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    La Trahison
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    237 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2008
    Sismographie historique de la situation politique dans la guerre d’Algérie, «La Trahison» (France, 2005) de Philippe Faucon dispose les pions sur l’échiquier de la guerre. Les vastes territoires arides d’Algérie sont le terrain de la lutte des intentions que se livrent toute guerre, celle-ci notamment puisqu’elle positionne les enjeux à l’échelle d’un petit groupe de militaires composés de français métropolitains et algériens. Chacun des protagonistes du film, inscrit dans un groupe aux accents communautaires, en vient à trahir un des ensembles dont il fait partie. La modicité de la mise en scène de la part de Faucon, qui vient de la télévision, concentre l’intrigue sur le combat que se sont livrés les algériens et les «métropolitains» au sein même de l’Armée française. A l’instar d’«Indigènes» de Rachid Bouchareb, le cas précis du film ne vise pas à parler au nom d’une idée absolue du colonialisme mais se contente de l’humilité d’un évènement précis. Par un ascétisme de tout effet de mise en scène, alors que l’intrigue se prête au suspense puisqu’il s’agît sans cesse d’une possible trahison et de sa dangereuse révélation, Faucon concentre l’œuvre sur le seul souci historique soulevé par la situation de la guerre en Algérie. Ce choix pratique et narratif est à double tranchant. «La Trahison» révèle fort peu l’optique d’un auteur par le truchement d’une stylistique cinématographique. Le cinéma s’efface, disparaît derrière l’intrigue pour mieux laisser ce-dernier s’épanouir. Il sert, par sa transparence, les motivations qui agissent chacun des protagonistes mais en même temps désert la valeur cinématographique de l’œuvre. Autrement perçu, de façon plus concrète, le scénario prime sur la réalisation pour mettre à profit l’idée du cinéaste. Le récit des situations domine la fable des images. Faucon inverse la position d’accoutumé attribuée au cinéma comme expression artistique pour défendre une idée politique, sans s’encombrer de trop d’esthétique.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film faiblement réalisé, qui a parfois des relans d'amateurisme qui gênent. Le bon côté de la chose, c'est que le tout est crédible, les acteurs s'efforcant comme ils peuvent d'humaniser le récit. Le tout sonne un petit peu juste, mais intéresse grandement. C'est le principal, et si La Trahison est un petit film, son interêt historique et intellectuel est d'avantage marqué, marquant.
    Youmna C
    Youmna C

    41 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est un film très sombre, tellement qu'on se sent devenir chlostrophobe. Oui il y a une trahison et après? Mais pourquoi? Qu'est ce qui fait cette volonté de vouloir trahir...? Pleins de questions qui ne se posent pas, et qui laissent le traitement de ce sujet si plat et superficiel. A des moments c'est mal joué et donc peu crédible... Dommage..."
    Viggo90
    Viggo90

    51 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2007
    La trahison est un film de guerre. Il en demeure cependant très atypique au sens ou le réalisateur ne dénote aucune violence jubilatoire. On peut faire référence à Il faut sauver le soldat Ryan, par exemple, qui, lui est le prototype même d'une violence jubilatoire. Ce film est didactique : les personnages vive la situation...
    La trahison est un film qui montre le quotidien. Il y a très peu de violence.
    De plus, Philippe Faucon, le réalisateur, ne met aucun effet dans sa mise en scène. Elle est assez spéciale et porte près du documentaire.
    Mais il y a aussi le montage qui est sans effets, plus particulièrement les effets spéciaux. Il n'y en a pas ou presque pas ! Le scénario est assez complexe et se fait ressentir au fil d'explications assez dure parfois. (Il est lui aussi sans effets).
    Enfin, le jeu d'acteurs n'est pas vraiment top, car a part le colonel, ce sont tous des amateurs. (Là encore, pas d'effets d'acteurs).
    La première scène est de nuit, est s'avère compliqué. Le film s'ouvre sur quelque chose de très sombre que l'on ne comprends pas. Certains clichés font preuve de violence et d'injustice comme la scène avec le chien pendu par exemple.
    Côté cadrage, il n'y a pas de manière particulière de filmer.
    La grosse déception vient par une absence de musique : il n'y en a pas et c'est vraiment dommage. Il y a aussi que très peu de décors... c'est pratiquement toujours les même.
    La trahison est une répétition de l'histoire. C'est un assez bon film dans l'ensemble, mais c'est dommage qu'il ne s'efforce d'allé plus loin, car ce fait historique nous le connaissons déjà. De plus, le rythme est trop lent... pour un film de guerre c'est pas génial ! Enfin, un film comme celui là, devrait être plus porté comme un documentaire plutôt qu'un film. Mais quand on sait combien peut rapporter un film... le choix est vite fait...
    A conseiller de loin Lettres d'Iwo Jima d'Eastwood, ou encore Glory de Zwick au sens où ces deux films porte un regard juste sur la guerre.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Algérie, 1960. La section du lieutenant Roque participe à des opérations de maintien de l’ordre dans la montagne : traque d’un groupe de fellaghas, fouille des villages, évacuation forcée de la population. Au poste, le quotidien est fait de tâches routinières : factions, surveillance du camp où les montagnards ont été regroupés, patrouilles.

    La section compte quatre soldats musulmans. Si pour certains de leurs camarades métropolitains, ils restent des bougnoules, aux yeux de leur lieutenant, ils sont, comme vient de l’affirmer De Gaulle à Mostaganem, «des Français à part entière».Ils sont d’ailleurs bien utiles, dans cette guerre où les militaires font un travail de policier, et dans cette région où malgré 130 ans de présence française, on ne parle que l’arabe.

    Jusqu’au jour où un carnet trouvé sur un fellagha révèle que ces soldats algériens ont prévu d’égorger le lieutenant et de livrer le poste au F.L.N., seul gage acceptable pour que ce dernier leur accorde le pardon. Lentement, la suspicion s’installe de part et d’autre, et des comportements anodins jusque là (parler en arabe, composer des patrouilles systématiquement mixtes) confortent la méfiance et achèvent de saper une illusoire fraternité d’arme.

    La trahison, ou plutôt les trahisons. La trahison soupçonnée des quatre Algériens vis-à-vis de leurs compagnons et de leur parole. La trahison des mêmes vis-à-vis de leur peuple, jetée à leurs faces par des femmes ou même des gamins qui les caillassent. La trahison programmée de la France avouée par le lieutenant trop honnête pour leur promettre qu’ils ne seront pas abandonnés en cas de défaite –défaite que tout annonce, tant la population entière semble hostile. La trahison du lieutenant lui-même, qui utilise le peu de confiance qu’il leur inspire encore pour les faire monter un par un dans le camion où les attendent les paras.

    Au contraire du cinéma américain qui a très vite utilisé la toile de fond vietnamienne pour exorciser le spectre de la défaite, le cinéma français a été d’une grande timidité vis-à-vis de ses guerres coloniales, et particulièrement «les évènements d’Algérie». «La Trahison» est un film sobre, voire dépouillé. Il est plus proche d’ «Avoir vingt ans dans les Aurès» que de «R.A.S.», le romanesque s’effaçant au profit d’une précision presque documentaire. Le récit est morcelé, fragmenté, et si des panneaux nous en indiquent la chronologie, le spectateur doit parfois reconstituer les morceaux du puzzle.

    Ainsi, Philippe Faucon filme les scènes de combat comme doivent les voir les combattants, quelques coups de feu, une explosion au loin, un homme qui s’effondre. Puis les corps des fellaghas alignés, comme un tableau de chasse. Cette distance renforce le doute par rapport aux accusations du renseignement militaire vis-à-vis de Taïeb et de ses camarades, et nous place au même plan que le petit lieutenant qui refuse de croire en ce qui semble pourtant évident. Et paradoxalement, cette épure rend l’histoire encore plus crédible, et de cette tension quasi douloureuse naît finalement l’émotion.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film juste, loin de tout propos pro-colonialiste ou pro-algérien, La Trahison surprend par une maîtrise de l'action et une absence totale de jugement hâtif et de manichéisme. Un grand film.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Le film, tourné en Algérie, est tiré du récit éponyme (1999) de Claude SALES (1930-2016) et qui a, d’ailleurs, participé au scénario. L’action se déroule pendant la guerre d’Algérie en mars 1960. C’est une chronique du quotidien (pendant 13 jours, au cours du Ramadan, avec incendies de maisons, déplacements de villageois et torture de soldats du F.L.N.) de l’armée française, à travers le sous-lieutenant Roque (Vincent MARTINEZ, frère de l’acteur Olivier) qui commande des soldats, aidé par 4 interprètes algériens pour communiquer avec la population. Des soupçons naissent au sujet de leur loyauté. Un film sobre, objectif, quasi documentaire, présentant la position inconfortable des algériens (comme les Harkis) travaillant pour la France mais tiraillés par leur origine. .
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2012
    J'ai baillé plus de fois qu'il n'y a eut de coups de feu tirés. La faute à une intrigue et un scénario mous du genou et de mauvais acteurs. Seule la question de l'identité du traître suscite un intérêt tout relatif et encore... Certes, la vision manichéisme est évitée et la réflexion du film reste intéressante mais il faut beacoup plus que ça (comme un minimum de qualités techniques par exemple) pour faire un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 août 2010
    Dans la salle de cinéma, je regardais ma montre toute les minutes, pour dire que ce film est plat, ennuyeux, sur un sujet à la mode actuellement (la guerre d'Algérie) mais très mal exploité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 octobre 2008
    J'ai honte pour ceux qui ont vraiment véçu ça .
    Ce film est mou, rien de bien nouveau, c'est moche, mal fait .
    J'ai faillit m'endormir .
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pendant la guerre d’Algérie, un poste militaire français isolé est la proie de rumeurs de trahison. Philippe Faucon pose un regard sobre, rigoureux et lucide sur un conflit dont les plaies ne sont pas cicatrisées. Le réalisateur nous montre le quotidien d’un poste militaire isolé dans le sud de l’Algérie en 1960, alors que la guerre dure depuis six ans. Le Lieutenant Roque (Vincent Martinez, peu convainquant) y commande une trentaine d’appelés, avec pour objectif d’assurer la sécurité du village voisin. Mais il ne se fait guère d’illusions quant à la réalité d’une mission consistant à maintenir l’ordre, par la force si nécessaire. Il apprend alors la trahison présumée de quatre musulmans faisant partie de sa section et en lesquels il a placé toute sa confiance, qui projetteraient de l’assassiner. Une justesse de regard implacable, un univers complexe, une mise en scène dépouillée, épurée, on en vient à regretter que le réalisateur ait confié le premier rôle à Vincent Martinez qui ennuie le spectateur par son manque de charisme et de crédibilité. Un minimalisme de bon aloi de la part de Faucon, préférant aller à l’essentiel. La Trahison aurait pu s’appeler Les trahisons : celle de Roque, celle des officiers musulmans vis à vis de Roque, vis à vis des leurs. La Trahison serait donc un film passionnant sans l’interprétation assez catastrophique des acteurs (sauf Ahmed Berrhama et les trois autres soldats d’origine algérienne). Faucon évite les clichés, va à l’essentiel et montre la guerre qui se déroule dans la tête de ces hommes complètement perdus, ce qui, en un sens, est beaucoup plus spectaculaire que toute pyrotechnie pour aborder cet épisode encore frileux de notre histoire.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2007
    Une oeuvre respectable mais qui n'est pas totalement aboutie.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    21 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2008
    Sans atteindre des sommets le film détient tout de même un message claire et très interessant qui apporte le débat:"qui est le traitre ici?"
    Une question à laquelle le film nous amène sans s'intégrer du coté des algériens ou des français!
    Le jeu d'acteur en revanche est pitoyable et certaines scènes très maladroites
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Philippe Faucon a réalisé une oeuvre intéressante sur le plan thématique car il ne tombe pas dans le travers du film à thèse. Ne voulant pas caricaturer une situation complexe, il montre les deux forces en présence avec nuance. Chaque camp a ses raisons et les belligérants hésitent tous dans cette lutte absurde et inhumaine. C'est la grande force de l'auteur que d'avoir su restituer toute l'ambiguité d'une guerre sale. Il n'oublie pas les passages à tabac, ni même les tortures, mais rappelle aussi les atrocités commises par les indépendantistes extrêmes. Chacun en prend donc pour son grade. Malgré tout, on ressort avec un goût d'inachevé dans la bouche : les faibles moyens ne permettent pas au cinéaste de rendre sa guerre très graphique et son sens de l'épure ne sert pas toujours au mieux son propos. Une belle tentative d'éveil des consciences sur un sujet toujours aussi brûlant plus de quarante ans après.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 octobre 2007
    Personnellement ce film ne ma pas spécialement plu car il fait plus documentaire que film.
    Mais j'y ai noté quand méme quelques points positifs
    pour une fois c'est vu d'un autre coté celui des hakis.
    Et c'est un des rare film ou la guerre n'est pas a base d'explosion et de mitraillette on rentre vraiment a l'interier du conflit du probleme reel qui se posé.
    Dommage qu'il soit si court et que l'action soit basée toujours au meme endroit.
    Mais je vous conseille tout de meme de le voir c'est une approche diferente du cinéma cela pourai peu étre vous plaire.
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