Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 706 abonnés
12 423 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 18 avril 2009
Avec "Takeshis’", le cinèaste Takeshi Kitano se fait plaisir avec un torrent d’images dècousues, de visions, distractives, violentes ou irrèels! Le dèbut commence plutôt bien, mais à partir du moment où il part dans ses trips, on dècroche assez vite sans que l'oeuvre soit ennuyeuse loin de là! Les ballets de coups de feu s'opposent ici au coup de feu unique du cinèma classique, celui du film de guerre où chaque tir à une bonne raison! Peut-être faut-il connaitre la sociètè japonaise sur le bout des doigts si l'on est pas japonais soi-même pour comprendre ce "Takeshis'", et pour l'apprècier comme il se doit! Une vraie curiositè ou Kitano a optè pour un parti pris narratif fortement casse-gueule, et cela suffit largement à diviser les gens et les avis pour ce film burlesque et dèbridè...
pile deux etoiles pour ce film deroutant de mr kitano vraiment difficile de parle rde ce film tnt il nous surprend nous deroute nous egare nous etonne nous perds ...et pourtant ce film qui est totalement en dehors des sentiers du cinema et qui se pose comme un objet inconnu est bien digne de kitano je dirai meme plus c du kitano en barre en intime c lui ce film c son cinema un introspection de lui de son milieu de sa vie son metier ses fans helas pour mapart ce film est loin d etre son meilleur mais celui ou on en apprend le plus tres difficile a voir deja part son histoire car il n y en a pas excepter le fait que un sosie de takeshi kitano se met a rever d'etre lui beat takeshi est comment il serait en etant lui mais pares le scenario est destrucuture passant d un truc a un autre sans raison oscillent entre reve et realite on se perd carrement il arrete le temps presque t fais ce qu il lui plait il ressase tous ces films passes il reste fidele a ces idees gunfight violence onirisme poesi paysage la mer le theatre buraku les yakusas sa y est mais en second plan ici le seul fil conducteur c lui kitano rien d autre on est dans sa tete !!son subconscient par l'incoherence des seances il s'interroge en fait sur le sort de l'acteur son ressenti comme il est percu de dehors comme de dedans. lui par contre est toujours genial c un plaisir a voir ce gars il manie cette facon de jouer a la perfection et c toujour ssympa a voir sa change une belle musique ameliorent le film mais helas par sa complexite son histoire destructure des longueurs qui des fois sont geniales mais ici c trop et j'ai deja souvent fait le reproche des gunfight sans arret sur la fin et la confusion qui s 'installe font de ce film une oeuvre tres a part du cineam kitanien mais pourtant tellement proche de lui ! elle deroutera beaucoup d emonde car c un cinema tres "experimental" interessant j'en doute pas mais je prefer d eloin d'autre oeuvre de lui. A voir pour des gens deja calé en cinema
Encore un film purement Kitano, on y retrouve tous ces qualités et tous ces défauts. Un personnage plus agaçant que touchant et un un film qui tombe encore une fois de trop dans l'absurde et la violence facile. Mais Kitano reste Kitano et il réussi encore une fois à nous embrouillé magistralement grâce à une réalisation "patchwork" redoutable d'efficacité. Belle interprétation et finale réussi pour cette opus bourré de défauts.
C'est en fait un film de 2004, comme toujours distribué 2 ans plus tard, merci les décideurs français. Heureusement, mieux vaut tard que jamais. Car pour ceux qui aimeraient mieux connaître le Sieur Kitano, c'est l'occasion rêvée. Un peu d'autobiographie, un zeste d'introspection, un soupçon de lenteur typique du film d'auteur, mais surtout de la violence, de l'absurde, de la causticité et beaucoup d'humour plus ou moins noir pour faire digérer le tout. Il s'agit en effet d'un film exigeant de Kitano, le genre de film que l'on fait quand on a quelques questions en suspens après de nombreuses années à côtoyer un milieu basé sur la « bonne gueule » alors que l'on sait que l'on est laid. Il peut être fier de son parcours, et il le montre à sa manière, en se moquant de la gestuelle cinématographique, de la répétition et de l'obligation de schizophrénie des réalisations ciné ou TV avec les mêmes acteurs dans des rôles innombrables. C'est aussi un règlement de compte avec certaines méthodologies de l'archipel nippon, et avec le milieu du cinéma en général. Mais c'est toujours tourné avec intelligence, parfois même avec élégance. Ce qui ne change pas, c'est la soif d'hémoglobine, la tronche de Kitano tour à tour idiote et pitoyable ainsi que laide, ou sûre et défiant l'adversité par une posture fière et monstrueuse à la fois. Le montage et le scénario sont sans queue ni tête apparente, mais il est évident qu'il y a un gros travail de script là dessous. C'est très ambitieux, jamais très lent (éviter d'y aller une après midi de canicule, vous pourriez à cause de la fatigue louper des clins d'oeils pourtant nécessaires), bien joué et très répétitif. Mais surtout, c'est très original, et c'est sans doute la plus grande qualité de ce film. Bravo Mr Kitano.
Ce film est dédié à tous ceux qui connaissent l'univers de Takeshi KITANO, excellent cinéaste. Les fans apprécieront sans problèmes. Encore une fois, et comme d'habitude avec les films de KITANO, je suis resté scotché devant l'écran tout étant ébahi devant des scènes mystiques, paranormales et féeriques. J'avais le sentiment d'être emporté dans les rêves du réalisateur, avec ce film, on apprend à mieux le connaître, un homme hors du commun. Pour ceux qui ne connaissent pas Takeshi KITANO, vous risquez de vous ennuyer, je vous conseille de regarder un ou plusieurs films du même réalisateur, avant d'entamer celui-ci, histoire de vous mettre dans le bain. Encore une fois, merci et BRAVO Mr KITANO !!!
L'une des plus belles claques que je me suis prise ces derniers temps au ciné, du Kitano pur jus agrémenté d'une dose de surréalisme totalement jouissive rappellant le meilleur du cinéma surréalsite japonais des 60's, mais c'est surtout une réflexion sur le cinéma "Kitanien", les gunfights gratuits, exagérés, la violence déraisonnée et bizarrement drôle , et bien sur des scènes d'une beauté et d'une poésie magistrale en plein milieu de tout ce grand n'importe quoi. Takeshi's résiste à toutes les intérprétations, film schizophrène comprenez-y ce que vous voulez ou n'y comprenez rien, mais en tous cas un chef d'oeuvre d'un genre particulier,...
Ce dernier Kitano est certainement un des films qui m'a le plus impressionné durant cette année 2006. Et je dois bien dire que j'attends avec impatience le prochain film du Monsieur!
Quand Kitano (un grand cinéaste) manque d'inspiration, il tire sur tout ce qui bouge. Pourquoi? Il n'avait qu'à attendre un peu au lieu de decevoir ses fans. Dommage Kitano-san...
Ca commence avec un rythme intimiste et tendre (mise à part peut-être la première scène) qui a des allures de "Lost in Translation".C'est probablement à cause de l'ambiance japonisante,que je trouve si envoûtante quand elle est bien maîtrisée.Et qu'est-ce qu'elle est bien maîtrisée!Et puis il y a ses petits détails,comme la fan qui attend au bord de la route,qui font que tout est émouvant.Ensuite, la violence explose avec une passion et un esthétisme sans faille.M. Kitano part peut à peut dans son maëlstrom dingue qui avoisine l'univers onirique. des petits plans qui ont de grandes conséquances,des scènes sublimes: le rêve dans le taxi rose fluo avec les deux sumo travestis à l'arrière, la gamin en geisha et son producteur qui roulent sur un ammoncellement de cadavre sanglant,la fusillade dont les éclats de revolver font référence aux constellations ou bien la scène finale,magistrale.Des films comme ça,quand c'est terminé,on veut arracher,déchirer l'écran,met on ne peut pas,parce que faire preuve d'un tel génie pour un film,ça se respecte,alors on ferme sa gueule.
Mais quelle mouche a donc piqué Takeshi Kitano? Après l'impeccable "Zatoïchi", voilà qu'il nous assène un long pensum d'un rare ennui. C'est peut-être la somme de tout son travail (on y retrouve la plagede "Sonatine", les danses de "Zatoïchi", les flics pourris de "Violent cop"), mais, en dehors de ces réminiscences, on ne comprend pas grand chose à cette histoire de double, à ces rêves dans les rêves. En fait, c'est un fourre-tout indescriptible et particulièrement éprouvant pour les nerfs. Vivement le prochain film, où, espérons-le, il retrouvera toutes les qualités qui ont fait de lui un grand cinéaste!
excellent film de Kitano, surprenant peut-être le plus personnel (d'ou certaines notes surréalistes) c'est aussi je crois une sorte de bilan de tous ses films, comme un regard critique, admiratif, ironique, plein de dérision, de recul sur les différents aspects de son travail et les différentes places qu'il y occupe en tant que cineaste, en tant qu'acteur, en tant qu'homme (avec tout ce que ça comprend). Le film a de nombreux degrés de lectures plus on le regarde mais dès le premier visionnage, beaucoup de sensations viennent nous cogner, tout de suite c'est un film qu'on ne suit pas, mais qu'on ressent, on suit le resenti, la création, la chair du film... biensûr on sort du schéma narratif traditionnel (comme dans beaucoup de ses films où malgré l'histoire, on a presque l'impression que Ktano arrête le temps, rappellez vous les jeux sur la plage dans Sonatine ou Kikujiro, le voyage avec sa femme dans Hana Bi...etc...) et Kitano montre encore une fois qu'il a une signature, une façon de faire du cinema, de le concevoir, et ces cinéastes là se comptent sur les doigts de la main aujourd'hui. Je veux dire par là que lorsqu'on regarde une comédie ou un drame ou quoi que ce soit de nos jours, on n'est toujours dans le même schéma narratif et la création de chacun n'existe presque plus, à la merci d'un sujet ou d'une histoire. Ce n'est pas le cas chez Kitano.
Dernier film en date du Maître, c'est au tour de Takeshis' d'être mis en exergue. Au risque de me répéter, voila pour moi le film le plus déroutant du réalisateur qu'il m'est été donné de voir. Ce film est un condensé de presque tous ses autres films. C'est une introspection chaotique, un miasme visuel aux confins de son moi profond. Psychanalyse cinématographique, ce long métrage est, pour moi, l'exact opposé de Getting Any?, son rival complémentaire. Car dans ce film, tous les genres y passent. Comédie, histoires de yakusas, jeux d'enfants, danses, tragédie et même film de guerre. Quel est le point commun entre tous ces genres? Aucun, justement. Les scènes s'enchaînent sans se comprendre entre elles. Il n'y a pas de fil conducteur, si ce n'est BEAT Takeshi KITANO. Nous avons déjà parlé du fratricide opposant BEAT Takeshi à KITANO. Takeshis' est la réponse de KITANO au Getting Any? de BEAT Takeshi. Même si Takeshis' est avant tout une comédie -à mon sens-, ce film n'en reste pas moins un film noir. Noir et obscur car il nous projette dans les méandres des tourments de son auteur qui ne sait pas toujours à quel sein (sic) se vouer. KITANO incarne dans ce film ses deux facettes. Même si le héros du film est BEAT Takeshi, ce n'est que pour mieux mettre en valeur le KITANO qu'il n'atteindra jamais. Le scénario est simple: BEAT Takeshi est un acteur manqué. Sa ressemblance avec la célèbre KITANO l'empêche de décrocher un rôle. Pour gagner sa vie, il travaille dans un convini. Ne pouvant rivaliser avec son double, il va rêver -littéralement- de ce que pourraît être sa vie s'il était l'autre. C'est là que le film nous perd entre rêve et réalité, songes et monde réel. On ne sait plus distiguer le vrai du faux et inversement. Dans Takeshis, on tire une infinité de cartouches sans recharger. On meurt pour revivre au plan d'après. On croise des samouraïs chargeant aux côtés de policiers. On s'étonne de voir une chenille sur une fleur. Un film seulement pour les fans de KITANO
Je suis très client de cinéma asiatique, notamment de certains films de Kitano que je trouve très bons (Kids return en particulier). Mais alors là...
Une première moitié correcte sans plus où on sourit parfois, mais alors que la suite est pénible. J'ai bien failli quitter une salle de cinéma avant la fin pour la première fois de ma vie. Entre le slalom en voitures, le numéro de claquettes, le gunfight sur la plage... Autant de scènes étirées bien plus que ce qu'il faudrait (même pour des "standards asiatiques").
Métaphores pénibles, histoire sans queue ni tête... Plus les musiques cristallines d'Hisaichi. Scènes qui tombent comme des cheveux sur la soupe.
Par moments il y a quand même quelques bonnes scènes, mais ce film reste à réserver aux plus fans de Kitano: les autres ne seront pas passionnés par ce déballage confus d'états d'âme.
Une critique ? Pourquoi compliquer... c'est tout simplement LE film à voir. Je n'irai pas jusqu'à prétendre qu'il plaira à tout le monde, mais si j'étais un peu radical et hautement pas rationnel, je dirais que ceux qui le trouvent mauvais comprendront bien vite combien ils se trompent. Allons, du courage, enfin un peu de nouveau dans ce jeune art moribond.