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Maxime P.
68 abonnés
226 critiques
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1,0
Publiée le 21 octobre 2006
"Un crime" à la vue de la bande-annonce , promettait beaucoup , en effet , la rencontre Harvey Keitel-Emmanuelle Béart (l'un des meilleurs acteurs américains avec l'une des plus belles et profondes actrices françaises) , l'exploitation de la ville de New-York donnant beaucoup de dimension et d'épaisseur à ce film , un scénario d'une noirceur extrême , mêlant sentiments contradictoires , triangle amoureux , femme fatale , bref tout ce qui aurait pu faire un thriller de bonne facture. Malheureusement au bout du compte , on arrive à un film sans grand intérêt expédié en 40 minutes sur le point essentiel de l'histoire et qui pendant une heure s'enfonce dans une lenteur , une accumulation de scènes floues , inégales , dont on ne trouve pas la justification , en gros on tourne en rond et on s'ennuie , le rebondissement final est certes innatendu mais mal amené et la fin nous laisse seulement dire "C'est tout ?" On peut sans doute reprocher à Manuel Pradal d'avoir saboté son projet , de ne pas l'avoir porter sur ses épaules pour en faire un film vraiment captivant. En dehors de cela , il livre un film sec , froid , et qui aurait mériter un meilleur traitement avec les deux pointures que l'on à l'écran. C'est vraiment une grosse déception.
Un crime est un drame assez poisseux et cruel, qui vaut surtout pour son trio de protagonistes lessivés. Harvey Keitel, qui pète toujours la forme, retrouve un rôle taillé sur mesure, Norman Reedus colle lui aussi parfaitement à son personnage de zombie et Emmanuelle Béart s'en tire très bien en femme fatale paumée, au détail près que, dès qu'elle est à l'écran, il est impossible de faire abstraction du malheureux résultat donné par ses injections de collagène (elle a beau le nier farouchement, difficle de croire que ça soit naturel, ou alors, elle est en train de se transformer lentement en canard-garou). Sans que le film soit particulièrement bon, les relations tissées entre les trois personnages sont assez intéressantes pour ne pas s'ennuyer.
Heureusement que dans Un crime, il y a Emmanuelle Béart qui, une nouvelle fois, illumine lécran de son charisme. Elle est parfaite dans le rôle de cette femme manipulatrice, manipulée par lamour quelle éprouve pour son jeune voisin. Harvey Keitel lui donne admirablement bien la réplique. Sans leur duo violent et glauque, le film naurait pas grand chose pour lui. En effet, le scénario est complètement abracadabrant et tiré par les cheveux. En ce qui concerne la pseudo révélation finale, on avait dix longueurs davance sur ce qui allait se passer. La réalisation, quant à elle, réussit plutôt bien à capter latmosphère poisseuse et sale des bas fonds de la ville de New York. Mais hélas, Un crime qui se voudrait charnel et bestial (cf. les scènes damour, le meurtre, les rebondissements, le triangle amoureux) se révèle plutôt fade et sans intensité.
Pas vraiment un thriller, ce film. Plutôt une sorte de huis clos à trois, plus le spectateur-voyeur que je deviens par identification, quelque chose de délicieusement trouble du début à la fin (même le happy end - certes, pas pour tout le monde - est trouble !). Les acteurs sont fameux, jusqu'au lévrier ! Quant à Emmanuelle Béart, décidément elle excelle dans les rôles troubles. Si, si, on passe un bon moment.
Dans "un crime" Manuel Pradal joue avec le genre, avec la forme du film noir. A la maniere d'Antonioni parfois le film reste en suspen entre ses objectifs, ses arguments. Mais cette suspension n'est pas toujours heureuse et le film demandera parfois un peu de patience au spectateur sceptique. A voir malgré tout.
Une mise en scène de qualité et une bonne interprétation ne suffise pas toujours à masquer les faiblesses dun scénario. Cest le cas dUn crime. On a le sentiment que Manuel Pradal a eu une soudaine envie de tourner un film à New-York avec Emmanuelle Béart et Harvey Keitel et quil a oublié quavec un scénario qui tient la route cest toujours plus sympa, un film
Dans la série des films américains, grosses productions nulles, en voici un de plus. Emmanuelle Béart est vulgaire (comme d'habitude) et en fait beaucoup trop. Son personnage est-il celui d'une femme qui tente de conquérir son voisin ou bien celui d'une prostituée?...on se demande. Le film est mou, lent. On attend un quelconque rebondissement qui viendrait dynamiser tout ça, mais il n'y en a pas. Du coup, on s'ennuie pendant tout le film.
Le scénario, à la fois original et brillant, doublée de la réalisation talentueuse de Manuel Pradal et de la photo top de Yorgos Arvanitis font dUn Crime un vrai moment de cinéma. Une uvre charnelle surtout et encore grâce à la présence dHarvey Keitel, cet acteur dont je suis résolument fan, doté de cette ambivalence propre à ses rôles et à lui-même : à la fois très attirant et très repoussant. Emmanuelle Béart, douée comme dhab, disparaît totalement au profit dAlice, et répond brillamment à lambiguïté de Harvey/Roger. Bien que le réal nous ballade à quelques reprises, certains rebondissements restent prévisibles. Néanmoins, ce type de relation fusionnelle et charnelle unissant cette femme à ces deux hommes, animale avec lun, raisonnable et douce avec lautre, ne laisse pas indifférent et peut même prendre lallure dun des nombreux fantasmes féminins. Une histoire de survie, de quête, de vengeance et damour, de vie et de mort. A découvrir.
Film de Manuel Pradal avec Emmanuelle Béart, Harvey Keitel, Norman Reedus. L'atmosphère du film est lourde et pesante. Manuel Pradal nous plonge dans un New York froid,sombre, inquiétant. Film noir où se mêlent amour, mensonges, séduction, machiavélisme. Emmanuelle Béart excelle dans le role de la femme sensuelle, séductrice, prête à tout par amour mais torturée par sa conscience. Harvey Keitel joue un personnage ambigÜ qui arrive avec facilité à brouiller les pistes. Enfin Norman Reedus est une bonne révélation du film dans la peau d'un homme rongé par la vengeance. Malgré tout ce film comporte pas mal de lenteurs. On aimerait un peu + de rythme...
Les bas fonds de New york sont magnifiquement filmés, et lhistoire est excellente. Elle est malheureusement mise en scène de façon assez plate, linéaire, et sans surprise. Quant aux personnages ils sont finalement tous assez antipathiques, et on a plutot hâte de sen débarasser. Harvey Keitel est excellent dans son registre le plus glauque, et donne la chair de poule. Emmanuelle Beart sen sort plutôt bien mais lance comme toujours ses éternelles oeillades de biche effarouchée dès que le scénario la malmène. Le lancer de boomerang érigé en règle de vie est une parabole un peu lourdingue. Pas passionnant donc, mais du cinéma français qui change du cinéma français.
Jusqu'ou peu-on aller pour assouvir sa passion ? Prenez trois acteurs que vous dévoilez sans fard face à la caméra , faites les évoluer dans un New-York poisseux ou pour accéder à un éventuel pays des merveilles il faut en passer par l'Enfer et marcher sur des braises qui refusent de s'éteindre. Les rares moments de paix que vous connaitrez , se situeront dans un taxi dont on montera le chauffage pour ranimer ce qui fait de vous un etre humain , sinon vous vous vampiriserez sans vous en rendre compte . Croyant avoir enfin gagné le gros lot vous devrez faire attention à ce que le boomerang du destin ne vous frappe pas en pleine figure. Emmanuelle Beart en paumée magnifique émeut et glace à la fois dans un role de femme fatale déguisée sous des atours de petit chaperon rouge . Se consumant à la flamme d'une passion faussement réciproque , Harvey Keytel est toujours aussi fascinant et se sent toujours comme chez lui dans ses " mean streets " . Quant à Norman Reedus , qui pour reprendre gout à la vie , a besoin de goutter au sang avant de se donner à une femme , l'enfer est bien pour lui pavé de bonnes intentions , et au final le spectateur ne refuse pas de partager le bonheur simple de le voir remporter sa couronne au terme d'une course de lévriers . Meme si les épines semblent dessus plus nombreuses que les pétales des roses . Peut-etre un poil moins abouti de la part de Tonino Benacquista que " De battre mon coeur s'est arrété " , mais assurément intriguant comme ce couple d'artistes jouant avec le feu au "Double Happiness " .
Je suis allé voir ce film sans savoir ce que c'était, en y allant juste parce que le nom était accrocheur-une erreur. Non pas que le film soit complètement mauvais mais il n'est clairement pas bon. On s'ennuie dans ce film où on a l'impression que l'on nous sert les "recettes" holywoodiennes sans prendre la peine de faire le lien entre elles: meurtres, sang, pseudo-suspense, angoisse horrible des personnages (une partie du film particulièrement mal jouée par E. Béart, à mon avis dans des scènes d'insomnie où l'on croit qu'elle vient de prendre un café), sexe, fesses, alcool, et parler cru. Bref un film bien décousu où on est juste surpris par le manque de cohérence et de transition.
Sans être mauvais, ce film est juste fade et prendra une place dans nos esprits pendant 2 heures, le temps de celui-ci, puis on l'oubliera tant il est banal.
Un film beaucoup trop téléphoné avec d'énormes invraisemblances : aucune enquête sur la voiture retrouvée à l'eau... Je n'y ai pas cru une minute. Trop de longueurs, voire de l'ennui. Moi qui aime les thrillers : grosse déception... Pourquoi la femme du début a t-elle été tué ? Qu'est ce qui attire E. Béart chez son voisin insignifiant et transparent ? C'est vide de sentiments, de sens. Un bon point pour le lanceur de boomerangs qui insufle un brin de poésie dans ce marasme. Les dialogues sont à la limite de la débilité. Quant aux seins d'E Béart, étant une femme hétéro, j'ai même pas pû en retirer un quelconque plaisir...