Avis : Class 1984 - Page 2

Un bon film bien choquant comme on le faisait dans les années 80.

J'adore. Oui c'est caricatural, oui au niveau réalisation, c'est un peu "à l'arrache" (petit budget) mais Class 84 est, quoiqu'on en dise, un film précurseur (la violence scolaire n'est hélas plus un fantasme aujourd'hui) et au delà du propos, reste un film sauvage, sans concession où la violence monte crescendo. à noter la performance remarquable du chef de gang qui s'amuse visiblement à jouer le rôle une véritable crapule psychotique!

Absolument sensationnel, beaucoup de violence, ... génial,,

Impensable que ce truc puisse être un objet de culte pour qui que ce soit. C'est une véritable bouse, aussi mal jouée que réalisée. Rien de surprenant à cela, derrière la caméra (il a raison de se planquer) il y a Mark Lester, auteur du très nanardeux "Commando" (pourtant son moins mauvais film). Une épluchure de navet ridicule pour vieux boutonneux.

Inspiré d'une histoire vraie ? Cela me paraît un peu énorme (rire). Film que je n'avais pas revu depuis les années 90, "Class 1984" est interdit aux moins de 16 ans mais je l'avais découvert bien avant cet âge, c'est réalisé par Mark L. Lester, le futur metteur en scène de "Commando" avec Schwarzy, ce long métrage est très violent sans limite avec des ados aux looks punks qui sèment la terreur dans un lycée avec traffics de drogues, rackets, harcèlements sur les élèves et professeurs. Un enseignant en musique idéaliste arrive puis constaté les dégâts en essayant de mettre de l'ordre mais qui sera la cible d'élèves dont certains sont jugés psychopathes. Une œuvre dans le fond toujours d'actualité sur le harcèlement scolaire, mais la on va loin, comme la dernière partie à prendre aux seconds degrés. Un film bien ancré années 80, un peu comme les œuvres de John Carpenter, avec Perry King en prof qui marque les esprits par sa silhouette , son visage et son jeu ( si vous voyez ce que je veux dire) . On reconnaît Michael J. Fox en ado gentil bien avant "Retour vers le futur ". Distrayant à prendre à la légère.

Pas toujours crédible le film de Mark L. Lester a le mérite d'être efficace. Une plongée dans l'enfer d'un lycée made in usa.

Coups, tortures, viol...Dans cette transposition du fameux "Blackboard Jungle" de Richard Brooks, Tom Holland (gènial rèalisateur du "Fright Night" version 85), partage les crèdits avec Mark L. Lester, le metteur en scène, et un autre scènariste! il y a dans ce film qui donne à rèflèchir, pas mal de violence crue! Est-ce un autre exemple où la responsabilitè en incombe à quelqu'un d'autre ? Non! En fait la majeure partie ètait dans le script! Quoique la scène de la tronçonneuse (dans laquelle un professeur, poussè à bout par ses ètudiants psychotiques, coupe le bras de l'un de ses pires agresseurs) fût une idèe de Mark L. Lester lui-même. "Class 1984" où le film de toute une èpoque à l'ènergie crue, primitive...

Ce film, réalisé par Mark L. Lester et sorti en 1982, m'a réellement surpris ! En effet, même si j'apprécie les films de profs-élèves (qui est définitivement un vrai sous-genre d'ailleurs !), celui-ci ne m'inspirai pas trop, déjà de par son affiche très punk et futuriste. Comme quoi, ce genre d'apriori est bien souvent trompeur puisque ce fut finalement une très agréable découverte. C'est donc ici l'histoire d'un prof de musique qui vient enseigner dans un lycée à problèmes et il va devoir se confronter à une bande d'ados particulièrement violente. Si le film commence comme un simple "Dangerous Minds" ou encore un "Écrire pour exister" en s'inscrivant donc dans une dimension plus ou moins réaliste, il se dirige ensuite peu à peu vers "The Substitue" en passant même par "La Journée de la Jupe". C'est donc un mélange des genres bien étrange que nous avons là et qui peut surtout dérouter car nous avons presque l'impression d'être dans deux films différents ! Bon, personnellement, je dois avouer que j'aime beaucoup les films précédemment cités et les voir, en quelques sortes, réunis dans une même et seule intrigue a quelque-chose d'assez jouissif. Ainsi, j'apprécie beaucoup la première partie du film par rapport au problème qu'il décrit et qui est surtout bien réel. Même si c'est ici exagéré, le réalisateur s'inspire en effet de faits divers et visite plusieurs lycées pour avoir une idée de comment se porte l'enseignement dans les années 80, et le constat en est visiblement plutôt dramatique. Mais ensuite, le film part dans quelque-chose de beaucoup moins réaliste en mettant en scène la vendetta du prof de musique, devenu soudainement badass à la "The Substitute" donc, face à une bande de jeunes petits cons, comparable aux personnages de "Orange Mécanique" (et lookés comme la bande de Biff dans "Retour vers le Futur II"), ce qui donne par ailleurs lieu à des scènes assez pénibles psychologiquement. Mais la violence n'est pas uniquement psychologique, le réalisateur pousse en effet le délire très loin avec des scènes surprenamment violentes et relativement gores. Concernant les acteurs, nous retiendrons Perry King, Timothy Van Patten et un tout jeune Michael J. Fox qui jouent bien. "Class 1984" est donc un film tantôt dramatique tantôt bourrin qui se laisse regarder sans déplaisir !

Mark Lester, avant de craquer son slip et de se fourvoyer dans des nanars improbables, réalisait en 1982 un certain "Class 1984" qui fera date et s'imposera comme une référence du genre. Et pour cause, en premier lieu le métrage est inspiré de faits réels, plutôt étonnant quand on regarde l'année et pourtant assez annonciateur de la débandade continue concernant les violences scolaires en tout genre. Le soucis ici et ça saute immédiatement aux yeux, c'est que tout est dans son jus, ça a clairement pris une claque en 35 ans, notamment au niveau vestimentaire, ça prête même à sourire. Mais là où le réalisateur fait fort, et c'est le deuxième point, c'est qu'à la faveur de sa mise en scène et de l'extrême violence des situations, il réussi à nou faire passer outre ce détail de l'époque. Pourtant même les dialogues ont soufferts des années passées mais rien y fait, ça passe et on se met volontier à la place des personnages, l'auteur pointe du doigt le désarroi des enseignants et l'injustice constante du milieu avec une extrême justesse et même si l'ensemble apparaît assez clairement comme un sous "Orange Mécanique", on passe un très bon moment avec des acteurs concernés et le plaisir amusé de retrouver Michael J. Fox dans ses premières années à l'écran. Un classique.

Un thriller alarmiste sur la jeunesse dégénérée qu’on ne sait plus contenir. A travers l’omerta d’un lycée prisonnier des loubards, de drougs sans foi ni loi hérités d’Orange mécanique, le discret Mark Lester en appelle à la droite patriote, à la révolte réac du républicain. Violences, trafic de drogue, racket ou prostitution, les quatre mercenaires au centre de l’intrigue, gestuelles androgynes et look bariolé, ne reculent devant rien pour défendre leur chef, un minet psychopathe qui se cache dans les jupes de sa mère et refoule ses talents de pianiste. Mais le changement, c’est maintenant, et arrive un jeune prof débarqué de Riptide, novice en kung-fu mais quand même pressé de remettre de l’ordre. Malsaine plus qu’oppressante, l’atmosphère pousse hors de la zone de confort. Face aux kids prêts à tout, les adultes se proclament impuissants, et rien ne semble pouvoir retenir la sordide expansion de cette mascarade. Malgré son manque d’ambition flagrant (casting série B, réal’ anonyme et budget au final restreint), Class ‘84 en a pourtant sous le coude avec son ambiance cynique, furieuse, et les réflexions nombreuses que recèle son pitch. Comme un petit film culte qui ne pensait jamais le devenir. De quoi valoir encore clairement d’y jeter un œil, même après trois décennies. Ou plutôt, surtout après trois décennies.

Un film immoral mais bien fichu. Voilà comment on pourrait résumer Class 84. J ai toujours un peu de mal avec les Vigilente et celui ci en est un bel exemple car le professeur de musique qui se voit affecter dans un lycée peuplé d'une bande de psychopathes en puissance n'est pas dans le cadre de l'autodéfense, non il fait lui même la justice (et de ce point de vue il n'y va pas de main morte). Mais on peut aussi dire que le film dresse le portrait inquiétant d une société qui n a rien à proposer à sa jeunesse qui du coup se tourne vers l auto destruction. J en veux pour preuve le chef de la bande qui pourrait avoir de l or dans les mains que le prof de musique va laisser volontairement de côté car il le considère comme irrécupérable (ce qu'il est sûrement d'ailleurs mais il ne va rien tenter pour lui). Après le film est loin d être dénué de qualités comme le rôle du prof de biologie qu'on sent livré à lui même et au bord de l explosion; ainsi qu'un final à la violence outrancière qui donne au film un aspect film gore qui personnellement m a bien plu. À voir aussi pour la curiosité de découvrir Michael J Fox avec une coupe de cheveux Playmobile improbable.

Au début des années 80, il fallait avoir vu ce film pour être à la mode. « Class 1984 » est devenu culte grâce à son extrême violence. Un jeune professeur est la cible d’une bande de voyous qui sèment la terreur au sein de leur lycée. Ces derniers ne reculent devant rien (rackets, dégradations, incendies, drogue, viols, meurtres). Le chef de la bande, un adolescent issu d’un milieu plutôt favorisé, est particulièrement terrifiant. Mais, le film a un peu vieilli. La délinquance d’aujourd’hui, ce n’est plus les punks et les blousons noirs… De même, « Class 1984 » ne fait pas dans la dentelle. On peut y voir un film de plus sur l’auto-défense à la « Charles Bronson ». La fin justifie sa classification dans les films d’horreur que certains lui ont attribué (la scène d’automutilation, celle de la scie circulaire etc.). Malgré le poids des ans, ce film reste globalement efficace. A noter la présence de Michael J. Fox (« Retour vers le futur ») en gamin rondouillard dans l’un de ses premiers rôles au cinéma.

Certes ça a un peu vieilli mais le propos reste toujours aussi fort .Un Michael J Fox débutant est présent dans la distribution. Ce film a été un classique des vidéos clubs au début des années 80 . C est dire la part de nostalgie qu il inflige à tous les cinevores dont je fais parti. Il y a aussi Rody Mc Dowell un acteur inclassable qui avait pour moi le génie de la dramatisation d un rôle. A revoir .

Class 1984 est un must du film de vengeance, avec pour cadre l'école du futur, c'est à dire où règne une insécurité permanente. Film visionnaire (les détecteurs de métaux à l'entrée existent désormais), Class 1984 marque aussi par sa brutalité, c'est un film très violent (tortures, viol, décapitation, bastons...) mais néanmoins intéressant en abordant ce réel problème du laxisme envers des jeunes délinquants (police, parents et école ne bougent pas!). Ce film fut interdit aux moins de 18ans à sa sortie car il offre un spectacle outrancier de la violence ce qui en fait une fiction, mais il aurait dû avoir plus de public pour réagir citoyennement face à cette gangrène pas si éloignée que ça de notre époque...Choc garanti.

Une sorte D'Orange Mécanique revisité plus contemporainement,et qui a provoqué à sa sortie en France une mini-polémique du fait de son hyper violence que semble justifier le réalisateur.D'ailleurs voir la scène finale ou le texte le laisse sous-tendre.Class 1984 est un thriller à l'indéniable efficacité qui nous en tient en haleine pendant 1h35.Les vingts dernières minutes atteignent un niveau de violence rarement égalé dans un film de ce genre.Un film qui marque et qui provoque également un malaise,mais chapeau à Mark Lester.