Très bon film, paysage filmé de belle manière, rythme plutôt lent du film qui lui correspond bien, très bon jeu d'acteur de brad pitt et casey affleck. Un des tout meilleurs film du genre !
J'ai été un peu déçu, avec un tel casting je pensais ne m'ennuyer à aucun moment. Pourtant la première partie du film est un peu longue, monotone, dans une atmosphère très sombre. Le charisme de ce Jesse porté par Brad Pitt est néanmoins impressionnante, dominant ses confrères sans même bouger le petit doigt. Casey Affleck, quant à lui, accorde une interprétation de Bob très réussie. Malheureusement, la globalité du film ne m'a pas beaucoup saisi, le scénario ne décolle pas, c'est un peu lent.
Dans ce film, Andrew Dominik nous rappelle que les horizons peuvent être enneigés ou verdoyants selon la météo, que la couleur des champs de blé va du jaune vif ou rouge pompéien selon l'intensité du soleil, qu'une chaise en bois au milieu d'une pièce a l'air d'une chaise en bois au milieu d'une pièce ... A quoi bon, pour raconter une histoire, abuser à ce point des artifices esthétiques, le résultat étant un film quasi soporifique que l'on finit par regarder d'un oeil, se disant qu'on a mieux à faire ? Dommage, car Casey Affleck est excellent en groupie un peu fêlée de Jesse James.
Film un peu lent. Peu de scènes d'action. J'ai eu un peu de mal avec l'intrigue et à comprendre certaines scènes. Quelque fois j'ai regardé le timer. Mais le film se regarde bien. Le décor est superbe et très bien filmé. Brad Pitt est très bon.L'autre acteur aussi (R Ford) joue aussi bien mais son personnage n'est pas assez bien creusé.
"L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" est sans conteste le meilleur western de ces 20 dernières années -voire au-delà. Le réalisateur Andrew Dominik y poursuit le travail de déconstruction de la mythologie de l'Ouest entamée par Sergio Leone il y a 40 ans. En suivant les derniers épisodes du célébre hors-la-loi, c'est à la fin du Far West, intrinséquement sauvage et cruel, que l'on assiste en vérité. Le film repose essentiellement sur la relation qu'entretiennent Jesse James (Brad Pitt) et Robert Ford (Casey Affleck), gamin fasciné par les exploits du bandit que glorifient les romans bas de gamme de l'époque. Ford ne vit que par l'intermédiaire de James, et veut être lui aussi un bandit reputé, c'est-à-dire, dans son esprit, un homme respecté. Seulement voilà, le jeune homme n'a pas l'étoffe d'un hors-la-loi, et quand il réussit à s'imposer parmi les intimes de son modèle, celui-ci, traqué de toutes parts, décide prendre sa retraite. Le monde de Robert Ford s'écroule, ses rêves volent en éclat. De modèle, Jesse James devient son rival. Il le tue, espérant ainsi devenir un héros aux yeux de tous, celui qui osa assassiner Jesse James. Terrible ironie de l'histoire ! La rumeur publique fait de Robert un lâche. James s'est en effet laissé abattre de dos : il savait son époque révolue -celle de l'Ouest sauvage-, faisant place à une autre, légaliste et civilisée, où trop souvent la légende prend le pas sur le réél. Ainsi, Robert Ford est-il sacrifié sur l'autel d'un bovarysme en éclosion. Le Far West est mort, il s'agit d'écrire sa mythologie...."L'assassinat de Jesse James..." brille par le jeu de ses acteurs, avec en tête les interprétations époustouflantes de Brad Pritt (un de ses plus grands rôles) et de Casey Affleck (oui, le frère de Ben, qui est la révélation du film). La mise en scène est sublime : la photo magnifie tantôt de vastes contrées enneignées, tantôt une forêt noyée dans les rayons du crépuscule; et certaines scènes sont tellement bien filmées (l'arrivée du train en pleine nuit) qu'il est difficle de ne pas tomber d'extase. Andrew Dominik réussit à rendre son film sensuel, au sens premier terme, On ressent l'apreté du climat des grands espaces, l'humidité de ces prairies, ce vent froid qui vous gifle le visage. Le réalisateur procède à ce propos comme en négatif par rapport à son glorieux aîné Sergio Leone : là où l'Italien se plaisait à filmer l'aridité de l'Ouest quasi-désertique, l'Australien jette son dévolu sur des zones plus tempérées. Le climat y est aussi dur, les conditions de vie restent dures comme sont durs les hommes de cette époque. Une époque qui est montrée au spectateur sans fioriture, dans toute sa brutalité. Ajouter à cela la splendide BO signée par le talentueux Nick Cave et son comparse Warren Ellis, et tout concorde à faire de "L'assassinat de Jesse James.." un véritable chef-d'oeuvre. Un des plus grands films de sa génération.
L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford est un film que j'avais hésité à aller voir au cinéma lors de sa sortie en salle mais la durée de 2h40 m'avait, à l'époque, un peu découragé. Le dvd m'a permis de voir ce que j'avais raté. A vrai dire je ne regrette pas d'avoir attendu car je ne pense pas que j'aurais apprécié grandement le film plus jeune. On est dans un western assez étonnant où tout passe en fait par le jeu de la mise en scène. On pense, d'ailleurs, beaucoup à Malick, lorsqu'Andrew Dominik filme la nature du grand ouest américain. C'est vraiment beau, bien foutu et on sent un réel travail sur la forme. C'est vraiment le réalisateur qui porte son film, il parvient à capter l'attention du spectateur principalement par la force de sa mise en scène. Au niveau des acteurs, autant je trouve que Brad Pitt est un excellent acteur, autant je trouev que Casey Affleck est vraiment mieux dans le film. C'est un acteur intéressant Casey Affleck, c'est un mec qui peut être vraiment excellent dans certains films et qui pourtant n'est pas énormément sollicité au cinéma, après faut reconnaitre que je l'ai déjà vu assez mauvais dans d'autres films, faut voir en fonction de la direction d'acteur du réalisateur à mon avis.
L'ensemble du film repose sur la dernière demi heure, qui est tout simplement parfaite. Le reste est assez ennuyeux et peu originale. Dommage pour un western porté par Brad Pitt, qui semble trouver son compte dans le rôle de Jesse James. L’interprétation de Casey Affleck est elle aussi remarquable.
Film magistrale retraçant au travers de l'histoire de Jesse James la création de la légende: son âge d'or et son déclin. Où nous côtoyons son ami et son ennemi le plus intime qui est Robert Ford. Il a été son plus grand admirateur jusqu'à la vie à la mort. Intéressant de voir la fine relation entre ces deux personnages, extrêmement bien étudiée par le réalisateur et le scénariste. Finalement, c'est en tuant celui qu'il aime et hait le plus que Robert Ford fait un acte d'amour à son idole, il lui scelle sa légende tant lue et rêvée dans son enfance. Il est intéressant de voir aussi que derrière chaque légende se trouve un homme, qui n'est pas l'image immortelle créée par les rêves de ses admirateurs. La photographie rend au far west une impression de féerie enchanteresse propice aux légendes de l'ouest. Andrew Dominik arrive à donner à cette histoire, une aura. Dans ce film on étudie un homme devenue un mythe, mais au travers de ça on retrouve la réussite du rêve américain. Pour une fois, je suis d'accord avec ce "rêve" américain.
Un western étrange, lent, méditatif. Une photographie exceptionnelle, un casting impérial. Casey Affleck, incroyablement talentueux, tient largement la corde face à un Brad Pitt toujours aussi génial et impressionnant dans ses rôles schizophrènes (comme dans "L'armée des douze singes" ou "Fight club"). La BO de Nick Cave est sublime. Un OVNI philosophique fort séduisant.
Un nouveau western est né: beau ,envoutant, mélancolique. Pour ceux qui trouve que le film traine un peu en longueur, n'abandonnez pas !!car la dernière heure monte en intensité et en fait une œuvre majeure, Un beau travail de recherche historique sur ces faits...La rançon de la gloire....Le prix de la renommée...La relationn ambigue, cette fascination entre les 2 persos principaux est magnifiquement interprété...A ne pas manquer!