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ASSRANCETOURIX
21 abonnés
303 critiques
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3,5
Publiée le 17 février 2013
Film Hyper classique, une sorte de prélude à "Brannigan" ou John Wayne fait aussi merveille en Flic amerloque ! les flics ripoux, les truands violents et protégés, les bons sentiments et les réjouissantes entorses à la loi pour la bonne cause sont au rendez vous. à regarder pour le bonheur de voir John Wayne faire un de ses dernier numéros et plutot réussi ! Très belle musique de film d'action !
Un policier correct signé John Sturges ("Les Sept Mercenaires", "La Grande Evasion"...) avec l'un des derniers rôles du grand John Wayne. L'ensemble ne réserve pas beaucoup de surprises et ne se montre pas spécialement bien ficelé, mais l'enquête n'est pas déplaisante pour autant et l'on suit à l'aise. Le tout se terminant par une excellente poursuite en bagnole, avec d'excellentes cascades mécaniques...
En fin de carrière, alors que le western décline et que le policier devient la référence en terme de film d’action, John Wayne troque son étoile de shérif pour une plaque de lieutenant et un cheval pour une superbe Pontiac. En 1974, en pleine période des polars urbains, McQ s’amuse à jouer le cousin de Harry Callahan (un rôle que le « Duke » avait d’ailleurs refusé). Dans un Seattle qui, par certains aspects, évoque le San Francisco du cousin, le voilà décidé à faire la loi comme il l’entend. Pas très à cheval sur les procédures, McQ règle les affaires à sa manière, surtout quand on a l’idée de venir le chatouiller d’un peu trop près. En cela, McQ est la parfaite synthèse entre les personnages interprétés par John Wayne dans ses westerns et ces flics des années 70 aux méthodes pour le moins expéditives. En bref, du sur mesure pour le « Duke » qui semble évoluer dans un western urbain avec ses fusillades, ses bars et ses courses-poursuites. Réalisé par le vétéran John Sturges (« Les sept mercenaires », « La grande évasion », « Règlements de comptes à OK Corral »), « Un silencieux au bout du canon » est, certes, un produit calibré pour sa vedette mais il fonctionne parfaitement bien, à défaut d’être original. Flics ripoux, méchants ayant pignon sur rue, gentil flic version justicier à la vie privée calamiteuse, le tout avec une intrigue pas mal fichue, un peu d’action (mais pas trop, ce qui peut parfois sembler dommage), quelques répliques cinglantes et un final rondement mené, le tout sur une musique seventies très enlevée signée Elmer Bernstein. Si le film est quasiment oublié aujourd’hui, on pourra considérer que c’est quelque peu injuste. On n’est ni devant « Bullitt », ni devant « L’Inspecteur Harry » ni « French Connection », mais le film se regarde avec plaisir et les amateurs du « Duke » et des polars urbains de l’époque y trouveront largement leur compte. On regrettera, par ailleurs, que John Wayne n’ait porté que par deux fois dans sa carrière une plaque de policier car le costume lui va plutôt bien même s’il n’était hélas plus tout jeune pour être totalement crédible.
Avis personnel. Un film qui fleure bon (ou pas bon...?) cette grande époque du flic qui prend des libertés avec la loi, considérant que c'est devenu le seul moyen de la faire respecter, surtout avec cette hiérarchie coincée ou ripou qui vous met des bâtons dans les roues si elle ne va pas jusqu'à vous retirer l'enquête. C'est l'époque bénie des Eastwood et autres Bronson qui s'en donnent à cœur joie dans le genre policier urbain pour qui la violence est le premier argument d'enquête. John Wayne, regrettant peut-être d'avoir refusé d'être Dirty Harry quelques années plus tôt, troque le western et les chevaux pour la ville et les belles voitures et ainsi se lancer dans le créneau à la mode. Faut reconnaître que, s'il fait ça très bien, ça fait drôle de le voir marcher en costard et flinguer à l'automatique! On ne peut pas dire que la ville ne lui va pas bien mais le film lui-même est finalement assez rudimentaire. C'est très linéaire et plat, cela manque d'ambiance et de nuances pour une bonne histoire et un excellent comédien qui auraient dans doute pu donner - et surtout méritaient - un résultat plus consistant et plus tonique. Bravo à la prestation du Duke donc, mais aussi à pas mal de seconds rôles qui font bien leur boulot autour de lui. Déception quand même.
Plaisir de voir John Wayne en costard qui remplace la tenue de cow-boy et à bord d’une Hornet qui remplace le cheval. Les grands espaces de l’ouest américain sont remplacés par la ville sur un fond de trafic de drogue. Une B.O qui parfois peut faire penser au film Shaft (la cocotte de la guitare) ou une course poursuite de voiture en ville qui peut faire penser au film Bullit. Il y a une énigme jusqu’à la fin. Pas mauvais du tout.