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Un visiteur
1,0
Publiée le 18 janvier 2007
Frédéric Schoendoerffer nous filme donc des truands parisiens avec une caméra parkinsonnienne, certes intéressante pour nous plonger au coeur de l'action, mais génératrice de mals de crânes carabinés. Les plus belles scènes étant d'ailleurs celles (complètement inutiles) où la caméra ne bouge pas et nous montre un Magimel magnifique. Sinon que dire ? Le film ne brille pas en mots d'auteurs. Ca non. Ca commence doucement, ponctué par des scènes de violence navrantes de gratuité. On se dit que le film ne va nulle part. Puis vient la seconde partie, plus intéressante car génératrice d'un léger suspense. Cela ne suffira pas, malgré une conclusion pour le peu originale. Les acteurs ... Magimel, ainsi que Sisley assurent, comme d'habitude. Caubère se force et sonne faux ... dommage, le film est sensé reposer sur lui. Schoendoerffer (Ludovic) se demande ce qu'il fait là, et c'est légitime. Au final, on passe de très mauvaise premières 45 minutes, et une fin de film supportable. C'est trop peu.
Un film qui ne suscite aucun intêret. Des scenes qui n'ont pas lieu d'être, des acteurs qui poussent à rire,un Benoit Magimel pour tenter de remonter le tout (d'ailleurs pourquoi est-il aller se fourrer dans un tel pétrin)avec tout ça on obtient un beau navet qui, mieux joué, aurait pu être beaucoup plus crédible et beaucoup moins risible!
Tiraillé entre documentaire sur le milieu et films de gangsters, Truands joue sur les 2 tableaux sans jamais choisir son camp. Le jeu des seconds rôles est vraiment nul pour certains, excellents pour d'autres. La mise en scène est parfois un peu molle et convenue. Toutefois, Truands reste un polar convenable qui dynamite l'image héroïque du gangster français à la Gabin. Schondoerfer nous offre quelques bons moments dans ce polar injustement flingué par la critique. Un film qui a pour lui de donner un bon coup de pied au cul du cinéma français.
Ce film tourne autour des caisses, des filles très légèrement vétues et pas farouches, des billets et des flingues, à chaque plan doit figurer au moins l'un de ces 5 éléments, le truc pas cliché du tout. L'histoire part assez vite dans tous les sens, les scenes de fight ne sont pas des plus crédibles en particulier la principale qui se passe sur un parking (imitation bas de gamme de celle de Heat), l'acteur qui a le role du chef des méchants a du mal à tenir la route, par contre Béatrice Dalle qu'on voit 1 min 49 joue bien et n'a pas besoin de montrer ses seins pour assurer.
FORMIDABLE! Une plongée "violente" et "réelle" dans le milieu des (Gros!) Truands! On s'y engoufre dès le départ, pour en resortir grogy... On se croirait revenu à l'époque de "LA Balance", en plus moderne, plus violent, mais aussi plus vrai!!! Un futur grand classique du polar à la Française!
Certes Truands n'est pas un film politiquement correct. Pas de heros, beaucoup de violence et de mysoginie... Neanmoins le film surprend par son realisme froid, sa volonté d'eviter les comportements manichéens, en definitive, il touche juste. La mise en scene est portée par un Magimel en très grande forme qui embrase litteralement la caméra à chaque plan. Je nuancerais néanmoins ma note du faitdes seconds rôles qui à mon gout sont tout de même assez pâlichons. Mis à part Caubère mais dont on ne sait finamement jamais vraiment s'il est bon ou mauvais. Pour le reste, la mise en scene est efficace, fidèle aux deux premiers films du realisateur qui boucle la boucle de ses films de genre avec brio. Un pil en dessous de scene de crimes, mais facilement aussi bon qu'agents secrets, Truands est une très bonne surprise.
Film bien concu et original auquel je ne comprends pas qu'on lui inflige une telle note. Certe des scènes violentes, parfois gênantes, mais l'interdiction au -16ans est la pour nous le signaler. Film "de mecs", âme sensible, s'abstenir...
Voila un film français qui remet la barre très haut côté violence après le très controversé Irréversible de Gaspar Noé. Et cette violence est la seul point commun qu'il y a entre les deux, car visiblement le scénario n'est pas ce qui prime le plus dans ce film de grand banditisme, filmé sans aucune limite avec certaines scènes bien osées. Au programme le quotidien des pires malfrats qu'on peut trouver en France, avec en exécuteur marginal et sans scrupules un Magimel un peu empâté mais toujours aussi charismatique, et un baron de la pègre totalement déjanté, qui n'hésite pas à commettre les pires horreurs pour arriver à ses fins ou tout simplement pour calmer ses nerfs. Un peu limite parfois. On peut aussi déclarer sans aucune gêne que le réalisateur est sans aucun doute un macho assumé, entrant directement dans le livre des records, tant les personnages féminins sont matraqués moralement et physiquement tout le long du film : viols, ébats sauvages, passages à tabac, humiliation et j'en passe... A la longue ça gonfle le spectateur, qui comprend surement un peu trop le message qu'on veut lui faire passer, surtout lorsque les dialogues bien pompeux et vulgaires s'enchaînent non stop. Mais on se console par des scènes d'actions bien décoiffantes (parfois filmées un peu n'importe comment), des rivalités et des rebondissements parfois sureprenants, et surtout un Benoît Magimel encore une fois excellent, qui empêche de nombreuses fois le film de tomber dans l'opprobre où la presse s'est dépêchée à le jeter. Hélas, on reste un peu sur notre fin vu la tournure des 5 dernières minutes, mais on en ressort méchemment décoiffé tant de démonstration de violence. Pas mauvais, mais il sera bien dur de faire avaler cette grosse pillule à la gent féminine.
Du bon polar à "l'ancienne" des années soixante. Tous les ingrédients y sont : des cadavres à ne plus pouvoir les compter, les boîtes louches, du sexe juste ce qu'il faut et bien évidemment de la blanche. Bref, que de la tendresse .......!! Les acteurs sont TOUS impeccables chacun à sa place. Tomer, nous fait là un numéro de classe et Béatrice plus que touchante dans son rôle. Si comme moi vous aimez le bon policier, allez voir ce film vous ne serez pas déçu.
Prostitution, drogue, armes, fausse monnaie , rien néchappe à Claude Corti (Philippe Caubère), 52 ans, un des rares hommes de pouvoir du grand banditisme parisien. Jusquau jour où il tombe, et se rend compte du nombre damis prêts à lui tirer dans le dos pour prendre sa place. Oubliez ce que vous savez des gangsters au cinéma, car Frédéric Schoendoerffer sattèle à une déglamourisation de cette icône du 7e Art, de la même façon quil lavait fait avec les agents secrets (décrits comme des pions de la DGSE) dans le film du même nom. Ici, les bandits romantiques, classes et loyaux laissent donc place à des gros beaufs machos. Un grand écart qui passerait sans problème avec un minimum de recul. Mais non, et le film senlise vite dans la même vulgarité et la même misogynie que les personnages quil dépeint, dans une intrigue poussive, émaillée de scènes violentes (interdiction aux moins de 16 ans justifiée), mais souvent irréalistes (les fusillades surtout). Un peu gênant pour ce qui se veut être un radiographie réaliste du grand banditisme. Que reste-t-il alors ? Rien, ou presque. Les dialogues sont grossiers et ineptes, et les acteurs en roue libre, à limage de Philippe Caubère, véritable monstre sur les planches, mais ici grotesque et trop théatral en parrain psychotique et ringard, à mi-chemin (dans lintention, du moins) entre le De Niro et le Joe Pesci des Affranchis. Et preuve ultime du ratage : Benoît Magimel, seul à surnager, en tueur las et désireux de quitter le milieu (comme on le comprend !) ne peut rien non plus pour empêcher le naufrage de ces Truands, quil est plus que conseillé de ne pas fréquenter.
TRUANDS est un film suprenant. Par surprenant, il faut comprendre complètement en phase avec le sujet. On parle ici d'une introspection dans un monde sans loi, sans parole, sans moral. TRUANDS n'élude rien, au contraire. Les personnages sont pitoyables, violents, assassins sans âmes et mysogines. Et alors?
Le monde décrit est sans doute ainsi, voire pire. On peut à la rigueur s'étonner du jeu effrayant de théatralité de Caubère mais il sait distiller une sorte de peur en masquant son incapacité à être autre chose qu'une pourriture par des actes de sadisme ignobles. Magimel est parfait, intérieur, roublard et venimeux comme un serpent tueur. Souvent, on devine le jeu d'un De Niro. La performance est étonnante. Mieux, elle est déchirante de contenue. Marchal est sobrement inquiétant. Pour en revenir à Tomer Sisley, son interprétation est formidablement glaçante. Le film est dur, oui, horrible, parfois, maitrîsé, de bout en bout. TRUANDS est un polar mal compris car absolument pas démagogique...au contraire!
D'ailleurs, on peut s'étonner des critiques horribles dans la presse tandis que 36 du même Marchal semblait sonner le renouveau du genre.
TRUANDS est un long métrage incompris et c'est sans doute sa plus grande qualité. Il n'a pas été fait pour plaire à tout le monde.
Il y a longtemps que je voulais laisser une critique,et là il le fallait. Les critiques presse m'exaspere à descendre les films comme ca... Certes il ne vaut pas 4 étoiles... Mais c'est bon constat du grand banditisme, on ne voit toujours que les articles de presse "réglement de comptes etc..." et cette fois ci on nous montre l'autre coté du miroir. La gun fight du supermarché est digne du Heat de Michael Mann (dont je suis un grand Fan)... Les dialogues sont parfois un peu tiré par les cheveux mais les seconds roles sont plutot convaincant sauf peut etre le frere du réalisateur qui ressemble plus à un méchant de superette, il doit juste faire peur aux mamies... Pour résumer il n'y a pas de gentils que des pourris on ne peut attendre d'happy end c'est un constat, une tranche de vie de gangster... Je le conseille, soutenons les polars francais Bordel.
Malgré tous ses détracteurs qui jugent ce film hyper-violent , misogyne , exagéré , "Truands" fait partie des polars français âpres qui n'ont pas peur de montrer ce qu'il advient véritablement dans la réalité du banditisme français. Et oui , il faudrait peut-être se réveiller , si les critiques trouvent ce film trop violent ou mysogine c'est qu'à force de voir des films ou les gangsters sont vus comme des braves gars qu'il faut juste pas trop emmerder ,c'est qu'ils ont pas vu le fossé énorme entre la réalité et la fiction. Le monde des truands c'est pas le pays de Candy et ce que Frédéric Schoendoerffer a très bien réussi à montrer dans son film , son désir de faire un "Microcosmos chez les voyous" selon ses termes est tout à fait dans le rendu final de "Truands" , c'est à dire un film ou les codes d'honneurs habituels sont éffacés au profit de la trahison , du chantage , du pouvoir de l'argent , mais également le désir de pouvoir que tout homme de ce milieu n'a qu'en tête. Et pour arriver à ce but , tous les coups sont permis et toutes les personnes sont utilisables. C'est cela qui choque dans ce film , mais pour une fois qu'on nous met face à la réalité , ce serait dommage de la contredire ou de la sous-estimer. La réalité est si forte , que seul Philippe Caubère , à tendance à décridibiliser son personnage , en effet ses influences théâtrales ne sont pas loin et elles se ressentent par moment. Mais , en dehors de cela , le message passé par Truands est brut , certes , mais clair , et puis à quelques mois des élections , il vient à point nommé.
Amatrice de films de bandits, j'ai trouvé celui ci assez plat et longuet malgré un réalisme marquant et qui represente le seul bon point de ce film. Les dialogues sont plats comme le jeux de certains acteurs et ont tombe vite dans un spectacle de vulgarité... Bof Bof