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AMCHI
5 774 abonnés
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3,5
Publiée le 21 juillet 2010
Un thriller à la mise en scène sans réel éclat mais un film néanmoins efficace ; ce thriller psychologique réussir à maintenir notre curiosité jusqu'au bout et le duo Perkins/Bronson fonctionne à merveille. Encore une fois Perkins joue le rôle d'un manipulateur intriguant. A découvrir.
Un film au scénario habile, on retrouve un Anthony Perkins incarnant un psychiatre quelque peu névrosé faisant face à un Charles Bronson utilisé dans un contre emploi total en tant qu'amnésique faisant preuve de taciturnité. Ce même Bronson d'ailleurs s'exprime avec un petit accent frenchy qui n'est pas désagréable. Un film ayant tendance à loucher sur les fondements du suspense hitchockien mais sans jamais vraiment y parvenir. Mais il faut reconnaître que ce film est tout de même assez intéressant. A signaler aussi la présence de la jolie Jill Ireland, piètre comédienne, ne devant son entrée dans le métier que grâce à sa relation à la ville avec Charles Bronson, mais dont la beauté est toujours un vrai plaisir pour les yeux.
Un très bon thriller psychologique, très sombre, dans lequel Bronson campe un personnage de paumé totalement à l'opposé de ses rôles habituels, et Perkins un personnage de médecin (à la fois psychiatre et chirurgien du cerveau, curieux, d'ailleurs) à la fois affable et inquiétant, perkinsien, quoi. Une histoire franchement sordidespoiler: (un médecin cocu décide de profiter de l'état psychique totalement instable d'un pauvre type pour se débarrasser de l'amant de sa femme, voire même de sa femme aussi, en faisant croire au type qu'il est devenu amnésique à la suite d'un choc et de lui raconter toute une histoire destinée à le pousser à tuer l'amant par vengeance) et, certains le diront sans doute (et ils n'auront pas forcément tort), un peu abracadabrantesque, mais l'interprétation est exemplaire. Réalisation assez statique, on croirait voir une pièce de théâtre filmée, et de fait, par la suite, cette histoire, à la base un roman, sera adaptée en pièce. b On retrouve évidemment ici Jill Ireland, femme de Bronson, aussi bonne qu'à son habitude (très mauvaise, donc). Heureusement, le jeu de son mari dans la vraie vie, et de Perkins (son mari dans le film) rattrapent totalement le coup. Un film méconnu, à l'ambiance pesante et très british malgré la nationalité du réalisateur (il est suisse). L'action se passant en Angleterre, ça tombe bien, vous me direz. spoiler: Difficile de ne pas ressentir de la pitié pour le personnage joué par Bronson, même si ce personnage est vraisemblablement un fou sorti d'un asile, comme le final le laisse amplement présumer. Certains de ses regards sont terriblement réalistes, on croit vraiment à la détresse psychologique de son personnage...
« Quelqu’un derrière la porte », film à suspense de Nicolas Gessner, réalisateur suisse d’origine hongroise, a comme mérite principal de confronter les images opposées de Charles Bronson et d’Anthony Perkins qui n’évoluaient pas dans le même univers cinématographique. L’intrigue au départ plutôt captivante s’avère finalement mal ficelée. Elle est tirée d’un roman de Jacques Robert, l’un des romanciers les plus adaptés en Europe dans les années 1950 à 1973. Il scénarise lui-même son roman sans parvenir à intéresser le spectateur qui reste un peu à l’écart de ce complot improbable qui exige beaucoup d’indulgence pour qu’on lui prête plus qu’un intérêt poli. Reste l’affrontement entre les deux acteurs dont les ressorts psychologiques sont assez fumeux mais qui offre tout de même quelques bons moments mais guère plus. On se demande donc ce qu’à bien pu trouver à ce film, Jean-Baptiste Thoret pour lui consacrer une édition DVD assez luxueuse.
Certains disent que dans ce film, Charles Bronson a plus de texte que dans tout le reste de sa filmo réunie. C'est peut-être un peu exagéré, mais on n'en est pas loin.
La confrontation Perkins le cabotin / Bronson le bourrin était plus que prometteuse, mais encore fallait-il un scénario à la hauteur et un metteur en scène qui sache diriger ses acteurs, plutôt que de s'extasier bêtement devant leur prestige (confer commentaire audio)...
Perkins en psy revanchard et manipulateur, l'idée séduit immédiatement, à condition qui ne cède pas aux tics et grimaces dont il abuse parfois. Et surtout Bronson en contre-emploi total de mec amnésique, totalement perdu, naïf et dépendant, ça fait plus qu'envie !
Seulement voilà, deux (gros) problèmes: 1. Le scénario ne tient pas ses promesses. Très très prometteur sur sa première partie, il ne se renouvelle pas, devient redondant, linéaire et prévisible, et accumule les illogismes, jusqu'à une fin très contestable et inaboutie. 2. Si Perkins sait rester sobre et livre une interprétation un peu coincée, mais de qualité; Bronson lui est très inégal. Si souvent il est vraiment touchant et convaincant dans son rôle, à d'autres moments il surjoue et a plus l'air de l'idiot du village qu'autre chose.
La séquence avec la personne que Bronson est censé tuer après que Perkins lui ait retouné le cerveau, est embarrassante ! Et on en veut au metteur en scène de ne pas avoir su diriger correctement Bronson pour un moment censé être culminant, être le climax, mais qui sombre dans le ridicule et désamorce tout le film. Plutôt de rester kéblo de bonheur derrière la caméra d'avoir obtenu 2 "stars", et être pétri d'admiration à n'en plus finir, fallait avoir une attitude plus utile: ne pas les laisser en roue libre. Surtout un gars comme Bronson totalement inexpérimenté dans ce type de rôle (je répète, très bon à certains moments, ridicule dans d'autres). Ça aurait peut-être sauvé un peu un scénario bancal, et évité d'en mettre encore plus en valeur les faiblesses !
De bons moments quand même, une confrontation psychologique très intéressante au début, nanarde et peu crédible plus on s'approche de la fin; et un Bronson étonnant et attachant, quand il ne décide pas d'en faire des caisses à coups d'index interrogatif ou accusateur.
Un 3/5 généreux parce que y'a Bronson et Perkins.
A noter: Fuyez la VF où Bronson est atrocement doublé !
Ce film est totalement méconnu, dommage car il s'agit d'un petit bijou de suspense tendance machiavélique, avec deux acteurs (Perkins surtout) très convaincants.
Voila un solide thriller totalement méconnue avec pourtant deux têtes d'affiches auss solides qu'efficace, Anthony Perkins est parfait en psy manipulateur et Charles Bronson assure lui aussi son rôle d'homme anmesique à la force brutale. Le scénario est bien charpenté et la réalisation habile, on se laisse entrainé facilement dans cette histoire même si le duo d'acteur y est pour beaucoup.
bel exercice de style ou les rôles sont constamment renversés, retournés; & pour finalement aboutir à un genre de polar kafkaien plutôt esthétisant: Perkins le psy mal dans sa peau et Bronson la bête traquée forment un des + intéressants duos jamais vu au cinéma.
13 657 abonnés
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2,5
Publiée le 2 mars 2008
Un suspense habile malgrè une intrigue un poil embrouillèe!Le réalisateur français Nicolas Gessner rèunit deux monstres sacrés du cinèma amèricain avec un Anthony Perkins qui joue un psychiatre nèvrosè et un Charles Bronson à contre emploi (à l'accent français pas si mauvais que ça!) qui campe un amnèsique taciturne!Le film louche vers Hitchcock et l'histoire de vengeance tient à peu près la route grâce au tête-à-tête des deux comèdiens principaux!Efficace avec la prèsence de la belle Jill Ireland...
Le duo Perkins/Bronson fonctionne bien. Perkins justement est très bon dans son rôle de manipulateur alors que voir Bronson en tant qu'amnésique cela surprend un peu. Tout le long, Perkins ne cesse de titiller Bronson. La réalisation est sans éclat mais elle a le mérite d'être très efficace et le film capte notre attention jusqu'à la fin.
Un huit clos efficace et intéressant, à défaut d'être parfait (parfois un peu confus), avec un Charles Bronson parlant français presque sans accent et avec un vrai rôle (et pas "je laisse mon arme tout exprimer à ma place"). Pourtant, ce n'est hélas pas le plus connu de sa carrière, mais l'un des plus intéressant artistiquement. Lire les résumés gâche le réel déroulement du film, qui joue longtemps sur l'ambiguïté, sur l'absence d'information, créant un véritable intérêt. On ne sait pas ce que veut le docteur à son patient, qui s'interroge, et qui veut faire quoi. Le coté psychologique est bien travaillé jusqu'au derniers dialogues, avec des personnages existants, doués de conscience et de réflexion. D'ailleurs, vu la construction du film, on est très proche de l'esprit théâtre en huit clos, avec peu d'action et beaucoup de dialogues. Intéressant pour les fans de films policiers.