Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 mai 2007
Alice ou le dernier salut. Le cinéaste français Manuel Pradal a fait appel au romancier Tonino Benacquista pour cette "série noire", écrite entre deux collaborations scénaristiques avec son ami Jacques Audiard ( dont "De battre mon coeur s'est arrêté" est l'adaptation de "Mélodie pour un tueur" avec Harvey Keitel). Pradal dirige de nouveau l'acteur américain ( dont il me faudrait plusieurs pages pour dire à quel point il est un des meilleurs acteurs de tous les temps) pour son troisième film, qui est ici confronté ( quel plaisir...) à la sublime Emmanuelle Béart (qui s'exprime dans la langue de Shakespeare). Trois ans après la mort non élucidée de sa femme ( qui baignait dans une mare de sang), Vincent est persuadé qu'elle a été assassinée par un chauffeur de taxi ( il est obnubilé par cette image récurrente de ce conducteur croisé à contresens quelques minutes après le crime). Par amour, sa voisine Alice va séduire le soi-disant meurtrier. Ces trois solitaires évoluent dans un New York nocturne et oppressant qui rappelle "Taxi driver" de Scorsese. Ce climat défavorable traduit à merveille leurs états d'âme. On ne sait pratiquement rien de leur passé, à tel point que presque toutes leurs parts d'ombre sont occultées ( par exemple, on apprend que Alice doit effectuer un certain nombre d'heures de travaux d'intérêt général mais on n'en connaîtra jamais les raisons sibyllines). Tout va ensuite très vite, de sorte que les personnages ne sont plus maîtres de leur destin, les conduisant inexorablement vers un point de non-retour. Une véritable découverte.
Les bas fonds de New york sont magnifiquement filmés, et lhistoire est excellente. Elle est malheureusement mise en scène de façon assez plate, linéaire, et sans surprise. Quant aux personnages ils sont finalement tous assez antipathiques, et on a plutot hâte de sen débarasser. Harvey Keitel est excellent dans son registre le plus glauque, et donne la chair de poule. Emmanuelle Beart sen sort plutôt bien mais lance comme toujours ses éternelles oeillades de biche effarouchée dès que le scénario la malmène. Le lancer de boomerang érigé en règle de vie est une parabole un peu lourdingue. Pas passionnant donc, mais du cinéma français qui change du cinéma français.
ENDORMANT ... Difficile de donner un autre qualificatif à ce film. J'ai cru que j'allais somnoler au bout de 10 min. Pas accrocheur pour le moins du monde, ce film d'un niveau amateur avec une ambiance très glauque ne suit aucun film conducteur ... Je l'ai arrêté assez tôt pour ne pas perdre plus mon temps ... fort heureusement.
Très bon film... mais pour les romans à l'eau de rose bonbon il faut repasser, il sagit d'un film obscure, torturé, à l'amour ambigüe, ceux qui aiment découvrir les facettes moins glamour de New York seront servis...
Ce film est un vrai hommage au taxis de new york, quel autres villes au monde peu se targué d'interpeller autant l'imaginaire des gens, ses taxis c'est un peu le sang jaune des artères de la big apple.
Le ton du film est un peu pâle réaliste, une ambiance et atmosphere pas si eloigné de Taxi Driver ou Mean Streets.
Harvey Keitel est tout à fait puissant dans ce film (à près de 70 ans!). Miss Beart nous sert sa sauce bearnaise un peu vinaigrée un peu vénéneuse, elle est pleine de retenue coupable... c'est assurément l'un de ses meilleurs films de ses 10 dernières années de carrière.
Le scénario, à la fois original et brillant, doublée de la réalisation talentueuse de Manuel Pradal et de la photo top de Yorgos Arvanitis font dUn Crime un vrai moment de cinéma. Une uvre charnelle surtout et encore grâce à la présence dHarvey Keitel, cet acteur dont je suis résolument fan, doté de cette ambivalence propre à ses rôles et à lui-même : à la fois très attirant et très repoussant. Emmanuelle Béart, douée comme dhab, disparaît totalement au profit dAlice, et répond brillamment à lambiguïté de Harvey/Roger. Bien que le réal nous ballade à quelques reprises, certains rebondissements restent prévisibles. Néanmoins, ce type de relation fusionnelle et charnelle unissant cette femme à ces deux hommes, animale avec lun, raisonnable et douce avec lautre, ne laisse pas indifférent et peut même prendre lallure dun des nombreux fantasmes féminins. Une histoire de survie, de quête, de vengeance et damour, de vie et de mort. A découvrir.
Un début incompréhensible mais qui s'explique au fil de l'histoire. Sinon une bonne histoire avec des retournement de situation qu'on s'attend pas, et on voit jusqu'ou peut nous pousser l'amour pour certaines personnes... un bon petit polar francais
Avez vous remarquez cette nouvelle vague de films qui déferlent sur nos écrans en ce moment? Des films creux, vides, sans âmes, sans talents, mais qui en restent néanmoins pas mal. Je parle de films comme "Godsend" ou "Mémoire effacée"... Ca y est vous suivez? "Un crime" fait partie de ce genre de films. Pas très original, pas très riche aussi bien scénaristiquement que budgettèrement. Il n'a quasiment aucun interrêt si ce n'est pour les cinéphiles qui verront ici se réunir Keitel et Béart. Mais même ça c'est pas très impressionant, Béart qui, je trouve, est une actrice parmis tant d'autres, joue une toxico complètement pinée, Harvey Keitel, lui, cuve encore son rôle de "Bad Lieutenant" qu'il connait par coeur. Les deux acteurs ne "s'affrontent" même pas dans un challenge de prestation, en faie pour tout vous dire la seule chose qu'ils font ensemble pendant le film c'est niquer. On se rappelera une scène de cul très sale entre Béart et Keitel où les deux acteurs s'échaufferont dans un appart éclairé par les seules lumières du métro qui passe toute les deux minutes, et ouais y a le symbole sexuel qui va avec. L'histoire en elle même, n'est pas mal ficeléé, le film joue sur les situations entre les personnages comme le font d'ailleurs tous les films français, mais curieusement le côté sombre et archi glauque du film nous fait curieusement penser à du De Palma ou a du Hitchcok! En bref si vous avez besoin à tout pris de voir Emmanuelle Béart et Harvey Keitel s'élancer dans des scènes de cul gerbantes, ce film est pour vous!
Pas vraiment un thriller, ce film. Plutôt une sorte de huis clos à trois, plus le spectateur-voyeur que je deviens par identification, quelque chose de délicieusement trouble du début à la fin (même le happy end - certes, pas pour tout le monde - est trouble !). Les acteurs sont fameux, jusqu'au lévrier ! Quant à Emmanuelle Béart, décidément elle excelle dans les rôles troubles. Si, si, on passe un bon moment.
Scénario pas toujours très cohérent, ce film démarre d'entrée, relation forte entre les personnages, ce film noir marque par le force de son message. Jusqu'où sommes nous prêt à aller par amour...
Voilà un petit film indépendant fort charmant, au scénario bien ficelé, à l'atmosphère bien plantée. Harvey Keitel porte, comme à son habitude,son personnage dès le premier plan.Sa présence est pour beucoup à la réussite du film. En revanche, est à déplorer la présence d'Emmanuelle Béart, dont le surjeu énerve tant elle semble chercher son meilleur profil face à la caméra, et dont le jeu et son regard est complètement vide. Son rôle aurait pu être complexe et subtil s'il aurait été joué autrement, et aurait apporté beaucoup au film. Reste qu'elle réussit à tout nous gâcher.
Un conte cruel, servi par un bon trio d'acteur, nous met en relation avec une Emanuelle Béart divisée, et prête à tout pour arriver à ses fins. Un thriller psychologique bien ficelé, autour d'un scénario juste, sans être trancendant, et d'une réalisation suffisament oppressante pour nous faire partager le dileme que subit Béart. Un bon tir pour Pradal, certes, mais j'attendais un "chouïa" mieux de Benacquista au scénario. A voir !
Le scenario est sympas, je jeu d'acteur est correct, dommage que le film soit aussi long, tout du moins les séquences sont longues, très longues, trop longues!
BEAUCOUP TROP LONGUES !!!
Il est rare que j'ai envie de sortir de la salle mais là j'avoue que ca m'a démangé.
Dans "un crime" Manuel Pradal joue avec le genre, avec la forme du film noir. A la maniere d'Antonioni parfois le film reste en suspen entre ses objectifs, ses arguments. Mais cette suspension n'est pas toujours heureuse et le film demandera parfois un peu de patience au spectateur sceptique. A voir malgré tout.