes sont sans intérêt. Une mention spéciale pour la musique qui sert parfaitement le film ! Un divertissement sympathique, à voir en VO.
Les cinq premières minutes sur l'histoire de France font peur. On prépare déjà les plumes et le goudron, on cherche quelques quolibets, et on récupère quelques oeufs pourris qui traînent. Puis, on tombe en plein dans le sympathique univers du manga : pas de très bon goût, certes, mais réjouissant. L'histoire, qui claudique depuis le début, devient franchement hermétique à partir de la moitié du film. La fin à la mords-moi-le noeud et la vilaine teen-musique qui l'accompagne nous rappelle que l'on a bien affaire à une sous-production dont la place est sur les rayons d'un supermarché, pas dans un ciné-club. Mais peu importe. Les couleurs chatoyantes et le dynamisme permettent de passer un moment assez agréable. Par contre, de la à le regarder deux fois...
Un film japonais qui détonne, tant par l'image (effets de lumière, couleurs, ...), que par le scenario (loufoque au possible). Il etait temps que le cinéma s'approprit ce phénomène vestimentaire (Rococo, Lolita, Yankee, ...) qui au Japon, semble tout sauf passagé. L'histoire de Momoko, jeune fille passionné par la periode rococo, est tout simplement rocambolesque, et la presentation des personnages en style "mangas" est jouissive, donnant du punch, et faisant rire à des situations qui sont loins de notre quotidien occidentale. Un film qui je crois s'appreciera beaucoup plus en VO, pour les intonations si particulière des interprètes !
Le film surprend au premier abord avec un univers emprunté au mangas et intéressant...et puis au bout d'une vingtaine de minutes on reprend les même gags que l'on introduit dans une fureur de vivre avec des adolescentes japonaises....c'est lourd! Une palme particulière pour le scooter avec siège réhaussé!
Jouant à fond la carte du kawaï et de l'absurde, un manga-live qui compense son manque d'intrigue par une énergie communicative, par quelques joyeux délires (mention particulière pour la séquence animée) et par un duo bien sympatique.
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