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Remlap AruaL
1 abonné
25 critiques
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5,0
Publiée le 9 août 2013
Puissant à tous les niveaux! Je trouve la réalisation maîtrisée à la perfection et le film oscille entre poésie et tension, sans jamais décevoir. L'intrigue est parfois compliquée à suivre (beaucoup de personnage et peu de dialogues explicatifs), mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier cette très belle oeuvre. Les deux personnages principaux (interprétés par les deux magnifiques Brad Pitt et Casey Affleck) sont vraiment passionnants. Mention spéciale à toute la dernière partie du film (spoiler: à partir de l'assassinat de Jesse ) que je trouve toujours aussi captivante, même après avoir vu le film plusieurs fois! A VOIR absolument pour ceux qui n'ont pas peur des films où lenteur rime avec splendeur.
Excellent, un classique instantané. Ne serait ce que pour le jeu des deux acteurs principaux Brad Pitt ( qui peut décidément jouer n'importe quoi) et Casey Affleck ( une vrai surprise ). Mais le film ne s'arrête pas là : le scénario et la mise en scène sont béton, la photographie est magnifique (on a l'impression parfois de se retrouver dans un tableau tellement c'est beau ) ,...bref. A voir . Je ne mets pas la note maximum car pour moi le film aurait peut être mérité d'être raccourcie un peu sur la fin. Mais ce n'est véritablement qu'un tout petit détail.
Un western envoûtant et lyrique qui revisite avec originalité un mythe du Far West, porté par une photographie sublime et une excellente interprétation, notamment un énorme Brad Pitt et un Casey Affleck d'une complexité fascinante.
Andrew Dominik commençe très fort pour son premier film, un pure chef d'oeuvre avec des plans magnifiques, le traitement de l'image est d'une rare beautée. Brad Pitt est tout simplement au summum de son art dans ce film, sans oublier la préstation exceptionnelle de Casey Affleck dans le rôle compliqué de Bob Ford. Un film plein de tension et de surprises avec une mise en scène parfaite.
Me faisant une joie de voir un western avec en prime Brad Pitt, j'ai été finalement déçu. Le film est trop lent et monotone, la faute peut être à une VF pas géniale, je pense même que les doubleurs ont failli s'endormir devant leur micro pendant l'enregistrement ! En tout cas moi j'ai failli m'endormir, mais j'ai lutté car je voulais croire que le final valait le coup après ces longues minutes d'attente... et bien non ! Le film ne décolle finalement jamais.
J'ai eu beaucoup de mal à suivre l'histoire, très longue et parfois tout simplement incompréhensible. Ce qui m'a fait tenir, c'est le personnage de Robert Ford interprété par Casey Affleck. Je ne connaissais pas cet acteur et j'ai été tout bonnemement fascinée par son jeu. Je me suis beaucoup attachée à son personnage et je crois bien que c'est la seule raison pour laquelle je vous conseillerais d'aller voir ce film. Niveau références personnelles, je dirais que Casey Affleck a réussi à égaler le jeu de James Dean dans A l'est d'Eden. Vraiment, j'ai été époustoufflée et je me rends compte que le jeu d'un seul acteur peut vraiment faire la différence. Bien sûr, aucune comparaison n'est envisageable entre A l'est d'Eden (classique grandiose) et ce film moyen qu'est l'Assassinat de Jesse James.
"L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford." est un film que j'aurais aimé adorer. L'image est superbe, la bande son envoutante et le jeu des acteurs - tout particulièrement celui de Casey Affleck - bluffant! Certaines scènes sont incroyablement belles, l'attaque du train par exemple dégage une énergie ineffable. Tout dans cette scène fonctionne en synergie, l'éclairage, les costumes, la musique,... c'est le genre de moment cinéma qui vous fiche des frissons jusqu'à la pointe des cheveux! Mais malgré ses qualités manifestes, ses instants de génie, je n'arrive pas à m'immerger dans le film. J'attribue ma mésentente au débordement d'effet de ralenti, de flou, de visage à travers une vitre, etc,...J'hésite entre juger ces effets de style comme la marque d'une réalisation pointilleuse et soignée ou comme un maniérisme trop affiché qui entrave le rythme de l'histoire. D'un l'un à l'autre la marge est souvent subtile et c'est à chacun d'en juger. En gros, je pense qu'il faut avoir une sensibilité adaptée mais qu'il s'agit d'un excellent film; puis un western contemplatif c'est original et fort bienvenu aujourd'hui que le genre se fait rare!
Je le trouve exagérément long et lent ; un exemple ? Au début, le repas de Dick Liddle dans le bois, moment pendant lequel il discute avec Ed Miller: on a l'impression qu'il fait exprès de ne presque rien manger et de lécher sa cuillère en permanence pour ralentir le rythme... D'autres dialogues sont faussement ralentis. Alors même si la construction est intéressante, et sans souhaiter que cela devienne un film d'action, je trouve que plus court d'au moins 30 mn, le film y aurait gagné en intérêt !
Avec une histoire passionnante, avec deux figures centrales passionnantes et le tout sous un angle passionnant, celui de la démythification, il y avait de quoi faire un film passionnant. Andrew Dominik choisit de montrer Jesse James tel qu'il était, un être lunatique, assez violent et paranoïaque, loin de l'image ultra-idéalisé de "Robin des Bois du Far West", réunit deux acteurs talentueux l'un en face de l'autre, donne quelques superbes images mais au lieu de faire simple préfère s'engouffrer dans une pseudo-complexité-ambiguïté qui ne mène à rien et qui surtout ne raconte rien. Pendant plus d'une heure et demie, on assiste à une succession de belles images et de beaux numéros d'acteurs mais on s'ennuie ; enfin au bout d'un long moment, le réalisateur se souvient enfin qu'il a une histoire à raconter et commence tant bien que mal à le faire. Résultat c'est la dernière demi-heure qui est de loin la meilleure c'est-à-dire à peu près à partir du jour de l'assassinat et on trouve ce qu'aurait dû être l’œuvre entière. Autre gros regret, conséquence de l'absence de rigueur au niveau du scénario, la présence du personnage brillamment jouée Zooey Deschanel aurait pu donner une protagoniste intéressante ainsi que par son intermédiaire une plus grande épaisseur à Robert Ford, mais elle n'apparaît que deux minutes à l'écran. Un beau gâchis !!!