"John Tucker doit mourrir", soit le teen movie dans tout sa splendeur (ou laideur), le degré extrême d'un des genres les plus inutiles qu'on est jamais inventé. D'accord, j'ai des goûts bizzarre et il m'arrive souvent d'apprécier le goût de ce genre de navets, tout simplement pour ce qu'il représente. On ne s'intérresse pas du tout à l'histoire, on l'a déja vue et revue une centaine de fois, et mieux racontée, la réalisation de Betty Thomas (réalisatrice spécialisée dans le nanard: "Dr. Doolitle", "Espion et demi") est bien sûr commercialisée à l'extrême, image colorée et ensoleillée, "John Tucker..." se passe dans un monde peuplé de caricatures, d'ailleurs, ces jeunes, uniquement composés de beaux mecs musclés et de bimbos majoritairement blondes aux formes, euh, voila, m'ont fait penser aux familles modèles de la télé américaine des années 50, une sorte de propagande de je sais pas quoi peut être... J'ai trouvé le film "intéressant" disons, parce qu'il ne l'est pas du tout... Comme le titre l'indique, "John Tucker doit mourir" ne tourne qu'autour d'une seule personne, John Tucker, soit Jesse Metcalfe, le fameux jardinier de Desperate Housewifes, le film ne cesse de le complimenter, car c'est bien sur, la seule vraie star du film, on retiendra la ridicule voie off s'extasiant devant son physique "à mi chemin entre le mannequin et le Dieu grec". La caméra trouve tout les prétextes pour le déshabiller et exiber son torse (pas si muslé que ça d'abord) et même son cul. "John Tucker doit mourir" tient son divertissement, limité quand même, du fait qu'il est un sous-produit. Le reste est d'un banal affligeant, personnages "bouches trous": le casanova barraqué, la blonde "coincée" qui va devenir "pas coincée", les bimbos arrogantes, l'autre beau gosse, mais un peut moins, qui lui est gentil et sincère, et bien sur, le gros black, touche scato du film vu qu'il pète et balance des vannes de cul à la fois. Déja vu revu et rerevu, donc pourquoi ne pas le voir encore une fois?