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Dik ap Prale
208 abonnés
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2,0
Publiée le 7 janvier 2023
Quelques temps avant de trouver le succès avec First Blood (1982), critique ouverte aux conséquences de la guerre, le Canadien Ted Kotcheff mettait en scène Nick Nolte dans North Dallas Forty, tout aussi contestataire mais cette fois il s'attaquait au sport national américain... décidément. Prise d'antidouleur et de drogues pour soulager l'esprit et le corps, certains joueurs se retrouvent très vite mis à l'écart, usés. L'un des premiers films sur le sujet et une approche très concrète du milieu malgré des séquences sportives laissées pour compte. Pas indispensable, excepté la performance sympathique et imposante de Nick Nolte.
En 1979 on tentait déjà d'alerter sur les dérives du sport-buisness. North Dallas Forty, nous montre l'envers du décor, celui des corps brisés, des anti-douleurs et de la pression constante des dirigeants sur les joueurs. Le film est assez pessimiste mais s'avère intéressant.
Le réalisateur de First Blood (Rambo), filme L'esprit d'équipe et sportif, dans une équipe de football américaine. Rien d'exceptionnel mais le courant passe bien grâce à Nick Nolte, toujours très convaincant pour les rôles à forte personnalité. La violence du sport est très bien éclairée. L'humour est plutôt bon. Pas mémorable comme "L'enfer du dimanche", je décroche même par moment mais c'est assez divertissant, au final!
Je suis plutôt bon public pour les films de sport américains. Ce North Dallas Forty n’est pas un grand film comme peut l’être l’excellent « enfer du dimanche » d’Oliver Stone mais c’est une bonne plongée dans l’envers du décor du foot us professionnel avec l’histoire de ce receveur qui ne veut pas trop rentrer dans le moule mais qui a une passion dévorante pour son sport et qui pour supporter ses nombreuses blessures prend des produits. Dans ce rôle on a un Nick Nolte très naturel qui donne une vraie profondeur à son rôle. Le film est à la fois décalé et dramatique montrant des personnages habitués aux sensations très fortes et qui cherchent à les retrouver même en dehors des matchs. Le côté gladiateurs modernes au service de puissants et lui aussi bien développé. Je pense que cela peut laisser froid si on ne goûte pas à ce sport, personnellement j’ai passé un bon moment.
Un des rares films à traiter du football US sous un plan critique, voire très acide. Loin du divertissant "Pleinla gueule" de Aldrich, bien avant l’excellent "L'enfer du dimanche" de Stone, ce film de l'inégal T. Kotcheff (2 purs chefs d'oeuvre et une flopée de films moyens dans des genres divers) est à ranger du côté des très bonnes surprises, voire des pépites qui méritent mieux. Ce portrait d'un joueur pro sur le déclin, au corps abîmé et qui survit en sa gavant de cachetons, est tout simplement brillant. Si ce n'était une mise en scène parfois un peu trop illustrative, malgré quelques fulgurances, on pourrait se croire devant du Lumet. Comédie un peu noire, porté par un perso frondeur et attachant (N. Nolte est fabuleux), avec une flopée de partenaires qui oscillent entre frapadingue et paumé sans oublier les authentiques psychopathes (le coach notamment), une belle galerie de névrosés, de mecs qui enquillent les soirées décadentes et les produits pas vraiment licites (alcools, médocs mais aussi dopants et divers excitants ou opiacés) pour continuer à vivre leur rêve, celui du Jeu. Le film n'oublie jamais d'être malpoli, acide, percutant et provocant, il nous choque et pousse à la réflexion. A découvrir absolument. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un grand film dépressif, qui ausculte sensiblement les affres inhérentes à la pratique et à la culture du sport de haut niveau et aux exigences de la compétition, cette férocité contemporaine made in USA. Notre anti-héros – magnifiquement incarné par Nolte, entre cabotinage bravache et introspection lancinante – souffre corps et âme de cette passion si délétère pour le football américain, qui l'oblige à compenser blessures et défaillances par piqûres antalgiques et autres béquilles anabolisantes. Il sera pour nous le sésame vibrant dans un univers impitoyable où tous les coups bas sont permis pour s’imposer, triompher de l’adversité, au figuré comme au propre – cf. ces violences outrancières infligées à l’adversaire et commandées, sournoisement et insidieusement, par la logique même d’un jeu galvanisé par la performance et l’antagonisme. Je conçois le désappointement des spectateurs restés sur leur faim de matches longuement documentés ou scénarisés, qui n’ont pas (re)trouvé ici leur habituelle pitance, si prévisible et balisée, pour se heurter à cette plongée morbide dans les soubassements sordides d’un rêve américain déglamourisé. Mais le monde examiné par cet admirable film critique, moins acerbe que désillusionné, est à mes yeux infiniment plus séduisant que l’ordinaire pensum que peuvent commettre des tâcherons trop obnubilés par de beauté, de gloire et de virtuosité – tout en étant intrinsèquement impropres aux deux, à l’inverse de la vérité de ce film si rare et si terriblement humain.
Il y en a qui non rien compris au film qui est une charge féroce sur le sport business des années 70 80. Tout y est il n'y a rien à rajouter. Enfin un scénario qui sort des schémas habituels des films de sports et qui met les pieds dans le plat. Une excellente prestation de Nick Nolte et de certains acteurs moins connus qui proposent des scènes marquantes.
Voir un film inutile et vide sur tous les plans est rarissime (le film de Polack avec Pacino en pilote de F1 par exemple) mais celui-ci semble repousser les limites du vide intersidéral. Ce film, si on peut appeler ça un film, est un navet crépusculaire absolu. Un exemple parfait à montrer dans les écoles de cinéma de tout ce qu'il ne faut pas faire, scénaristiquement (il n'y a pas d'intrigue ni de pitch hormis de nous montrer une équipe de foot US, ça doit être intéressant... heu... non en fait), artistiquement (la démarche, les décors immondes "c'est beau chez vous" tout de bois ton salon est... et les répliques aussi vides que le script), et techniquement (tu vois les coins noirs et les arrières plans arrondis? ben c'est que le chef op il devait être aveugle). Ce film est une super méga-bouse totale que personne à l'époque, du moins en europe c'est certains, n'a dû voir... parce que franchement qui peut me dire l'interet et l'histoire de ce film?? Il n'y a pas d'histoire, pas de spitch, pas d'intrigue, pas de but, pas de tenants (ah si un vieux joueur qui s'entraîne) pas d'aboutissants. Ce film c'est pas un film c'est un combustible.
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2,5
Publiée le 7 octobre 2016
Dans "North Dallas forty", il n'y a pas de place pour l'incertitude! On ne peut pas compter sur la veine pour gagner un match! La clè pour un professionnel, c'est la constance! Et si on ne croit pas à la victoire, on part perdant! Telle est l'adage de cette èquipe semi-professionnelle de football amèricain de North Dallas Bulls, avec Nick Nolte en receveur de choc! A force de faire semblant d'être quelqu'un d'autre, c'est pas compliquè, on finit par être quelqu'un d'autre! Elliott (Nolte, fatiguè, le corps brisè, est parfait) le sait très bien! On le dit immature avec aucun sèrieux sur le terrain! Pourtant, ce receveur vieillissant se donne à 100% dans les efforts individuels! En entraîneur amoral, Charles Durning trouve un rôle qui lui sied à merveille! Quant à la sublime Dayle Haddon, ses yeux sont toujours aussi fantastiques! Un Kotcheff à (re)dècouvrir, tout simplement parce qu'il met en èvidence (comme le roman semi-autobiographique de Peter Gent) le monde violent du football amèricain! De plus, il y a ce regard sombre et drôle sur ce sport peu pratiquè en France! En revanche, on repassera sur la mentalitè de certains joueurs lors de la soirèe arrosée, avec deux tubes planètaires sortis en 79 (Gibson Brothers - « Cuba » ; Chic - « Good Times »)...
Autant la prestation générale, et notamment celle de Nick Nolte, est sans défaut et aide au plaisir que l'on ressent à suivre ce film, autant l'histoire et le manque de rythme sont des points faibles qui agacent. Le film paraît lent, plus long qu'il ne l'est et les détours fréquents ne sont pas toujours réussis, certains étant inutiles à l'ensemble. Dommage car il y avait matière à mieux avec ce personnage torturé !!