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gimliamideselfes
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1,0
Publiée le 30 août 2009
Mouais, la mise en scène sert le récit totalement déjanté, le film joue bien la carte du divertissement pur et dur, mais seulement voilà, j'ai pas été tellement diverti, j'ai trouvé ça un peu lourd et ça m'a pas fait rire…
Désormais nouvelle star du cinéma d'action burné, Jason Statham enchaine les productions du genre à une vitesse folle, acceptant tout et n'importe quoi. En l'occurrence ici, c'est plutôt n'importe quoi. Réalisé par deux metteurs en scène débutants complètement allumés fans de jeux vidéos et de films d'action bourrins, Hyper tension possède un scénario totalement surréaliste. Un tueur à gages impitoyable se fait injecté un poison mortel et doit, pour survivre, être constamment en mouvement. Sur papier, on pourrait penser que c'est une blague d'ado ou alors les prémices pour un comic book mais non, Hyper tension se déroule réellement comme ça... et pire encore ! Car si le scénario est déjanté, la réalisation l'est d'autant plus ! En effet, Mark Neveldine et Brian Taylor nous livrent un long-métrage court, allant droit au but et sans AUCUN temps mort. On regarde donc avec plaisir Jason Statham faire moult grimaces, combattre des gangs en long, en large et en travers, courir sur chaque plan et plus osé encore effectuer une série d'actions complètement hallucinantes. On est donc très surpris de le voir décimer des gangs à tout va, s'envoyer des décharges électriques avec un défibrillateur, conduire une moto dans les rues sans les mains ou encore copuler sauvagement avec sa dulcinée devant une foule de commerçants en plein Chinatown, et tout ça pour maintenir son adrénaline intacte. Du jamais vu ! Ainsi, Hyper tension peut rebuter le spectateur prude et amateur de films intelligents mais fera le bonheur de l'ado décérébré en manque d'action et de violence gratuite. Pour ma part, je penche légèrement pour la seconde option...
Le cinéma d’action est-il devenu tout mou ? Trop sérieux ? A-t’il perdu toute son originalité ? C’est la question que semblent s’être posés les créateurs d' Hyper Tension. Ces deux réalsateurs, pour le premier film, nous ont sorti un truc assez hallucinant, qui prend tous les ingrédients qui constituent un bon film d’action moderne, surenchère, vulgarité, décharges d’adrénaline sauf que ces éléments ne sont pas incorporés à un pitch traditionnel. Résultat ? Un film complètement déjanté, délirant, divertissant, mais surtout, complètement débile. En utilisant une esthétique de blockbuster US, à savoir de très belles images, avec peut-être 80% du film tourné en grand angle, Hyper Tension veut clairement en mettre plein les yeux aux spectateurs blasés. Changements d’objectifs, de filtres, cadrages aléatoires.. Les deux réalisateurs récitent toute leur grammaire cinématographique en expérimentant à fond. Mais tout repose en fait sur l’idée de départ, un dérivé de Speed - si le bus roule trop doucement il explose - sauf qu’ici le bus c’est Jason Statham et si son taux d’adrénaline baisse de trop, son coeur s’arrête. En résulte une suite de scènes ininterrompues qui s’enchaînent à un rythme effréné sans jamais vraiment se calmer : des latinos, des chinois, un travelo, des flics dépassés et des blessés dans tous les sens.. Statham fait de la moto les fesses à l’air, s’envoie des litres de RedBull et de spray nasal, et profite d’une poursuite bien tendue en voiture pour que sa copine lui fasse une petite gâterie. C’est un grand n’importe quoi qui ne recule devant aucun excès mais le truc c'est que ça marche plutôt bien. Dans le genre du divertissement débile on peut difficilement faire mieux. Aussi excitant que parodique, Hyper Tension atteint des sommets jusque dans le final qui refuse tout happy end qui n’aurait de toute façon pas eu sa place. Pas la peine non plus de crier au chef d'oeuvre ou au extra divertissement. Mais ça reste clairement un concentré d'ironie et d'action. Sans pour autant être révolutionnaire.
Je regarde énormément de film mais j’ai (heureusement) rarement l’occasion d’en voir d’aussi mauvais. Première chose et peut être la pire le concept du mec qui doit rester sous tension permanente n’est même pas vraiment exploité faute d’idées. Pour le reste c’est hideux, fauché (les quelques CGI sont atroces) et sans ingéniosité pour le combler,filmé par un opérateur victime de la maladie de Parkinson, c’est vulgaire, bourré de faux raccords tellement grossiers que je les ai vu. Ça s’appelle Hypertension: j’ai fini par somnoler.
Une mise en scène bodybuildée, survitaminée, en phase avec le propos du film. Des scènes d'action et de violence sont saupoudrées d'un humour décalé, souvent réussi. Mais voilà, le duo Neveldine et Taylor se lâchent et glissent parfois allègrement de la grossièreté à la vulgarité, facile de surcroît. Cette auto-complaisance, serait pardonnable si les deux réalisateurs s'étaient fendus de nous servir un scénario plus substantiel.
Comme son titre l'indique un véritable concentré d'énergie matiné d'un humour efficace. Un vraie perle de dynamisme et de fun, une prise de risque dans le choix de la stylistique de réalisation complètement validée. 15/20
Franchement un peu décu. J'aime bien Jason Statham (j'ai adoré la série du transporteur) mais içi j'ai pas trop accroché. Il y a un peu trop d'invraisemblances et la manière de filmer fait plus penser à un clip. Un film d'action moyen.
Le plaisir coupable du cinéma par excellence ! Un scénario qui tient sur un post-it, mais quel kiff !! 1h20 de pur délire avec un Statham ultra dopé ! Bref ça part dans tous les sens, c'est incroyablement violent et drôle à la fois, ça 'e se prend pas au sérieux, et Statham est juste parfait dans ce rôle. C'est super agréable de voir ce type d'ovni filmique de temps en temps, enfin pour moi en tout cas ! Let's Go Jason !
Hyper Tension part d'une bonne idée dans le genre film d'action burlesque : l'unité de temps. C'est ainsi qu'on peut se surprendre à rire dans ce tohubohu effréné d'action, de testostérone, de sang et de sexe (mythique scène de sexe extérieure avec la délicieuse Amy Smart...). Bref, une bonne poilade.
Ah, ça ! On peut dire que le scénariste s'est pas emmerdé ! On prend le scénario de Speed, on le transpose sur un mec baraqué comme Jason Statham et c'est censé faire un bon film d'action ? Hé ben non, désolé ! Je crois que ce film est juste une campagne de pub pour red bull... Bon, je vais pas être de mauvaise foi : y a quand même deux scènes pas mal, celle où il baise en pleine rue, et la toute dernière que je ne vais pas spoiler parce que je suis gentil. Pendant tout le reste du film, c'est vous qui aurez besoin de red bull !
L'excellent Jason Statham est définitivement passé à l'action et il y restera certainement, tant mieux pour le cinéma... Surprenante réalisation, film plein de défauts mais scotchant et original.
Amis du bon goût et de la poésie, au revoir ! « Crank » est le premier film du duo Mark Neveldine & Brian Taylor, qui se sont faits un petit nom dans les années 2000 avec leur trashitude. Et qui semblent avoir disparu de la circulation depuis 2011… Le film démarre sur les chapeaux de roue, avec un postulat simple et efficace. Chev est un tueur professionnel, et apprend en se réveillant qu’il a été empoisonné. Seule solution pour retarder son trépas : maintenir un niveau élevé d’adrénaline. Ce qui implique de faire tout et surtout n’importe quoi ! Comme en témoignent son (court) générique et les plans introductifs tournés à la 1ère personne, « Crank » semble avoir été pensé comme une adaptation vidéoludique. En particulier, la franchise GTA, avec un protagoniste criminel qui met le souk dans la ville, et cherche à régler ses comptes. De nombreux clins d’œil plus ou moins explicites viendront confirmer cette impression. Sauf que les jeux GTA, ils ont un scénario ! Durant seulement 1h28, « Crank » a visiblement été construit comme un délire régressif qui ne s’embarrasse pas d’une histoire digne de ce nom. On est là pour voir Jason Statham défourailler du gangster et du flic, avec occasionnellement des bimbos vulgaires et dénudées dans le décor (là on a dépassé le stade du sexisme !). Passons aussi sur le fait de voir des Triades hong-kongaises employer des émissaires… coréens ! La mise en scène a cependant le mérite de casser les codes. Les réalisateurs ont chacun utilisé une caméra DV pour filmer les séquences. La légèreté des caméras et le numérique leur permettant de nombreuses audaces, des points de vue assez inhabituels, des zooms et autres mouvements frénétiques. Sauf que ça reste très moche et mal foutu ! L’image a souvent cet aspect délavé, les prises de vue paraissent hasardeuses, le montage est chaotique à souhait (la fusillade finale est un énorme ratage), et les incrustations sur fond vert sont immondes. « Crank » apparait donc comme un délire d’ado de mauvais goût, un clip vulgaire, stérile, et faussement punk. Du positif tout de même. Jason Statham qui se lâche et se ridiculise régulièrement. Il n’est d’ailleurs pas certain qu’avec son statut il accepterait aujourd’hui de tourner un machin pareil… Et beaucoup de cascades réelles, y compris un rapide affrontement dans un hélicoptère au-dessus de LA. Ce qui est toujours appréciable, et assez étonnant au vu du budget limité (12 millions de dollars).