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Biehn
17 abonnés
155 critiques
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4,0
Publiée le 12 octobre 2006
Belles prestations des acteurs. Bon scénario avec du suspense: le personnage de Harvey Keitel récèle bien des surprises. C'est également un plaisir de pouvoir se rincer l'oeil sur Emmanuelle Béart nue.
Un crime est un drame assez poisseux et cruel, qui vaut surtout pour son trio de protagonistes lessivés. Harvey Keitel, qui pète toujours la forme, retrouve un rôle taillé sur mesure, Norman Reedus colle lui aussi parfaitement à son personnage de zombie et Emmanuelle Béart s'en tire très bien en femme fatale paumée, au détail près que, dès qu'elle est à l'écran, il est impossible de faire abstraction du malheureux résultat donné par ses injections de collagène (elle a beau le nier farouchement, difficle de croire que ça soit naturel, ou alors, elle est en train de se transformer lentement en canard-garou). Sans que le film soit particulièrement bon, les relations tissées entre les trois personnages sont assez intéressantes pour ne pas s'ennuyer.
Heureusement que dans Un crime, il y a Emmanuelle Béart qui, une nouvelle fois, illumine lécran de son charisme. Elle est parfaite dans le rôle de cette femme manipulatrice, manipulée par lamour quelle éprouve pour son jeune voisin. Harvey Keitel lui donne admirablement bien la réplique. Sans leur duo violent et glauque, le film naurait pas grand chose pour lui. En effet, le scénario est complètement abracadabrant et tiré par les cheveux. En ce qui concerne la pseudo révélation finale, on avait dix longueurs davance sur ce qui allait se passer. La réalisation, quant à elle, réussit plutôt bien à capter latmosphère poisseuse et sale des bas fonds de la ville de New York. Mais hélas, Un crime qui se voudrait charnel et bestial (cf. les scènes damour, le meurtre, les rebondissements, le triangle amoureux) se révèle plutôt fade et sans intensité.
Un film partant sur une idée originale qui ne parvient pourtant pas à s'écarter des sentiers battus.Bref, au bout d'une quart d'heure, passé l'avide recherche d'un intérêt quelconque, on comprend que l'on va s'ennuyer ferme jusqu'à la fin, qui ne parvient d'ailleurs absolument pas à sauver le récit.De plus les trois acteurs principaux, tous très correct individuellement, ne forme pas un ensemble cohérent: on n'a l'impréhension qu'il ne vienne pas du même monde, et qu'il n'ont rien à faire ensemble.Dans la lignée de l'Interpête: passé votre chemin.
Déjà vue, l’ambiance glauque new-yorkaise pour accompagner des personnages volontairement réduits à l’essentiel de leurs troubles agissements. Keitel est totalement dans son élément et vampirise le film de sa présence à la fois souple et bestiale, vraiment un acteur unique pour un film passable.
Jusqu'ou peu-on aller pour assouvir sa passion ? Prenez trois acteurs que vous dévoilez sans fard face à la caméra , faites les évoluer dans un New-York poisseux ou pour accéder à un éventuel pays des merveilles il faut en passer par l'Enfer et marcher sur des braises qui refusent de s'éteindre. Les rares moments de paix que vous connaitrez , se situeront dans un taxi dont on montera le chauffage pour ranimer ce qui fait de vous un etre humain , sinon vous vous vampiriserez sans vous en rendre compte . Croyant avoir enfin gagné le gros lot vous devrez faire attention à ce que le boomerang du destin ne vous frappe pas en pleine figure. Emmanuelle Beart en paumée magnifique émeut et glace à la fois dans un role de femme fatale déguisée sous des atours de petit chaperon rouge . Se consumant à la flamme d'une passion faussement réciproque , Harvey Keytel est toujours aussi fascinant et se sent toujours comme chez lui dans ses " mean streets " . Quant à Norman Reedus , qui pour reprendre gout à la vie , a besoin de goutter au sang avant de se donner à une femme , l'enfer est bien pour lui pavé de bonnes intentions , et au final le spectateur ne refuse pas de partager le bonheur simple de le voir remporter sa couronne au terme d'une course de lévriers . Meme si les épines semblent dessus plus nombreuses que les pétales des roses . Peut-etre un poil moins abouti de la part de Tonino Benacquista que " De battre mon coeur s'est arrété " , mais assurément intriguant comme ce couple d'artistes jouant avec le feu au "Double Happiness " .
Film de Manuel Pradal avec Emmanuelle Béart, Harvey Keitel, Norman Reedus. L'atmosphère du film est lourde et pesante. Manuel Pradal nous plonge dans un New York froid,sombre, inquiétant. Film noir où se mêlent amour, mensonges, séduction, machiavélisme. Emmanuelle Béart excelle dans le role de la femme sensuelle, séductrice, prête à tout par amour mais torturée par sa conscience. Harvey Keitel joue un personnage ambigÜ qui arrive avec facilité à brouiller les pistes. Enfin Norman Reedus est une bonne révélation du film dans la peau d'un homme rongé par la vengeance. Malgré tout ce film comporte pas mal de lenteurs. On aimerait un peu + de rythme...
Le couple Béart Keitel ne fonctionne pas. Le scénario accumule les invraisemblances, la plupart des scènes sont étirées à lexcès, avec des plans qui nen finissent pas, nous montrant les visages des protagonistes plongés dans de longues réflexions métaphysiques. Le théorique amour fou de la dame pour son voisin nest pas identifié, ce qui donne à ses actes aucune justification réelle. Cest nul sur toute la ligne. Mais ya de jolies images et les seins nus dEmmanuelle. Cest pas assez pour faire un film.
Bcp de feeling, une excellente BO, des acteurs somptueux, un vrai suspens... C'est déjà pas mal. Certes certaines scènes se donnent le temps mais on est en bonne compagnie. C'est bon...
Des Personnages pas très crédibles, des scènes de violence et de sexe inutiles. Pas grand-chose à garder de ce film a priori. Allez en se forçant un peu....de belles images de New York et Harvey Keitel toujours aussi charismatique. A mon goût, film plutôt loupé qui n’apporte pas grand-chose.
Il se dégage un sentiment plus qu'étrange de ce Crime. On ne sait si c'est la léthargie et la pesanteur des images et de l'ambience glaciale, que Pradal réussit à instaurer avec application, qui nous saisit ou l'inaction qui nous endore. Le couple improbable Béart-Keitel vadrouille dans un New York cradingue, popu, glauque et insalubre qu'on voit peu à l'écran, se cherche, s'exploite et tourne en rond...La froide lassivité qui en ressort ne fait pas le poid face à l'indigence du sénario. On s'ennuie...parfois fermement.
waw... voila 1 heure de ma vie gachée... Et oui... J' n'ai pas eu le courage de le regarder en entier. J'ai en effet attendu jusqu'a la vingtieme minute, toujours rien qui se passe (ah si un crime, rien d'autre meme pas une enquete sur le crime). j'ai attendu jusqu'a la 30eme minute. Emmanuelle beart fit la connaissance d'un "taximan". Tiens tiens... Quand il y a eu le crime on a vu un taxi ! surement une coincidence. Bon après j'en ai eu marre j'ai fait avance rapide x36 et j'ai vu quelque scenes... Ce que je m'attendais, elle tombe amoureuse et decouvre la verité et le tue... Une histoire a dormir debout ! A EVITER
Je suis allé voir ce film pour la distribution, plutôt interessante. L'attrait du film s'arrête ici. Le scénario est très léger (le deuil qui se transforme à long terme en une vengeance exclusive, ca fait un peu réducteur pour un film qui se prétend profond); les dialogues inexistants; les rapports entre personnages très limités (sans doute en raison d'une mauvaise direction des acteurs; on a du mal à croire à l'énorme attirance entre Beart et son voisin). Le titre original du film, "A crime", résume par sa banalité déconcertante, la piètre qualité du film. Que reste-t il alors? L'énorme présence de Harvey Keitel, toujours aussi impressionnant. Quelques ambiances bien dosées avec encore une fois Keitel au centre (comme l'histoire du boomerang, plutot originale et réussie). Mais globalement un film très moyen qui peut etre vu à la rigueur un soir après le boulot lorsque le cerveau se retrouve en mode off.