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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
J'ai un avis partagé pour ce film. Grand fan de Kitano (surtout le réalisateur), j'ai pris plaisir à voir ce film même si le montage est parfois déroutant. Et revoir tant d'acteurs et d'actrices déjà vus dans ses films précédents fut un vrai bonheur. Mais si certaines scènes sont magiques, d'autres le sont beaucoup moins souvent à cause de leur longueur à mes yeux injustifiées. Takeshis reste un film pour les fans connaissant bien l'oeuvre de Kitano. Pour les autres, ce film ne sera qu'un immense ovni incompréhensible pour ne pas dire ennuyant.
Un film d'un rare ennnui, et pourtant j'apprecie kitano ainsi que certains des acteurs qu'on a deja pu voir à ses cotés. Confus, long, peu clair, dialogues légers et parfois peu credibles... Avec un ami, nous sommes partis de la salle au bout d'une heure, ce qui ne m'etait pas arrivé depuis des années.
Encore un chef d'oeuvre du senseï . Sublime en tout point tel un tableau cubique voire surréaliste.Du bon cinéma , du vrai ! Apothéose de l'oeuvre Kitanienne.
Je n'ai pas beaucoup aimé ce film. Le déjanté ne va pas bien à Kitano, qui marche ici dans les pas de Miike sans jamais atteindre le même degré de liberté et d'invention. Une fois qu'on a compris comment marche le film (télescopages entre les différentes facettes de la personnalité de Kitano), il n'y a plus grand chose à se mettre sous la dent, et la mécanique se met à tourner à vide. D'ailleurs, je suis parti avant la fin. Il reste malgré tout quelques scènes amusantes ou surprenantes. Surtout, Kitano fait oeuvre utile en rappelant que nous ne sommes pas des êtres monolithiques, mais la résultante de multiples personnages que nous portons en nous et que nous incarnons à tour de rôle. Un tel message aurait néanmoins mérité de s'incarner dans une oeuvre plus aboutie...
Après plusieurs réalisations réussies Aniki, mon frère - 2000 & Zatoichi - 2003, Takeshi Kitano récidive avec Takeshis, une comédie dramatique qui ressemblerait plus à un film expérimental plutôt quautre chose. Un voyage entre deux personnes, qui physiquement sont identiques, mais dont le milieu social est différent. Des rêves étranges ponctuent le film, à ne plus savoir où se situe la réalité. Kitano brouille les pistes dès les premières minutes, vous assurant de voir passer le temps très long. Votre esprit est confus et vous perdez le fil conducteur du film. On senmêle les pinceaux malgré lexcellente prestation de lacteur : Takeshi Kitano. On préfèrera maintes fois ses précédentes réalisations à celle-ci, qui dérive beaucoup trop dans le bizarroïde. Comme la souligné un spectateur à la fin de la projection : « Mais qua til fumé daussi puissant pour en arriver là ? » telle est la question !
Dernier film en date du Maître, c'est au tour de Takeshis' d'être mis en exergue. Au risque de me répéter, voila pour moi le film le plus déroutant du réalisateur qu'il m'est été donné de voir. Ce film est un condensé de presque tous ses autres films. C'est une introspection chaotique, un miasme visuel aux confins de son moi profond. Psychanalyse cinématographique, ce long métrage est, pour moi, l'exact opposé de Getting Any?, son rival complémentaire. Car dans ce film, tous les genres y passent. Comédie, histoires de yakusas, jeux d'enfants, danses, tragédie et même film de guerre. Quel est le point commun entre tous ces genres? Aucun, justement. Les scènes s'enchaînent sans se comprendre entre elles. Il n'y a pas de fil conducteur, si ce n'est BEAT Takeshi KITANO. Nous avons déjà parlé du fratricide opposant BEAT Takeshi à KITANO. Takeshis' est la réponse de KITANO au Getting Any? de BEAT Takeshi. Même si Takeshis' est avant tout une comédie -à mon sens-, ce film n'en reste pas moins un film noir. Noir et obscur car il nous projette dans les méandres des tourments de son auteur qui ne sait pas toujours à quel sein (sic) se vouer. KITANO incarne dans ce film ses deux facettes. Même si le héros du film est BEAT Takeshi, ce n'est que pour mieux mettre en valeur le KITANO qu'il n'atteindra jamais. Le scénario est simple: BEAT Takeshi est un acteur manqué. Sa ressemblance avec la célèbre KITANO l'empêche de décrocher un rôle. Pour gagner sa vie, il travaille dans un convini. Ne pouvant rivaliser avec son double, il va rêver -littéralement- de ce que pourraît être sa vie s'il était l'autre. C'est là que le film nous perd entre rêve et réalité, songes et monde réel. On ne sait plus distiguer le vrai du faux et inversement. Dans Takeshis, on tire une infinité de cartouches sans recharger. On meurt pour revivre au plan d'après. On croise des samouraïs chargeant aux côtés de policiers. On s'étonne de voir une chenille sur une fleur. Un film seulement pour les fans de KITANO
Hé bien ce n'est vraiment pas bon. Malgré les éloges qu'on a pu en lire, cela n'a rien à voir avec Mulholland Drive (faut être vraiment con pour écrire cela d'ailleurs, c'est les Cahiers je crois). Alors évidemment Kitano expérimente, il casse tous ses possibles de narration et essaie d'en fixer de nouveaux enjeux. Cette perspective assez godardienne (on pense parfois au Godard de la fin 60's) n'est malheureusement jamais exploitée à bon escient et se contente de faire de l'auto-citationnel, et surtout du parodique fané et rance. En gros, ce que le film essaie de raconter c'est les difficultés pour un personnage public - un acteur en l'occurence - de trouver sa place dans le monde en tant qu'individu. D'où le thème du double et des deux Kitanos qui sont vites confondus. Mais le gros souci c'est que Kitano n'a rien à dire et dès qu'un problème se présente, qu'il est dans une impasse narrative, il sort son flingue et flingue à tout va. Comme d'hab. En fait, dans ce film à l'esthétique laide, ou à la non-esthétique, seul le postulat théorique pourrait tendre à narrer quelque chose. Mais comme Kitano n'a aucun discours à part son sempiternel "wait & shoot", le film - qui pourrait presque parfois être intéressant dans ses constructions audatieuses - tombe dans un vide de sens abyssal et entraine le spectateur aux confins d'un ennui profond.
Mais quelle mouche a donc piqué Takeshi Kitano? Après l'impeccable "Zatoïchi", voilà qu'il nous assène un long pensum d'un rare ennui. C'est peut-être la somme de tout son travail (on y retrouve la plagede "Sonatine", les danses de "Zatoïchi", les flics pourris de "Violent cop"), mais, en dehors de ces réminiscences, on ne comprend pas grand chose à cette histoire de double, à ces rêves dans les rêves. En fait, c'est un fourre-tout indescriptible et particulièrement éprouvant pour les nerfs. Vivement le prochain film, où, espérons-le, il retrouvera toutes les qualités qui ont fait de lui un grand cinéaste!
Après ses nombreux chefs duvres intimistes, voila que le maître Kitano semble sêtre laissé aller à une drôle de pirouette artistique pour son douzième film. Entre ironie et introspection sur les multiples facettes quil a pu aborder dans sa carrière dartiste, ce film est un drôle dagrégat de scènes aussi étranges que difficiles à saisir. Certains passages parviennent à amuser, certaines de ses ellipses laissent encore une fois pantois, mais en contre partie beaucoup de passages laissent place à lincompréhension la plus totale. En fait on retrouve dans ce délire pleinement assumé lesprit de son précédent "Getting Any ?". Trip déjanté ou portrait narcissique : à vous de juger mais une chose est sure : il est indispensable de bien connaître le maître nippon pour être en mesure dapprécier quelque peu ce film. Un drôle dovni.
Ah la la! ça me fait vraiment mal de devoir mettre seulement 3 étoiles à un film de Maître Takeshi Kitano. Ce génie du cinéma se lache et cela donne quelque chose de bizarre pas toujours compréhensible mais tellement bien à regarder. Il faut voir ce film sans trop chercher à le comprendre et simplement se laisser emporter avec plaisir dans l'univers loufoque de Maître Kitano. Vivement son prochain film!