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Un visiteur
0,5
Publiée le 21 juillet 2008
Ultraviolent et citant sans vergogne les meilleurs films policiers des trente dernieres années sans en avoir la saveur ou le talent du realisateur . La mise en scene est plate , le scenario trop lent n'est pas trés travaillé mais surtout vulgaire au possible , sans pourtant avoir les retombées comique d'un audiard.L'interpreation est au mieux nulle au pire ignoble (le rouquin ...hilarant ).C'est inspiré de faits reels , he ben tant mieux .le but du film etais devrait etre de nous dire "etre bandit c'est mal !!!".fascinant .Ah oksana est trés belle et pas pire actrice que les autres en fait
Après avoir dépeint le milieu des flics à la poursuite d’un serial killer (Scènes de crimes) puis celui des services secrets (Agents secrets), il était logique que Frédéric Schoendoerffer s’attaque au microcosme du grand banditisme. Avec un style caractéristique dénué d’artifices, probablement approuvé et chapeauté par Olivier Marchal - le compère de Benoît Magimel dans le film -, ancien flic de métier et réalisateur des rugueux Gangsters et 36 quai des orfèvres, Schoendoerffer atteint sans surprise son objectif : Truands est aussi violent et malsain que les protagonistes qu’il décrit. Est-il cependant aussi réaliste qu’il l’ambitionnait ? Sans doute lorsqu’il démontre que chaque individu a prématurément un pied dans la tombe dès lors qu’il est de prêt ou non rattaché au milieu : hommes et femmes, boss et larbins, partenaires et rivaux sont des cadavres en puissance. Mais on n’ose imaginer pour autant que des hommes, si insensibles soient-ils, puissent être capables, simplement pour imposer leur domination, d’actes de barbarie aussi atroces tels qu’il en est proposé. Les nazis n’ont parfois pas fait pire. Cette ultra violence dérangeante n’est hélas pas le principal défaut d’un film qui a quand même le mérite de relancer un genre allègrement délaissé en France (Olivier Marchal en est le rare porte-drapeau). Plus grave donc est la pauvreté du scénario. Ça pétarade tellement à tout va pour une raison ou une autre que l’on finit par se demander pourquoi et comment on en est arrivés là. Les crimes commis étaient-ils réellement l’ultime solution ? On peut estimer que courant des risques si gros (rappelons qu’en plus du milieu, la police existe), les canailles mûrissent leur décision avant de passer à l’acte. L’instinct prime sur la réflexion. Trop primaire pour être juste. L’erreur de Schoendoerffer aura été de vouloir être trop exhaustif dans la forme (les impondérables ingrédients sont tous là : fusillades, exécutions, égocentrisme du parrain, flegme du tueur, valises
Si ce film devait n'avoir qu'une seule qualité, ce serait au moins celle d'exalter l'amour de l'argent et de la violence, rendant tout prêt à faire adhérer un spectateur un peu «simple d'esprit» aux valeurs de ces petits Tony Montana à la française (et justement, dans la salle, y'avait pas mal de looks «caillra», sans doute à la recherche de l'inspiration...) Mais au moins eût-il fallu que cette excitation des sens (cigarettes, coca, whisky, filles confortables, flingues et explosifs et, avant toutes choses !, bagnoles farouches...) fut mise en scène avec talent. Hors, piégé par sa fascination pour ces personnages, malgré un scénario prometteur et des caractères bien écrits (ayant parfois par inadvertance côtoyé le «milieu», ces tristes sires sont plutôt crédibles), Frédéric Schoendoerffer s'avère totalement incapable de maîtriser la situation, ne produisant qu'une réalisation d'une paresseuse mollesse (on a du mal à croire qu'il fut jadis l'auteur du très remarquable SCÈNES DE CRIMES). Dans ce sens, l'inclusion, dans cette bouillie sans âme, d'un extrait de LA 317e SECTION, ce très beau film paternel, devient presque indécente... Si la référence était la série B française des années 70 et les duos Bébel-Delon, chapeau ! c'est totalement réussi !!! Ce film a donc aussi une autre qualité : montrer à quel point la vie des truands pouvait être ennuyeuse...
Frédéric Schoendoerffer bous présente un film violent aussi bien dans les scènes que dans les dialogues. Le tout appuyé par un très bon casting (Benoit Magimel excellent, Marchal très bon dans le registre qu’il connait par cœur et Philippe Caubere tout a fait performant dans le rôle du parrain) Le réalisateur nous aborde tout les sujets qui touche au banditisme (drogue, prostitution, faux billets, règlements de compte…) sous forme de documentaire (poussé par le réalisme des scènes) Bref truands se hisse au même niveau que tout les films américains traitant du banditisme
Pour faire un film sur les gangsters, il ne faut pas seulement des boites de nuits remplies de jolies filles faciles, et de 3 calibres qui sortent pour flinguer à tout va. Il faut une histoire, des personnages crédibles et une intrigue à laquelle on reste accrochée. Ce n'est pas le cas de ce film, malheureusement. Une belle lumière, et des grands acteurs, mal dirigés, je pense. Creux, en somme. N'est pas Scorcèse qui veut.
Ça filme laisse un sentiment d inachevé, il se veut réaliste pas une violence crue, cependant il manque d ambition cinématographique pour être immersif. De plus j ai rarement vu un film autant plombé par un acteur en l occurrence Philippe Caubère beaucoup trop théâtral à un point qu il en devient rapidement insupportable.
Truands nous plonge dans l'univers du grand banditisme parisien de façon ultra réaliste. En effet l'histoire nous entraine dans un univers sombre, dans des lieux mal fréquentés ou à tout moment les choses peuvent déraper, ce qui fait monter la tension durant tout le film soutenue notamment par une b.o. qui bien que discrète nous tiens en alerte tout au long des scènes. Les fusillades sont vraiment réalistes et sanglantes, à l'image du film qui se veut très violent. Les acteurs quant à eux sont pour la plupart convainquant, surtout Benoît Magimel que d'habitude je trouve mauvais, là ce rôle lui va parfaitement. Un très bon film français sur le milieu, très bien réalisé et réaliste, Truands fait jeu égale sur beaucoup de points avec des films américains. Bref un film à voir.
Un peu dans le prolongement de ses précedents films précédents, Frederic Schoendoerffer, nous livre cette fois ci une vision réaliste et ultra violente du grand banditisme en France, à l'image du Heat de Michael Mann. Malgré quelques longueurs, etincompréhension dans la mise en scéne et le montage, l'ensemble reste plaisant à regarder. Le casting posséde de bons et mauvais cotés, notamment avec Ludovic Schoendoerffer dont la présence s'explique par le seul fait qu'il soit le frére du réalisateur. Parralélement, Benoit Magimel réalise une bonne prestation sans éclat.
un film vrément nul où on ne comprend kedal à l'histoire avec un benoit malgimel pas du tout convaincant en bad boy. un film ressemblant plus à un film érotique que d'action. UN FILM A NE PAS VOIR
Encore un film massacré par les critiques mais que j'ai pourtant adoré. Après Scènes de crime et Agents secrets, Frédéric Schoendoerffer récidive dans le polar urbain violent et réaliste, mettant en scène une pléiade d'acteurs simples, crédibles, immédiatement attachants. De Benoît Magimel enfin dans un rôle crédible à l'inévitable Olivier Marchal en passant par le retour tout simplement fracassant du grand Philippe Caubère : l'interprétation est somptueuse. Le scénario joue la carte du grand banditisme classique mais réel, avec ses grosses magouilles, ses trahisons et ses excès. Le cocktail violent est ici bien mené par Schoendoerffer qui enchaine (peut-être un peu trop gratuitement, certes) des scènes-choc à faire tourner de l'œil : entre meurtres sanglants, torture éprouvante à la perceuse, scènes de sexe et lignes de coke sniffées, la débauche de violence est à son comble. Et pourtant, tout est montré pour se sentir mal à l'aise face à la décadence de ce milieu noir et prisé. Une grosse baffe d'une heure quarante dont on ne sort pas totalement indemne...
Où est la valeur de Truands ? En cherchant bien, mais vraiment bien, on ne trouve pas vraiment. Nous avons le droit à une véritable accumulation, de temps à autres, de scènes sadiques sans grand intérêt, l'histoire (s'il y'en a réellement une...) est d'un ennui monstrueux... rien n'est logique, rien n'est construit, tout est vague et dispersé. Sans parler d'une interprétation générale, totalement incrédible et molle. On se demande d'ailleurs ce que sont venus faire Benoît Magimel et Béatrice Dalle là dedans. Plusieurs histoires s'enchaînent avec lesquelles il est difficile de suivre un fil conducteur vraiment logique et surtout captivant. Le point positif étant peut être une bonne description des agissements et comportements du milieu mystérieux de la Mafia parisienne ainsi que leurs différents complots, trafics et trahisons en tout genre. Dommage, l'idée de base était plutôt bonne et peu abordée de cette façon en général, mais est malheureusement gâchée par une très mauvaise mise en scène, peu d'inventivité et peu d'originalité...
La violence n'a plus de limite, les hommes n'ont pas la moindre connaissance du mot respect, ils ne se respectent même pas eux-même, ils ne désirent que le pouvoir absolu dans leur micro-société de gangsters où nexiste que la loi du plus fort et qui n'est valable qu'à la seule condition où on se revendique être un homme, un vrai, mais jamais sans son arme... Les clichés fusent, les scènes hyper-violentes agacent, la faiblesse du scénario n'arrange rien. A trop avoir voulu en montrer, à enchaîner les répétitions grotesques des dialogues et de vouloir nous mettre une claque en pleine face devant cette consternante violence gratuite et insoutenable, on se dit seulement que l'homme peut être, et c'est pourtant vrai ne l'oublions pas, une merde comme il y en existe ainsi, et on prend réellement conscience, une fois de plus, que certains réalisateurs sont capables de pondre de vrai navets !
Violent visuellement, violent verbalement, des grosses voitures, du sexe, de la drogue. C'est caricatural, pas intéressant et mal joué. Rien a retenir à part une ou deux scènes un peu intenses.
Plongée réaliste et violente dans l’univers du gangstérisme français. Quelques acteurs en surjeu, de la vulgarité.... Noir et glauque mais pas transcendant. Magimel pas mal, Caubère en Scarface caricatural, Tomer Sisley excellent. Béatrice Dalle ou est-elle ?