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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 août 2010
Le scénario finit de manière invraisemblable, Emmanuelle Béart continue de nous faire regretter son visage d'avant, mais joue juste; Harvey Keitel est bon...C'est quand même bien fait et on ne s'ennuie pas une seconde. A voir en se disant que tous les hasards sont possibles au cinéma...
Un très beau film à l'ambiance très noire mais tellement romantique. Dur, cruel, le scénario est solide décrivant un amour fou où l'héroïne sera amenée au pire pour conquérir l'homme qu'elle aime. Une mise en scène solide, une interprétation qui ne l'est pas moins : une Emmanuelle Béart parfaite, un Harvey Keitel égal à lui-même et une belle révélation en la personne de Norman Reedus. Puissant, dérangeant.
Un film qui aurait gagné à être un peu plus recherché. La mise en scène de Manuel Pradal est correcte et le jeu d’Emmanuelle Béart est juste, mais je n’ai pas trouvé le scénario très développé. De plus, le film manque de rythme et devient rapidement ennuyeux. Sans aucun intérêt particulier.
Des personnages torturés et leur souffrance/dillème mis superbement à l'écran. Voici la conclusion de ce récit assez triste mais très poignant qui, sans rentrer dans les annales, met aussi en lumière les talent de ces 2 acteurs.
"Un crime" à la vue de la bande-annonce , promettait beaucoup , en effet , la rencontre Harvey Keitel-Emmanuelle Béart (l'un des meilleurs acteurs américains avec l'une des plus belles et profondes actrices françaises) , l'exploitation de la ville de New-York donnant beaucoup de dimension et d'épaisseur à ce film , un scénario d'une noirceur extrême , mêlant sentiments contradictoires , triangle amoureux , femme fatale , bref tout ce qui aurait pu faire un thriller de bonne facture. Malheureusement au bout du compte , on arrive à un film sans grand intérêt expédié en 40 minutes sur le point essentiel de l'histoire et qui pendant une heure s'enfonce dans une lenteur , une accumulation de scènes floues , inégales , dont on ne trouve pas la justification , en gros on tourne en rond et on s'ennuie , le rebondissement final est certes innatendu mais mal amené et la fin nous laisse seulement dire "C'est tout ?" On peut sans doute reprocher à Manuel Pradal d'avoir saboté son projet , de ne pas l'avoir porter sur ses épaules pour en faire un film vraiment captivant. En dehors de cela , il livre un film sec , froid , et qui aurait mériter un meilleur traitement avec les deux pointures que l'on à l'écran. C'est vraiment une grosse déception.
Je ne considère pas Manuel Pradal comme un grand réalisateur mais il n'est franchement pas dénué de talent et sait s'entouré de très bons d'acteurs et d'une équipe très compétente. "Un crime" n'est pas une oeuvre boulerversante mais on reconnait la qualité du scénario signé Tonino Benacquista et la réalisation est vraiment haut de gamme avec une ambiance intriguante et des décors glauques mais merveilleusement photographiés...
Un H.Keitel revenu de l'époque de Bad lieutenant et La Leçon de Piano, E.Beart se dessape (4 fois) et chevauche (2 fois), le tout dans un NY rouillé et atmosphérique. Production indépendante intéressante pendant 1 heure avant de sombrer.
Une histoire d'amour originale et tortueuse à travers la tristesse de la ville de New-York. Ne rien savoir de l'histoire est encore mieux pour ceux qui ne l'ont pas vu. Un film noir porté par Emmanuelle Béart et Harvey Keitel, personnages fatigués et triste, lui d'une vie ratée et elle en passe de le devenir. Ce qui est dommage, c'est qu'ils étouffent presque le point de départ de l'histoire et l'idée de vengeance de l'acteur Norman Reedus, tout aussi perdu que les deux autres. Le film dégage une impression d'insécurité constante à travers les lieux, les non-dits entre les personnages et le mensonge qui s'installe doucement. La fin, pleines de signes nous laisse malgré tout avec notre petit lot d'incertitudes ce qui ne gâche finalement rien au plaisir. Un très bon film.
Jusquoù une femme peut-elle aller pour séduire un homme ? Cest le thème abordé par Un crime, dans lequel Alice tombe raide dingue de son voisin de palier, Vincent. Seulement voilà, il y a trois ans, la femme de Vincent a été assassinée et il na jamais repris goût à la vie, songeant continuellement à retrouver le meurtrier. A partir des maigres informations dont se souvient Vincent, Alice va piéger un homme pour que Vincent puisse tourner la page. Avec laide de Tonino Benacquista (césarisé cette année pour son scénario de De battre Mon Cur sest arrêté), Manuel Pradal a construit un scénario original, un peu tiré par les cheveux (il y a beaucoup de coïncidences tout de même !), qui nous prend du début à la fin sans nous lâcher. Même si le réalisateur névite pas les longueurs (Un Crime est très très lent), son sujet est toujours intéressant et habilement traité. On regrettera tout de même quil ne laisse pas plus de liberté au spectateur, optant pour un « happy-end final » convenu alors quil aurait sans doute été plus judicieux de nous laisser dans le doute. Comme cadre à son thriller, Manuel Pradal opte pour un New-York réaliste mais repoussant, dans lequel on il nous perd. Cette impression derrance est par ailleurs renforcée par une bande-originale envoûtante. Malgré toutes ces qualités, la force dUn crime, cest incontestablement son interprétation. Félicitations à Emmanuelle Béart, que lon a rarement vu si brillante. Elle campe avec une justesse remarquable un rôle compliqué de manipulatrice manipulée, de femme prête à tout pour être heureuse. Elle donne une certaine humanité à son personnage et arrive à nous le rendre très familier. Face à elle, Harvey Keitel en malchanceux chauffeur de taxi sen sort convenablement et Norman Reedus (une révélation) donne toute la subtilité nécessaire à son personnage dhomme blessé à vie. Finalement, Un Crime était un film très long, mais que lon ne regrette cependant pas d'avoir vu.
Avec un scénario facile mais remarquablement intelligent (Un jeune homme n'arrive pas à se remettre de la mort de sa femme assassinée. Sa voisine, amoureuse de lui, va lui fabriquer un meurtrier, pour qu'il puisse tourner la page et qu'il la remarque enfin), UN CRIME avait tout pour être le thriller parfait. Mais grosse faille à l'horizon : les acteurs ne sont pas à la hauteur (sauf Emmanuelle Béart, incroyable), et le rythme est un peu poussif. On s'ennuie plus qu'on ne voudrait. Pourtant, les rues de New York sont magnifiquement bien filmées. Mais voilà, UN CRIME est une déception.
Film décevant, malgré Harvey Keitel toujours excellent, et New York, personnage à part entière (ainsi que Vicky, le chien). Béart a de belles fesses et de beaux seins, mais alors, comme actrice elle est vraiment nulle, elle est creuse, une seule expression du visage, et une voix horrible, molle, sans conviction. J'ai rien comtre elle, mais je trouve que c'est une très mauvaise actrice, pitoyable. Elle coule le fim à elle toute seule. Le scénario n'est pas crédible, on n'y croit pas une seconde.
Manuel Pradal (Marie Baie des Anges - 1998), réalise ici un polar sombre et glaçant, remettant au goût du jour « la femme fatale » dans un film sombre qui ségare malgré un casting intéressant. Dans un New York doutre tombe, une femme invente un stratagème pour mettre la main sur un chauffeur de taxi, afin de le transformer en victime malgré lui. Dans le seul but, de conquérir son voisin, un homme traumatisé par la mort de son épouse. Si le scénario tient la route, la mise en scène, est quant à elle, capricieuse ! Le film est lent, les acteurs sont au ralentis, sauf la seconde partie du film, qui commence petit à petit à se réveiller. Seul les acteurs, ou plutôt le couple Harvey Keitel et Emmanuelle Beart, sont excellents. Un Crime, thriller psychologique, à la fois bien traité dans le jeu des acteurs, mais mal dirigé dans sa réalisation. Les acteurs errent dans la métropole, quant aux spectateurs, eux, ils errent dans la salle de cinéma, où ils ont le choix entre, sendormir ou saccrocher pour rester éveillés et suivre les péripéties du couple Keitel / Beart.
Benacquista a co-signé le scénario de ce film, avec le réalisateur Manuel Pradal. Cest un spécialiste de ce genre dhistoire tordue, où tout le monde ment, pour sauver sa peau ou pour se faire aimer. Il y a dhabitude dans ses récits une certaine virtuosité (à défaut de finesse) pour embrouiller le lecteur ou le spectateur. Ce crime est cousu de fil blanc, tout est balisé, les personnages ont bien peu de latitude pour exprimer des doutes, des zones dombre... La mise en scène de Manuel Pradal fait dans la sobriété mais napporte aucun intérêt au récit. Pas de rythme, aucune peur, pas même un frémissement, juste une ambiance souvent nocturne assez bien rendue. Le pire est quà la presque toute fin, un événement probablement capital pour insuffler un peu d'ambiguïté dans les relations entre les personnages, est traité avec un amateurisme lamentable, et léventuelle ambiguïté est remplacé par un flou grossier, même pas artistique. Les trois acteurs surnagent et font ce quils peuvent, cest pour eux quon ne quitte pas son fauteuil.