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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 septembre 2007
Encore un film purement Kitano, on y retrouve tous ces qualités et tous ces défauts. Un personnage plus agaçant que touchant et un un film qui tombe encore une fois de trop dans l'absurde et la violence facile. Mais Kitano reste Kitano et il réussi encore une fois à nous embrouillé magistralement grâce à une réalisation "patchwork" redoutable d'efficacité. Belle interprétation et finale réussi pour cette opus bourré de défauts.
TAKESHIS est le film le plus intime de Takeshi Kitano sous des aspects délirants avec les tourments de lartiste avec ses affres dans la création, dans sa vie, dans un univers limite schizophrène et toujours désespéré. Au début, Takeshi Kitano joue un acteur pour ensuite jouer son propre personnage qui va croiser un sosie (joué par Kitano) qui veut être acteur. Les deux vies vont semmêler sans trop se croiser ; histoire de faire remonter à la surface le passé dun Beat Takeshi, star de la télévision japonaise dans son rôle de clown. Car depuis le début, il y a dédoublement sinon de la personnalité du moins de noms chez Kitano : Beat Takeshi en tant quamuseur, Takeshi Kitano pour le réalisateur. Tous ses thèmes vont être revus : les yakuzas (Aniki mon frère), le gun fight, la violence (violent cop), lhumour (lété de kikujiro), la personne faible (caractère de Zatoichi), le comique à répétition, la volonté de devenir acteur (Kids return). Pourtant, deux nouveautés : le rôle dune femme qui au début sattaque à Kitano (pour une question de dettes) et ensuite de manière cruelle à Beat Takeshi ; ensuite, 4 scènes où lon voit la poitrine nue dune jeune femme (avec un parallèle avec les mouvements que fait le dj avec la platine). Espérons que ce film ait pu permettre à Takeshi Kitano dexorciser ses démons de personnalité. Sur lécran, cest un plaisir pour le fan, pour celui qui suit cette filmographie toujours esthétique mais aussi moralisante. TAKESHIS peut sapparenter au FIRE WALK WITH ME, il s'adresse d'abord aux fans. Mais contrairement à David Lynch, le procédé du scénario (déstructuré) ne se suffit pas à lui-même. Derrière le réalisateur qui ma le plus marqué, se cache un homme qui doute, qui a des failles et qui sinterroge sur lui-même. Cela en fait une personnalité, encore plus grande et touchante, vers un point que lon ne pouvait douter. Aller(z) voir un film de Takeshi Kitano est désormais une expérience émouvante et empathique.
L'apothose de la carrière déjà magnifique de Kitano : on en ressort troublé et émerveillé comme après chaque découverte, rare, d'un chef d'oeuvre au sens fort.
excellent film de Kitano, surprenant peut-être le plus personnel (d'ou certaines notes surréalistes) c'est aussi je crois une sorte de bilan de tous ses films, comme un regard critique, admiratif, ironique, plein de dérision, de recul sur les différents aspects de son travail et les différentes places qu'il y occupe en tant que cineaste, en tant qu'acteur, en tant qu'homme (avec tout ce que ça comprend). Le film a de nombreux degrés de lectures plus on le regarde mais dès le premier visionnage, beaucoup de sensations viennent nous cogner, tout de suite c'est un film qu'on ne suit pas, mais qu'on ressent, on suit le resenti, la création, la chair du film... biensûr on sort du schéma narratif traditionnel (comme dans beaucoup de ses films où malgré l'histoire, on a presque l'impression que Ktano arrête le temps, rappellez vous les jeux sur la plage dans Sonatine ou Kikujiro, le voyage avec sa femme dans Hana Bi...etc...) et Kitano montre encore une fois qu'il a une signature, une façon de faire du cinema, de le concevoir, et ces cinéastes là se comptent sur les doigts de la main aujourd'hui. Je veux dire par là que lorsqu'on regarde une comédie ou un drame ou quoi que ce soit de nos jours, on n'est toujours dans le même schéma narratif et la création de chacun n'existe presque plus, à la merci d'un sujet ou d'une histoire. Ce n'est pas le cas chez Kitano.
Ce dernier Kitano est certainement un des films qui m'a le plus impressionné durant cette année 2006. Et je dois bien dire que j'attends avec impatience le prochain film du Monsieur!
Ah làààà !!!! Mais que c'est-il donc passé ? Je suis de ceux qui pensent que Kitano est certainement l'un des réalisateurs les plus originaux et les plus doués de cette génération mais là, au secours ! Une histoire sans queue ni tête, longue, brouillonne, bref, un film navrant et ennuyeux... si vous souhaitez (re-)découvrir Kitano, rabattez-vous plutôt sur des films, tels que Sonatine ou Hana-bi, qui sont de véritables petits bijoux !
Quand Kitano (un grand cinéaste) manque d'inspiration, il tire sur tout ce qui bouge. Pourquoi? Il n'avait qu'à attendre un peu au lieu de decevoir ses fans. Dommage Kitano-san...
L'une des plus belles claques que je me suis prise ces derniers temps au ciné, du Kitano pur jus agrémenté d'une dose de surréalisme totalement jouissive rappellant le meilleur du cinéma surréalsite japonais des 60's, mais c'est surtout une réflexion sur le cinéma "Kitanien", les gunfights gratuits, exagérés, la violence déraisonnée et bizarrement drôle , et bien sur des scènes d'une beauté et d'une poésie magistrale en plein milieu de tout ce grand n'importe quoi. Takeshi's résiste à toutes les intérprétations, film schizophrène comprenez-y ce que vous voulez ou n'y comprenez rien, mais en tous cas un chef d'oeuvre d'un genre particulier,...
Ce film est dédié à tous ceux qui connaissent l'univers de Takeshi KITANO, excellent cinéaste. Les fans apprécieront sans problèmes. Encore une fois, et comme d'habitude avec les films de KITANO, je suis resté scotché devant l'écran tout étant ébahi devant des scènes mystiques, paranormales et féeriques. J'avais le sentiment d'être emporté dans les rêves du réalisateur, avec ce film, on apprend à mieux le connaître, un homme hors du commun. Pour ceux qui ne connaissent pas Takeshi KITANO, vous risquez de vous ennuyer, je vous conseille de regarder un ou plusieurs films du même réalisateur, avant d'entamer celui-ci, histoire de vous mettre dans le bain. Encore une fois, merci et BRAVO Mr KITANO !!!
Raté, tout bonnement raté. Ca fera peut être des sensations aux gens qui ne se basent que sur le potentiel "jamais vu" d'un film ou aux accros des thèses cinéphilo-chiantes, mais au final, gros film très très chiant. Allez Take-san, tu peux faire mieux ! WAKE UP !
Dernier film en date du Maître, c'est au tour de Takeshis' d'être mis en exergue. Au risque de me répéter, voila pour moi le film le plus déroutant du réalisateur qu'il m'est été donné de voir. Ce film est un condensé de presque tous ses autres films. C'est une introspection chaotique, un miasme visuel aux confins de son moi profond. Psychanalyse cinématographique, ce long métrage est, pour moi, l'exact opposé de Getting Any?, son rival complémentaire. Car dans ce film, tous les genres y passent. Comédie, histoires de yakusas, jeux d'enfants, danses, tragédie et même film de guerre. Quel est le point commun entre tous ces genres? Aucun, justement. Les scènes s'enchaînent sans se comprendre entre elles. Il n'y a pas de fil conducteur, si ce n'est BEAT Takeshi KITANO. Nous avons déjà parlé du fratricide opposant BEAT Takeshi à KITANO. Takeshis' est la réponse de KITANO au Getting Any? de BEAT Takeshi. Même si Takeshis' est avant tout une comédie -à mon sens-, ce film n'en reste pas moins un film noir. Noir et obscur car il nous projette dans les méandres des tourments de son auteur qui ne sait pas toujours à quel sein (sic) se vouer. KITANO incarne dans ce film ses deux facettes. Même si le héros du film est BEAT Takeshi, ce n'est que pour mieux mettre en valeur le KITANO qu'il n'atteindra jamais. Le scénario est simple: BEAT Takeshi est un acteur manqué. Sa ressemblance avec la célèbre KITANO l'empêche de décrocher un rôle. Pour gagner sa vie, il travaille dans un convini. Ne pouvant rivaliser avec son double, il va rêver -littéralement- de ce que pourraît être sa vie s'il était l'autre. C'est là que le film nous perd entre rêve et réalité, songes et monde réel. On ne sait plus distiguer le vrai du faux et inversement. Dans Takeshis, on tire une infinité de cartouches sans recharger. On meurt pour revivre au plan d'après. On croise des samouraïs chargeant aux côtés de policiers. On s'étonne de voir une chenille sur une fleur. Un film seulement pour les fans de KITANO
Hé bien ce n'est vraiment pas bon. Malgré les éloges qu'on a pu en lire, cela n'a rien à voir avec Mulholland Drive (faut être vraiment con pour écrire cela d'ailleurs, c'est les Cahiers je crois). Alors évidemment Kitano expérimente, il casse tous ses possibles de narration et essaie d'en fixer de nouveaux enjeux. Cette perspective assez godardienne (on pense parfois au Godard de la fin 60's) n'est malheureusement jamais exploitée à bon escient et se contente de faire de l'auto-citationnel, et surtout du parodique fané et rance. En gros, ce que le film essaie de raconter c'est les difficultés pour un personnage public - un acteur en l'occurence - de trouver sa place dans le monde en tant qu'individu. D'où le thème du double et des deux Kitanos qui sont vites confondus. Mais le gros souci c'est que Kitano n'a rien à dire et dès qu'un problème se présente, qu'il est dans une impasse narrative, il sort son flingue et flingue à tout va. Comme d'hab. En fait, dans ce film à l'esthétique laide, ou à la non-esthétique, seul le postulat théorique pourrait tendre à narrer quelque chose. Mais comme Kitano n'a aucun discours à part son sempiternel "wait & shoot", le film - qui pourrait presque parfois être intéressant dans ses constructions audatieuses - tombe dans un vide de sens abyssal et entraine le spectateur aux confins d'un ennui profond.
Mais quelle mouche a donc piqué Takeshi Kitano? Après l'impeccable "Zatoïchi", voilà qu'il nous assène un long pensum d'un rare ennui. C'est peut-être la somme de tout son travail (on y retrouve la plagede "Sonatine", les danses de "Zatoïchi", les flics pourris de "Violent cop"), mais, en dehors de ces réminiscences, on ne comprend pas grand chose à cette histoire de double, à ces rêves dans les rêves. En fait, c'est un fourre-tout indescriptible et particulièrement éprouvant pour les nerfs. Vivement le prochain film, où, espérons-le, il retrouvera toutes les qualités qui ont fait de lui un grand cinéaste!