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    Chaussette surprise
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    2,4
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    7 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2016
    Rèsumer ce film inclassable tient èvidemment de la gageure! C'est un peu comme si le spectateur prenait sa voiture, fonçait à 200 à l'heure, se jetait sur les autres voitures pour se croire ensuite au paradis! A moins que ce ne soit un incendie qui èclate, avec les ascenseurs qui se bloquent, les escaliers qui s'ècroulent...Reste une solution ? La chaussette d'èvacuation! On aimerait savoir quelles sont les raisons qui ont poussèes Jean-François Davy à abandonner le côtè noir des histoires aussi diverses soient-elles qui ont toutes en commun d'être assez suicidaires et dèsespèrèes pour aborder un registre beaucoup plus lèger et frivole ? La question se pose et on pourrait tout simplement penser que Davy aime la comèdie et surtout le burlesque, genre qui permet d'èchapper (ou de transgresser) au rèel telle que cette "Chaussette surprise" avec une ribambelle d'acteurs français un peu « fous » : Bernadette Lafont et Anna Karina (les deux ègèries de la nouvelle vague), la regrettèe Christine Pascal, la jeune Agnès Soral, l'excellent Bernard Haller, Michel Galabru (et sa tèlèvision), Rufus, Claude Pièplu, Henri Guybet et même Marcel Dalio! Rien que ça! Rèalisè en 78, "Chaussette surprise" s'appelait avant sa sortie "Clopin Clopant, titre que Davy avait trouvè à l'èpoque et qu'il aurait voulu garder! Avec des trucs à l'emporte pièce où trois blessès font connaissance à l'hôpital alors que leurs èpouses profitent de cette histoire pour vivre leur vie, Davy se dèfinit ici comme un crèateur en humour burlesque là où le public ne l'attendait pas forcèment! Les situations sont à la fois absurdes, drôles et originales! Le tout est filmè en plein hiver, dans un vrai hôpital, ce qui donne à l'oeuvre un caractère rèaliste même si nous sommes à mi-chemin entre le dècor naturel et le studio! Un film farfelu sur l'immaturitè des hommes et une capacitè qu'on les femmes de reagir ou de s'organiser mais qui n'est pas reconnue la plupart du temps (c'est à dire que l'on considère un peu le contraire). Et puis Christine Pascal ètait si belle...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 415 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2024
    Chaussette surprise n’est malheureusement pas le meilleur film de Davy. Pour une fois, il s’éloigne de toute dimension érotique et livre une comédie populaire faiblarde. On retrouve de bons aspects du cinéma de Davy, notamment son ton bienveillant, léger, son sens du rythme aussi. Le film est sans temps mort. Par ailleurs, il y a des gags qui fonctionnent, des répliques amusantes, puis le casting est attrayant. On a une sacrée galerie de têtes du cinéma français de cette époque. Le quatuor Galabru-Haller-Rufus-Le Coq fonctionne bien, les acteurs sont complices, tout autant que le trio Lafont-Pascal-Karina, avec une mention spéciale pour Christine Pascal. Il y a également des seconds rôles excentriques fort sympathiques, entre autres Claude Piéplu. Comme vous voyez, Chaussette surprise n’est donc pas nul, il y a de bonnes choses, auxquelles on peut ajouter une bande son légère et guillerette.
    Maintenant, il faut le dire franchement, il n’y a pas d’histoire. C’est assez fréquent chez Davy d’avoir une construction hachée, avec des sauts temporels, des glissements brutaux, un montage avec des ruptures étranges. En général ça marche, car on reste autour d’un ou deux personnages, dans un concept simple. Là, il y a énormément de personnages. On suit les quatre mecs, les trois femmes, et les trois femmes ont chacune leur propre arc narratif. De fait, on est toujours en train de naviguer d’un personnage à l’autre, ce qui donne le sentiment d’assister à quatre histoires en même temps, et de fait, d’avoir plus un film à sketch ou quatre courts métrages dispatchaient dans le désordre au sein d’un seul film. On ne voit pas trop bien où veut en venir le film, avec un vague message féministe au départ mais qui se perd rapidement, et au bout du compte on finit même par se demander ce qu’on regarde ! Tout est tellement mélangé, qu’avec le grain de folie de l’humour (on est un peu dans l’humour absurde) on a l’impression d’assister à un gros bordel sympathique mais foutraque au possible.
    C’est dommage, car le film n’est pas déplaisant, il est visuellement assez propre, même si on sent le petit budget avec des décors restreints et souvent en intérieur. Mais ce n’est pas assez maitrisé, et l’ensemble paraît assez vain, parfois facile aussi, car tous les gags ne fonctionnent pas. Néanmoins, j’ai apprécié que le film ne verse pas dans le côté pouet-pouet trop souvent caractéristique de ce genre de comédies à l’époque. 2.5
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2008
    Mieux qu’un film moyen mais malgré tout un peu décevant (deux étoiles et demi aurait été parfait). Il y a de savoureux numéros d’acteurs, des gags sortant de l’ordinaire, une forme de délire inhabituel. Malgré tout Davy ne se démarque pas vraiment d’un fond gentillet, mièvre collant trop souvent à la comédie grand public à la française. Il est plus original et incisif dans les films érotiques ou d’enquête que j’ai eu l’occasion de voir («La femme en spirale », « Prostitution »).
    tixou0
    tixou0

    702 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Un brocanteur (qui collectionne les boîtes de camembert, et ne veut rien écouler de son stock), un inventeur (celui de la "Chaussette") et un homme de télé, tous trois blessés lors d'un accident de la route (une collision dans Paris), se retrouvent confinés dans la même chambre d'hôpital, 3 semaines durant - en prime, le passager du broc, en osmose avec un poste de télévision (ce dernier plus "accidenté" que lui), et un "5e" de chambrée (se succèdent un obsédé sexuel cacochyme, puis un vieux Chinois tricoteur, et un chef d'Etat africain....). C'est le scénariste de Bunuel, Jean-Claude Carrière, qui a concocté avec le cinéaste sulfureux de "Exhibition", Jean-François Davy, cette singulière "Surprise"....! Foutraque et inclassable (mais avec des airs de Mocky - à chercher quelque parenté), "Chaussette Surprise" bénéficie d'un casting exceptionnel : Rufus, Bernard Le Coq, Bernard Haller (dans l'ordre, les 3 principaux accidentés), mais aussi Bernadette Lafont, Anna Karina, Christine Pascal (dans le même ordre, les compagnes des précités, qui prennent leur envol côté finances...), et encore Michel Galabru (l'homme-télé), Claude Piéplu (le médecin en charge de la chambrée) ou Marcel Dalio (arrenté par le broc). On reconnaît également la jeune Agnès Soral, Michel Blanc, Henri Guybet, Laurence Badie, Romain Bouteille, Didier Sauvegrain (pour un petit tour, ou un peu plus...). Une curiosité...
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 769 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2024
    Aujourd'hui, nous sommes vendredi ! Et comme le dit le dicton : vendredi tout est permis ! Si je dis ça, c'est justement parce que dans cette "Chaussette surprise", tout est permis. Davy ne recule devant aucune absurdité. Sinon, il serait impossible d'expliquer le pourquoi du comment de trucs absolument délirants : Bernard Le Coq qui invente sans cesses des trucs ou qui étale partout ses trains électriques ou encore Michel Galabru qui ne fait qu'un avec sa télévision (notamment avec la chaîne Antenne 2, à l'origine d'une trouvaille absolument démente). Seulement... y a une couille : le seul délire permanent ne fait pas automatiquement une comédie drôle... Et là, malgré toutes les bonnes intentions et les idées qu'il peut y avoir, je puis vous assurer qu'il faut porter une sacrée croix pour tenir le coup jusqu'à la fin. C'est lent, d'une lourdeur incroyable et surtout, même pas réhaussé par une joyeuse troupe d'acteurs qui certes, s'en donne à coeur joie mais qui est complètement lâchée en pleine nature. Au bout de 10 minutes, j'avais abandonné l'idée de voir une vraie bonne comédie, je m'étais donc rabattu sur l'idée de voir un bon vieux nanar comme nous savions les usiner à l'époque, peine perdue. Ne reste plus que la chanson composée et interprétée par Marie-Paule Belle.
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2020
    Une distribution de folie pour un film complètement foutraque et burlesque où après tout peut arriver, Galabru spoiler: en symbiose avec son téléviseur, Le Coq qui joue au train électrique à
    l'hopital, Anna Karina et Bernadette Lafont qui jouent aux épouses allumées, et surtout Bernard Haller qui domine tout le monde, avec une classe, un talent et une fantaisie qui fait plaisir à voir. On est plus près d'Helzapoppin's que de l'Année dernière à Marienbad mais on ne va s'en plaindre
    Collector
    Collector

    3 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    Des gags d’un autre temps, des acteurs et actrices qui cabotinent à l’extrême, des dialogues ridicules et un scénario inexistant, circulez il n’y a rien à voir !
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