Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ASSRANCETOURIX
21 abonnés
303 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 17 février 2013
Film Hyper classique, une sorte de prélude à "Brannigan" ou John Wayne fait aussi merveille en Flic amerloque ! les flics ripoux, les truands violents et protégés, les bons sentiments et les réjouissantes entorses à la loi pour la bonne cause sont au rendez vous. à regarder pour le bonheur de voir John Wayne faire un de ses dernier numéros et plutot réussi ! Très belle musique de film d'action !
John Wayne et John Sturges sont en fin de carrière et ils entendent montrer avec ce film policier urbain qu’ils peuvent tenir la dragée haute aux nouveaux héros américains que sont les Steve Mac Queen, Paul Newman et Clint Eastwood. Les deux hommes sont des spécialistes du western, genre qui à l’époque se meurt à Hollywood et commence à déserter les sierras espagnoles. Ils se sont dit que le polar urbain pouvait être le nouveau royaume du cowboy chassé des plaines de l’Ouest. Wayne est donc descendu de son cheval qu’il a remplacé par un superbe coupé acheté à crédit avec lequel il arpente les rues de Seattle. L’intrigue classique basée sur la corruption au sein de la police est solidement charpentée et permet à Wayne dit Mc Q de déambuler pour son enquête dans la faune hétéroclite de Seattle. Nous sommes dans une Amérique qui doute de ses valeurs , l’enlisement au Vietnam est à son comble et les mouvements hippie remettent en cause les fondements sur lesquelles l’Amérique s’est bâtie. Le flic, gardien de l’ordre est devenu l’emblème de cette contestation. Ce n’est donc pas pour rien que le capitaine de la police joué par Eddie Albert pense immédiatement aux hordes de hippies qui peuplent Seattle quand trois flics sont abattus en une seule nuit. Wayne ancien héros d’un Ouest désormais devenu ringard se trouve déjà contesté dans son nouvel habit. Mais flegmatique et pragmatique il sait doser ses efforts n’hésitant pas malgré tout à donner le coup de poing quand le besoin s’en fait sentir et à payer de sa personne quand une junkie entre deux âges requiert ses charmes en échange de révélations utiles à l’enquête. L’acteur de 67 ans usé par le cancer qui le ronge arrive encore à donner le change et c’est avec plaisir qu’on le voit traîner sa grande carcasse dans les quartiers chauds de Seattle . Bullit étant passé par là , tout bon film policier doit avoir une course poursuite automobile héroïque à un moment du métrage. Sturges la situe à la toute fin sur la plage où il peut tout à la fois mettre en avant les prouesses des cascadeurs et magnifier un paysage superbe. Le film est aujourd’hui oublié mais en rien il ne dépare la carrière de ces deux géants parvenus au bout de leur parcours.
Un silencieux au bout du canon qui est un peu trop silencieux justement... John Wayne en policier version sage, moins nerveux et moins d'humour qu'un Inspecteur Harry, ce film policier est bien léger au fond. Le géant Wayne est bien modeler pour être un cow-boy et non un filc, enfin bon cela se regarde puis sympathique de le voir en mode McQueen pour une poursuite dans une Chevrolet, sans compter de voir la présence de bonnes têtes d'acteurs de second plans comme Al Lettieri ou bien encore Roger E. Mosley que nous les fans de la série Magnum reconnaitront.
Premier d'une série de policiers tourné par Wayne (alors âgé de plus de 65 ans), "Un silencieux au bout du canon" ne se signale guère par quelques scènes navrantes qui lorgnent volontairement vers le vigilent movie. Il était peut être de bon ton, à l'époque, de vouloir singer le Clint Eastwood de "Dirty Harry" mais le film s'évertue à proposer une série de poncifs du genre. Dommage, car l'intrigue réserve quelques bonnes surprises qui auraient, à coup sûr, pu faire de ce polar de routine un honnête représentant de la vague néo-noir.
John Wayne en lieutenant de police. Encore jamais vu.A part en western ou en film de guerre; C'est un super rôle pour lui qui lui va très bien. Un bon policier à voir
Avec Brannigan voici l'autre film de John Wayne en civil dans la peau d'un policier. S'il est moins réussi que Brannigan, Un Silencieux au bout du canon reste un polar d'un niveau correct bénéficiant de la présence de l'immense John Wayne qui se la joue ici Dirty Harry. John Sturges officie à la réalisation et fait un travail bien huilé mais sans plus. En fait il faut attendre la 2nde moitié d'Un silencieux au bout du canon pour que ce polar devienne vraiment prenant, l'intrigue commence enfin à se dévoiler et les scènes d'action y sont efficaces notamment cette poursuite finale en voiture sur la plage. On ne classera pas Un silencieux au bout du canon parmi les meilleurs polars urbains des années 70 mais si c'est vous aimez le genre celui-ci vaut le coup d'oeil ; Elmer Bernstein s'occupe de la B.O. de belle manière.