Le vaudou ayant déjà été maintes fois traité au cinéma ou à la télévision, on craignait le pire ici. Mais ce qui n’a pas rassuré, c’est de voir Jim Gillespie derrière les commandes de ce DTV. Après son slasher pour teenager : Souviens-toi... l'été dernier (1998) et son fiasco (échec commercial) avec : Compte à rebours mortel (2002), il revient avec Venom (2004), énième slasher pour ados, oscillant entre le thriller et le fantastique.
Si le film n’offre rien de nouveau au genre, on a surtout l’impression de voir et revoir toujours le même genre de film, comme cela avait pu être le cas avec : La Porte des secrets (2005), où une fois de plus, le film se situe dans un bayou de Louisiane et l’utilisation du vaudou est là aussi sur le devant de la scène.
En résumé, on assiste ici à un slasher sans saveur, dénué d’intérêt et difficilement distrayant.