Alice ou le dernier salut. Le cinéaste français Manuel Pradal a fait appel au romancier Tonino Benacquista pour cette "série noire", écrite entre deux collaborations scénaristiques avec son ami Jacques Audiard ( dont "De battre mon coeur s'est arrêté" est l'adaptation de "Mélodie pour un tueur" avec Harvey Keitel). Pradal dirige de nouveau l'acteur américain ( dont il me faudrait plusieurs pages pour dire à quel point il est un des meilleurs acteurs de tous les temps) pour son troisième film, qui est ici confronté ( quel plaisir...) à la sublime Emmanuelle Béart (qui s'exprime dans la langue de Shakespeare). Trois ans après la mort non élucidée de sa femme ( qui baignait dans une mare de sang), Vincent est persuadé qu'elle a été assassinée par un chauffeur de taxi ( il est obnubilé par cette image récurrente de ce conducteur croisé à contresens quelques minutes après le crime). Par amour, sa voisine Alice va séduire le soi-disant meurtrier. Ces trois solitaires évoluent dans un New York nocturne et oppressant qui rappelle "Taxi driver" de Scorsese. Ce climat défavorable traduit à merveille leurs états d'âme. On ne sait pratiquement rien de leur passé, à tel point que presque toutes leurs parts d'ombre sont occultées ( par exemple, on apprend que Alice doit effectuer un certain nombre d'heures de travaux d'intérêt général mais on n'en connaîtra jamais les raisons sibyllines). Tout va ensuite très vite, de sorte que les personnages ne sont plus maîtres de leur destin, les conduisant inexorablement vers un point de non-retour. Une véritable découverte.
Il faut s'accrocher, et ne pas manquer une minutes, mais le scénario mis en place par l'amoureuse folle va vite se retourner vers elle. Un beau film qui montre que les sentiments peuvent faire faire n'importe quoi
Il se dégage un sentiment plus qu'étrange de ce Crime. On ne sait si c'est la léthargie et la pesanteur des images et de l'ambience glaciale, que Pradal réussit à instaurer avec application, qui nous saisit ou l'inaction qui nous endore. Le couple improbable Béart-Keitel vadrouille dans un New York cradingue, popu, glauque et insalubre qu'on voit peu à l'écran, se cherche, s'exploite et tourne en rond...La froide lassivité qui en ressort ne fait pas le poid face à l'indigence du sénario. On s'ennuie...parfois fermement.
Je suis allé voir ce film pour la distribution, plutôt interessante. L'attrait du film s'arrête ici. Le scénario est très léger (le deuil qui se transforme à long terme en une vengeance exclusive, ca fait un peu réducteur pour un film qui se prétend profond); les dialogues inexistants; les rapports entre personnages très limités (sans doute en raison d'une mauvaise direction des acteurs; on a du mal à croire à l'énorme attirance entre Beart et son voisin). Le titre original du film, "A crime", résume par sa banalité déconcertante, la piètre qualité du film. Que reste-t il alors? L'énorme présence de Harvey Keitel, toujours aussi impressionnant. Quelques ambiances bien dosées avec encore une fois Keitel au centre (comme l'histoire du boomerang, plutot originale et réussie). Mais globalement un film très moyen qui peut etre vu à la rigueur un soir après le boulot lorsque le cerveau se retrouve en mode off.
Très beau film que voila. Sublimes images, sublimes décors, sublimes acteurs...Nos sentiments sont tiraillés, tour à tour pour ou contre les personnages. A la fin subsiste un mystère à demi résolu par la logique. La problématique est facile à saisir: jusqu'où sommes nous capables d'aller par amour? Jusqu'à la pire des vengeances, le pire des actes, le pire des complots...
L'une des rares réussite du film est d'arriver par moment à nous offrir des plans magiques de la ville de New-York. Pour le rêste on repassera, histoire inutilement tarabiscotée (difficile de ne pas rire devant le grotesque de certaine situation), ennuyeux,..
Voilà un petit film indépendant fort charmant, au scénario bien ficelé, à l'atmosphère bien plantée. Harvey Keitel porte, comme à son habitude,son personnage dès le premier plan.Sa présence est pour beucoup à la réussite du film. En revanche, est à déplorer la présence d'Emmanuelle Béart, dont le surjeu énerve tant elle semble chercher son meilleur profil face à la caméra, et dont le jeu et son regard est complètement vide. Son rôle aurait pu être complexe et subtil s'il aurait été joué autrement, et aurait apporté beaucoup au film. Reste qu'elle réussit à tout nous gâcher.
Un film partant sur une idée originale qui ne parvient pourtant pas à s'écarter des sentiers battus.Bref, au bout d'une quart d'heure, passé l'avide recherche d'un intérêt quelconque, on comprend que l'on va s'ennuyer ferme jusqu'à la fin, qui ne parvient d'ailleurs absolument pas à sauver le récit.De plus les trois acteurs principaux, tous très correct individuellement, ne forme pas un ensemble cohérent: on n'a l'impréhension qu'il ne vienne pas du même monde, et qu'il n'ont rien à faire ensemble.Dans la lignée de l'Interpête: passé votre chemin.
Avez vous remarquez cette nouvelle vague de films qui déferlent sur nos écrans en ce moment? Des films creux, vides, sans âmes, sans talents, mais qui en restent néanmoins pas mal. Je parle de films comme "Godsend" ou "Mémoire effacée"... Ca y est vous suivez? "Un crime" fait partie de ce genre de films. Pas très original, pas très riche aussi bien scénaristiquement que budgettèrement. Il n'a quasiment aucun interrêt si ce n'est pour les cinéphiles qui verront ici se réunir Keitel et Béart. Mais même ça c'est pas très impressionant, Béart qui, je trouve, est une actrice parmis tant d'autres, joue une toxico complètement pinée, Harvey Keitel, lui, cuve encore son rôle de "Bad Lieutenant" qu'il connait par coeur. Les deux acteurs ne "s'affrontent" même pas dans un challenge de prestation, en faie pour tout vous dire la seule chose qu'ils font ensemble pendant le film c'est niquer. On se rappelera une scène de cul très sale entre Béart et Keitel où les deux acteurs s'échaufferont dans un appart éclairé par les seules lumières du métro qui passe toute les deux minutes, et ouais y a le symbole sexuel qui va avec. L'histoire en elle même, n'est pas mal ficeléé, le film joue sur les situations entre les personnages comme le font d'ailleurs tous les films français, mais curieusement le côté sombre et archi glauque du film nous fait curieusement penser à du De Palma ou a du Hitchcok! En bref si vous avez besoin à tout pris de voir Emmanuelle Béart et Harvey Keitel s'élancer dans des scènes de cul gerbantes, ce film est pour vous!
Voilà, 1h42min de gachée... Ce film porte bien son nom, c'est "un crime" de produire un scénario comme ca. Un scénario plat, où les incohérences sont légions, l'intérêt est nul et les rebondissements inéxistants. Les acteurs ne suffisent pas à rattrapper le coup, tous leurs efforts sont vains à faire exister un scénario inexistant. Les scènes sont longues et n'ont aucun intérêt pour le déroulement de l'histoire, si bien que, si l'on refait un montage en ne prenant que les scènes importantes, ca ne dépasserait pas les 30min. Les acteurs principaux sortent leur épingle du jeu, sans briller non plus. Note spéciale pour le chien qui joue limite mieux que son maître(j'exagère un peu, mais...). Bref, extrèmement décu, d'avoir claqué 8 Euros pour ca, d'autant que ce n'était pas mon premier choix de film pour la soirée. Sans rancunes.
On passe un bon moment . le scenario part d'une bonne idée mais peche par son incoherence en fin de film. Ce film met l'accent sur des sentiments humains assez fort et les acteur jouent assez juste, Emmanuelle Beart en tête.